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23 novembre 2021 2 23 /11 /novembre /2021 18:26
Un exemple...exemplaire :
La Ville des Lilas a choisi, dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes le 25 novembre, de créer une campagne de prévention et de sensibilisation sur la thématique des violences sexistes et sexuelles.
Vous pourrez la découvrir sur les panneaux d’affichage en ville...
 
Pourquoi cette campagne ?
° En France, 1 femme sur 3 est victime de harcèlement sexuel au travail (étude IFOP 2018).
° En France, en 2017, 553 000 femmes ont été victimes d’agressions sexuelles (enquête INED 2017).
° En France, en 2018, 94 000 femmes ont été victimes de viols ou de tentatives de viols (étude ONDRP 2017).
° Au 18 novembre 2021, 101 femmes ont été tuées par leur mari, conjoint ou ex-conjoint, compagnon
 
Des mots qui correspondent à la réalité
Mal nommer ces violences en parlant de geste déplacé, de blague lourde ou de devoir conjugal au lieu d’agression sexuelle, de harcèlement sexuel ou de viol, c’est participer à banaliser ces violences. 
 
La Ville des Lilas, à travers cette campagne, souhaite interpeller chacune et chacun sur les mots qui sont utilisés dans notre société et ainsi continuer à faire lever le niveau de conscience sur le caractère massif de ces violences.
Bien nommer c’est participer à la lutte contre les violences, les prévenir et commencer à les faire cesser.
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18 novembre 2021 4 18 /11 /novembre /2021 09:15

Après les commémorations du 11 novembre 2021

L’Etat-Nation et les citoyens

En période pré-électorale et de crises multiples les classes dirigeantes de tous bords polarisent l’attention des citoyens sur le souvenir, le « sens civique », le patriotisme, l’adhésion aux pouvoirs : pouvoir exécutif, armée, police…. L’Etat représente la Nation, il doit être suivi et soutenu sans réserve dans un élan de discours nationalistes qui relègue au second plan les luttes, les conflits et les critiques qui émaillent la société actuelle.

L’espace public est saturé de xénophobie et de nationalisme haineux, détournant les citoyens de la réalité des problèmes économiques et sociaux dont ils finissent par céder à la fatalité.

 

Commémorer : devoir et réalité

La commémoration du souvenir de 14-18 ne risque-t-elle pas de devenir une mécanique du souvenir bien huilée où les célébrants suivent un protocole rythmé par une mémoire officielle : discours produits et diffusés par l’appareil d’état et directement exposés aux citoyens par tous les représentants de l’état dans les communes avant que l’hymne national ne clôture le souvenir.

Comment lier le discours d’Etat à la reconnaissance de la réalité sociale : « la Patrie, la Gloire, l’honneur militaire, les lauriers sont là pour occulter les souffrances, les colères, l’horreur de la violence de masse ». (Louis Barthas, Poilu – Carnets de Guerre). Y-a-t-il questionnement ou anesthésie ?

 

Passé et futur : l’espoir dans la vérité

La société française actuelle se sent-elle en état de paix ? Le monde social n'a rien d'un espace homogène et lisse : d'un côté, "nos maîtres", "nos gouvernants ou journalistes" – comme dit Louis Barthas. Ils n’hésitent pas à interpréter l’état de la société à l’aide de chiffres traduits en résultats souvent élogieux et prometteurs, de l’autre côté : les femmes et les hommes des villes et des campagnes qui entendent les progrès « réalisés ou promis » sans en ressentir souvent les effets.

Le devoir de mémoire de la guerre de 14 est profondément politique : le 11 novembre ne doit pas se résoudre à devenir une mythologie patriotique évoquant des vainqueurs de la guerre portraitisés, glorieux et héroïques.

La société de 2021 peut paraître laide, cruelle, inhumaine !  Elle doit aimer profondément la vie, les hommes et les femmes du pays et d'ailleurs, ses villes et ses villages mais aussi la vérité.

 Soldats allemands tués dans leur tranchée, en Picardie. 

Tranchées allemandes prises par les soldats anglais.

Photographie de presse de l'agence Rol, Paris, 1916. Source: www.gallica.bnf.fr

 

 Danièle Dao-Léna
 

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14 novembre 2021 7 14 /11 /novembre /2021 08:12

 

 

Depuis des années et des années je me demande pourquoi dans nos villages, seule une petite minorité participe aux diverses commémorations, soit entre 40 et 50 personnes au maximum sur plus de 800 habitants déclarés, à Villars-sur-Var ?

 

 

Est-ce par manque de culture historique ?

Et pourtant, tous les enseignants vous le diront, le 14 juillet avec la prise de la Bastille, le 8 mai avec la libération de la France, le 11 novembre avec l’armistice, sont bien enseignés dans nos écoles.

Des enseignants nous disent que la veille des diverses commémorations ils font leur possible pour intéresser les élèves.

 

Des refus et des indifférences diversifiées

  • Ces jeunes, devenus adultes, dans leur immense majorité, ne se déplacent pas et préfèrent avec leur famille aller prendre du bon temps de vacances...car tout cela est si...loin...
  • Chez d’autres, c’est plus politique. Certains estiment que tout cela peut ressembler à de la propagande et relever d’un patriotisme d’un autre temps.
  • D’autres encore, font défaut parce qu’ils pensent qu’il n’y a aucune raison de glorifier des gens qui ne sont pas morts pour la France, mais pour protéger les intérêts des puissants.

 

Je crois à une pédagogie de la réflexion historique publique

Personnellement j’ai toujours pensé qu’il était important de s’approprier notre passé collectif et contradictoire, car cela permet des compréhensions et des comparaisons avec notre époque.

De plus, il est possible de prononcer des discours qui font réfléchir, qui montrent les actions complexes de notre peuple, dans sa diversité, dans ses luttes de classes, dans ses clartés et ses aveuglements.

Je crois donc à une pédagogie de la réflexion historique commune qui ne se contente pas de répéter « La parole officielle ».

Et en tant que Maire, je m’y suis efforcé durant 21 ans.

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10 novembre 2021 3 10 /11 /novembre /2021 11:07

Le projet de libération de l’être humain est un projet écologique,

tout comme

Le projet de protection de la terre est un projet social. 
 

« L'écologie sociale reconnaît que l'avenir de la vie sur cette planète dépend de l'avenir de la société. (...)

Il nous faut aller au-delà du naturel et du social en direction d'une nouvelle synthèse contenant le meilleur des deux »

(Murray  Bookchin « Social ecology and Communalism », 1993)

* Murray Bookchin est le fondateur de l’écologie sociale, né en 1921 dans une famille juive russe émigrée aux États Unis.

Cité par GL. ATTAC NICE.

 

 

 

 
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7 novembre 2021 7 07 /11 /novembre /2021 20:32

Les 1% des plus riches, responsables de 16 % des émissions de gaz à effet de serre.

Et si l'on faisait le calcul sur 3% des plus riches ? Ce serait riche en CO2 et pauvre en oxygène.

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31 octobre 2021 7 31 /10 /octobre /2021 09:23

Les populations d’abeilles et de pollinisateurs sauvages s’effondrent jusque dans les zones protégées, mais il n’y a pas suffisamment d’études pour constater l’ampleur des dégâts et obliger les responsables politiques à réagir !

40 % des espèces d’insectes sont menacées d’extinction sous l'effet de pesticides...

100 % des sols en Europe sont contaminés par au moins 1 pesticide, selon une récente étude qui s’inquiète des conséquences dramatiques et imprévisibles de l’empoisonnement généralisé de nos écosystèmes...

75 % de la biomasse des insectes ailés en 30 ans. Diminution effroyable de dans 63 zones protégées d’Allemagne que l’on pensait épargnées.

10 % du territoire en France, est couvert par des parcs protégés – voués à sauvegarder les écosystèmes et les espèces en voie de disparition toujours plus nombreuses – mais les centaines d’espèces d’abeilles sauvages et les milliers d’espèces de pollinisateurs sauvages qui les habitent sont pour la plupart méconnues !

 

On ne sait presque rien du niveau de survie des abeilles sauvages d’Europe (4) et de l’état réel des insectes butineurs, qui sont pourtant les champions incontestables de la pollinisation et des maillons essentiels de la chaîne alimentaire...

 

Encore plus grave pour les abeilles sauvages.

Une situation d’autant plus grave que les dernières études le montrent : les abeilles solitaires sont plus affectées par les dommages mortifères des pesticides que les abeilles domestiques.

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31 octobre 2021 7 31 /10 /octobre /2021 08:35

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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15 octobre 2021 5 15 /10 /octobre /2021 08:56

Courrier adressé à :

° M. le Préfet des Alpes-Maritimes,

° M. le Président de la Région Sud PACA,

° M. le Directeur SNCF Réseau Marseille

SNCF Réseau va entreprendre en 2023 le chantier de restauration du tunnel du col de Braus situé entre les gares de TOUËT de L’ESCARENE et SOSPEL

Durant les travaux sur 2 ans, la SNCF fermera la section NICE -BREIL

La circulation routière aux heures de pointe  est paralysée pendant plus de 4 heures entre CONTES, DRAP et NICE et retour.

Le maintien des circulations TER entre NICE-VILLE et L’ESCARENE est indispensable pour les déplacements quotidiens de toutes les populations des vallées des Paillons y compris le lycée de-DRAP.

Quelques aménagements techniques permettent de faire de la gare de L’ESCARENE une gare terminus et origine pour la circulation des TER NICE -L’ESCARENE.

Populations, éluˑes et associations exigent la création de navettes NICE > L’ESCARENE pendant la durée des travaux du tunnel de Braus, et la signature de la convention France/Italie qui pérennisera la ligne.

Auteur : NALLINO Germain

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12 octobre 2021 2 12 /10 /octobre /2021 06:48

Quelques exemples probants :

  • Mai 2019 en CHINE : des milliers de tonnes d'un gaz interdit depuis 2010 détruisent l'ozone. Ce gaz est utilisé pour la fabrication de mousses isolantes
  • Janvier 2020  en INDE : des émissions d'un gaz dont l'effet de serre est 12 400 fois supérieur à celui du CO2 sont multipliées. En 2016, l'Inde avait assuré faire disparaître ces rejets.
  • Février 2021 en FRANCE : dans la région lyonnaise, un gaz destructeur d'ozone aux usages inconnus est repéré depuis le site industrielle Pierre Bénite
  • Février 2021 au TURKMENISTAN :  8 fuites totalisant 10 tonnes de méthane par heure proviennent d'un site gazier (équivalent du CO2 émis par 250 000 véhicules chaque heure).
  • Avril 2021 au BANGLADESH : la décharge à ciel ouvert de la capitale produit de gros panaches de méthane au-dessus du pays.
  • Juin 2021 au TEXAS : 37 gros panaches libèrent plus de 500 kg de méthane par heure.(installations industrielles)
  • Juin 2021 en RUSSIE : GASPROM reconnaît un rejet de 2,7 millions de m3 de méthane sur un gazoduc ainsi que des fuites.
  • Juillet 2021 en AUSTRALIE : 1,6 millions de tonnes de méthane sont rejetés par an soit l'équivalent de 30 millions de véhicules.

La durée de vie du méthane dans l’atmosphère est beaucoup  moins élevée que celle du CO2, de l’ordre d’une douzaine d’années (au lieu de plusieurs centaines d’années pour le CO2).

  • Au terme de réactions complexes, il se transforme en différents gaz (vapeur d’eau, ozone, CO2), qui sont eux-mêmes à l’origine de réchauffement climatique.
  • En revanche, son efficacité radiative par unité de poids est de l’ordre de 120 fois plus élevée que celle du CO2.
  • L'efficacité radiative permet de comparer de façon rigoureuse l'effet d'un changement de concentration de différents gaz à effet de serre sur le bilan radiatif de la Terre, et donc sur le réchauffement à l'équilibre.
  • Le bilan radiatif de la Terre quantifie l'énergie reçue et perdue par le système climatique terrestre, donc au niveau de l'atmosphère, du sol et des océans. Lorsque le bilan est nul, la température moyenne de notre planète reste stable.

URGENCE

Il est urgent que les politiques censées lutter contre le réchauffement climatique, s’intéressent enfin et surtout au méthane.

Edgar Malausséna. Danièle Dao-Lena

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10 octobre 2021 7 10 /10 /octobre /2021 12:22

Dans son étude publiée lundi, l'Institut Pasteur insiste sur l'importante pression, prévisible, des adultes non vaccinés sur l'hôpital. Et il met en garde contre un allègement des mesures de protection, à commencer par les gestes barrières, face au variant Delta.

 

Article rédigé par franceinfo France Télévisions Publié le 07/09/2021 Mis à jour le 07/09/2021 16:57  lecture : 3 min.

Après la quatrième vague, attention à la cinquième... Dans ses dernières modélisations de l'évolution de la pandémie de Covid-19, publiées lundi 6 septembre, l'Institut Pasteur met en garde contre l'allègement des mesures sanitaires (gestes barrières, pass sanitaire) alors que le variant Delta est jugé particulièrement contagieux.

Même si elle reste efficace contre les formes graves de la maladie, la vaccination seule ne suffira pas à contenir une nouvelle vague épidémique, prévient l'Institut de recherche scientifique. Voici les principaux enseignements de cette étude, qui n'a pas encore été relue par des pairs.

 

Les non-vaccinés contribuent fortement à la pression hospitalière

Premier enseignement : "Les adultes non vaccinés contribuent de façon importante à la pression sur l’hôpital", puisque le risque est plus important d'être hospitalisé dans ce cas-là. "Dans notre scénario de référence [le scénario basé sur les hypothèses qu'ils jugent les plus plausibles], les personnes non vaccinées de plus de 60 ans représentent 3% de la population, mais 43% des hospitalisations", détaillent les chercheurs. Ils considèrent donc qu'il est essentiel "que la couverture vaccinale chez les plus fragiles soit aussi haute que possible".

La vaccination ne suffira pas, à elle seule, à contenir la pandémie

Parallèlement, la vaccination seule ne peut pas contenir l'épidémie si les autres mesures sanitaires sont abandonnées. Désormais largement dominant, le variant Delta "pourrait être 50% plus transmissible que le variant Alpha", qui était lui-même plus contagieux que la souche initiale du virus, observent les modélisateurs.

"L'arrêt de toutes mesures de contrôle" pourrait, selon eux, "conduire à un stress important sur le système de santé". Et donc à un pic important d'hospitalisations, même dans l'hypothèse retenue d'une couverture vaccinale élevée (de 70% chez les adolescents de 12 à 17 ans, de 80% chez les adultes de 18 à 59 ans et de 90% chez les plus de 60 ans).

"Dans ce cas, notre modèle anticipe une vague caractérisée par un pic de 5 200 hospitalisations par jour, plus important que les pics observés en France pendant les deux vagues de 2020."

L'Institut Pasteur dans ses modélisations publiées le 6 septembre 2021

"Cet impact important peut surprendre, mais lors de la première vague, on estime que 5% des Français ont été infectés et cela a suffi à déborder le système de santé", affirme Simon Cauchemez, modélisateur et membre du Conseil scientifique, auprès du Monde (article payant)"Même avec une couverture de 90% chez les plus âgés, cela signifie qu'il reste encore 10% de personnes vulnérables, soit trois fois plus que la population infectée lors de la première vague."

Aussi les chercheurs jugent-ils important que les efforts actuels pour limiter la transmission soient maintenus, notamment "en appliquant les gestes barrières, le port du masque, un certain degré de distanciation physique, le tester-tracer-isoler et le pass sanitaire".

Les personnes vaccinées sont moins bien protégées qu'avant

"Avec le variant Delta, les personnes vaccinées sont moins bien protégées contre l’infection, même si la protection reste très élevée contre les formes graves", poursuit l'Institut Pasteur. Le médecin et journaliste de France Télévisions Damien Mascret résume ainsi leurs chiffres sur France 3, lundi 6 septembre : "Il y a une baisse d'efficacité des vaccins contre les infections : on sait qu'on était à 80% [avant le variant Delta], on est plutôt autour de 60% de protection. Il y a aussi une baisse d’efficacité contre les formes graves, les hospitalisations."

Dans le scénario qu'ils privilégient, les chercheurs s’attendent cet automne "à ce qu'à peu près la moitié des infections aient lieu chez des personnes vaccinées [alors que ce groupe représente plus de 70% de la population]". Ils réitèrent donc leur message sur l'importance du respect des gestes barrières et du port du masque. 

Un tiers des infections devrait toucher les enfants et les ados

Enfin, les auteurs de l'étude s'attendent à ce "qu'un tiers des infections ait lieu chez les enfants et les adolescents". Une proportion revue à la baisse puisqu'ils évoquaient une infection sur deux en juin. En cause : la part relative plus importante des infections chez les adultes du fait de la baisse de l'efficacité vaccinale contre le variant Delta, et "la proportion plus élevée d’adolescents qui se sont vaccinés comparativement aux hypothèses de la simulation de juin". La moitié des 12-17 ans sont totalement vaccinés et 64% d'entre eux ont reçu au moins une injection, selon les chiffres de Santé Publique France

 

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