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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 04:33

Dans notre société de conformisme de masse et d'individualisation accélérée il semblerait que chacun suive « sa voie »  avec ses méandres, ses avancées, ses reculs, ses réussites et ses échecs…

Ces processus demandent que comme disait Marx, que le « plan » qui découle de la « voie dite choisie », soit dans la tête sous forme d'élaboration plus ou moins consciente, avant d’être sur le « papier » et dans celle des autres..

Ainsi chacun étant « centré », y compris idéologiquement, sur ces "propres plans et processus" que l’on croit personnels, on peut s’attendre à toutes les formes d’incompréhensions de parts et d’autres.

Volume 30/1

La communication serait, en principe, le lien libérateur entre ces incompréhensions afin d’aboutir aux « compréhensions » réciproques.

Et pour cela il faudrait acquérir et entrer dans le « plan » de l’autre et en suivre les péripéties, à conditions – en sus - d’être acquis aux dites prémices qui président à l’élaboration des plans des autres et d’en accepter les conclusions.

Et c’est cela qui ne fonctionne pas facilement et qui aboutit aux échecs que l’on croit être de « communication » alors qu’il s’agit la plupart du temps de refus du « contenu », lui-même, de la négation des plans des autres ou de l’autre, et ce dès le départ avant même que la communication tente de mettre en contact un « soit disant » émetteur en direction d’un « soit disant » récepteur.

En fait c’est l’impossibilité quasi permanente de saisir « l’altérité » de l’autre, qui n’est pas « nous » et de la faire sienne, qui est probablement la raison des échecs répétés entre les groupes eux mêmes et les individualités elles mêmes.

Pour pallier à ces imbroglios permanents, on a cru inventer quelques remèdes idéaux, que sont par exemple :

-   La démocratie.

-   La communication.

La démocratie.

Mon expérience me fait dire que quel que soit le mode démocratique employé, on aboutit au fractionnement des groupes et à l’isolement de tout un chacun car on se heurte au « plan » idéologique porté - consciemment ou inconsciemment – par chaque individualité dont je parlais ci-dessus ou par chaque groupe idéologique dans lequel chacun se situe.

La communication.

La communication dans la plupart du temps n’atteint pas son but d’information la plus objective possible.

          Elle apparait souvent, de la part de l’émetteur, comme un moyen de faire passer des « convictions » et ne fait mouche que si elle correspond aux attentes du « récepteur ».

C’est donc la force des convictions démocratique et informatives qui sont les moins mauvais remèdes à ces incapacités permanentes à se comprendre.

Mais cela ne règlera que momentanément le problème de la création et de la perpétuation du lien « social » qui est nécessaire pour vivre ensemble.

On en arrive donc (dans le complexe) à ce que l’émetteur utilise un « langage » qui est inaudible dès le départ au récepteur qui donne l’impression d’être sourd au message.

Les « publicistes » l’ont bien compris.

C’est pourquoi, ils partent de ce qui est supposé être le désir de masse ou individuel de ceux à qui ils parlent et ils flattent en même temps qu’ils fabriquent les désirs pour que ceux-ci pensent être en accord avec les publicistes afin d’aboutir au « plaisir ».

Mais ceci n’est pas possible lorsque l’on s’adresse non plus au désir/plaisir, mais à ce que l’on pense être la « raison ».

Exemple :

La « raison » qui préside à la construction d’un schéma cohérent de pensées et d’actions pour les uns, comme par exemple « l’intérêt individuel », se heurtera à la « raison » de celui qui se veut objectif pour préparer un plan « collectif ».

Et c’est de bric et de broc que sont fait les « accords » sur le fond, car ce fond voit ses contenus diverger et converger en permanence et donc toujours tout est à recommencer.

Ainsi ce n’est pas parce que l’on s’est longuement expliqué que l’on est finalement compris.

Donc pour réussir une opération commune complexe il faudrait toujours construire un « schéma cohérent » qui globalise les différentes approches et objectifs de tous et de chacun en les rendant perméables à ceux qui ne sont pas acquis aux prémices d'un projet quel qu'il soit...

Vaste programme.

 

 

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9 août 2012 4 09 /08 /août /2012 03:29

Merci, Manu, de m’avoir envoyé ce commentaire adressé à M. le Sénateur Vestri concernant le chômage et dont je restitue ci-dessous son contenu avec mes commentaires.

« Monsieur le Sénateur,

Vous avez raison de mettre le doigt sur ce problème qui perdure et qui va en s'aggravant d'une année sur l'autre.

Les signataires du traité de Paris, de gauche à droite: Paul van Zeelande, Joseph Bech, Joseph Meurice, Carlo Sforza, Robert Schuman, Konrad Adenauer, Dirk Stikker et Johannes van den BrinkJe jette la faute aux politiques qui ont dirigé ce pays depuis le général De Gaule jusqu'à nos jours. Ils nous conduisent volontairement ou par incompétences manifeste et répétée,  vers le chaos, avec des conflits sociaux énormes en tous genres qu'ils provoquent par leur politique.

Ils ont : encouragé la mondialisation, le désengagement de l'Etat par les décentralisations à tous les niveaux,  affaibli la France et l'Etat français avec l'Europe et l'Euro,  multiplié les impôts, créé les délocalisations, encouragé les concurrences déloyales, créé des communautés contre le peuple de France qu'ils ont appauvri,  pour s'assurer   de garder le pouvoir  avec leurs projets obscurs et trompeurs ».

Egar Malausséna : Mon commentaire.

Je suis d’accord à 98% avec ce que tu dis, en rajoutant que les hommes politiques ne sont pas seuls dans cette affaire. 

 Si l’on prend l’exemple du fondateur de  l’Europe le Français J. Monnet, on se rend  compte que sa pensée politique est fondée  sur une vision économique qui correspond  aux intérêts des sociétés multinationales qui  avaient besoin de casser les frontières  européennes afin que les capitaux puissent  circuler librement et aller là où la main  d’œuvre est la moins chère, tout en créant un volant de chômage qui engendre le chantage sur les autres salariés qui ont peur de perdre leurs emplois.

Pour moi, il y a donc alliance permanente entre ces intérêts privés et les hommes politiques qui servent ces intérêts.

Je trouve ce débat intéressant et il me semble qu’il faudrait en faire un espèce de forum de discussions...

Qu’en penses-tu ?

« En fait, nous sommes mal barrés, sauf pour ceux et celles qui sont de leur côté et qui s'en réjouissent au quotidien.

Pauvre France !  ils ont encore le culot de dire faites des enfants, (  si ils étaient honnêtes ces politiques, ils diraient plutôt , faire des futur chômeurs, )  bientôt nous serons 8 milliards, et puis 9; 10 11; 12; etc................... imaginez , déjà maintenant ont se marche sur les pieds dans les moindre recoins »,  

Edgar Malausséna : Mon commentaire.

Nous en avons déjà discuté.

En Europe dans nos pays dits « riches », le nombre d’enfants qui nait sur nos sols est en régression constante.

Seule la France produit un peu plus de 2 enfants par 2 adultes.

Cela est du au coût énorme que représente l’éducation (globale) des enfants dans des pays développés comme les nôtres et au développement de l’individualisme qui fait que les adultes veulent aussi vivre leur vie.

Dans les pays pauvres, la démographie n’est surtout pas contrôlée (sauf en Chine), mais l’on constate que dès que la richesse et l’éducation d’un pays augmente, le nombre d’enfants diminue.

C’est une piste intéressante sur laquelle on pourrait discuter.

« que sera demain ce monde des humains qui en masse,  détruit tout sur son passage, (pauvres et riches se sont les mêmes, chacun veut sa part du gâteau  ) l'homme veut tout diriger, tout contrôler, et tout épuiser pour vivre, imaginez   avec cette démographie mondiale  incontrôlée voulue par les politiques qui nous dirigent avec la  complicité  des requins de la finance qui encaissent et qui vont se pavaner dans des îles paradisiaques où l'air est pur, et où il fait bon vivre ».

Edgar Malausséna : Mon commentaire.

C’est d’accord, l’homme veut tout contrôler, sauf que pour l’instant ce sont les puissances financières anonymes (les requins de la finance comme tu dis) qui contrôlent la planète et non pas les pauvres qui même lorsqu’ils votent « contre l’Europe de l’injustice » sont volés de leurs votes par des tours de passe-passe juridiques.

C’est d’accord aussi que ce système fait que ceux qui n’ont pas le pouvoir sont imprégnés de la logique du « prendre-consommer-jeter-épuiser ».

·        On le constate souvent en regardant nos déchets, nos poubelles, où les achats soit disant pas chers et très souvent périssables y finissent leur vie.

·        On le constate quand on voit la quantité de  nourriture qui est balancée à tout va…

·        On le constate quand, pour rouler moins cher, les français sont les européens qui utilisent le plus les véhicules diésels (fabriqués pour que les actionnaires s’enrichissent), et quand ces mêmes français bouffent des particules issues de ce type de moteurs qui rentrent dans leurs poumons et tuent plus de 40 000 personnes chaque année.

On pourrait continuer longtemps sur la question de l’assujettissement idéologique des peuples à un système pourtant qui n’est pas fait pour eux…

« L'homme me fait de plus en plus peur, il ne pense pas aux lendemains qui chantent !

Bien respectueusement votre,  et merci pour votre info ».

Egar Malausséna : Mon commentaire.

Le système planétaire qui dévore nos espaces naturels, qui détruit des millions de vies, qui ne respecte rien sauf la finance, bien sûr me fait peur.

Vignette pour la version du 29 mars 2006 à 16:25

·        Mais pas seulement peur, il me donne le courage de continuer à me « battre contre », et ce, tous les jours, au quotidien et jusqu’à la fin de mes possibilités mentales et physiques.

·        Bien sûr, ce n’est pas facile. Les intérêts privés au quotidien ne réfléchissent que rarement en termes d’intérêt général, et ce cela pourrait faire l’objet de discussions plus approfondies.

Qu’en penses-tu si nous sollicitions les commentaires des uns et des autres, librement, en  échangeant avec d'autres, par exemple, sur mon blog ?

Ce serait de la démocratie directe qui échapperait aux média traditionnels et aux systèmes rationnels qui, eux, sont adaptés à la gestion des Institutions.

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 22:52

ÉNERGIES RENOUVELABLES

Photovoltaïque.

Le gouvernement annonce un investissement d’un milliard d’euros répartis sur 214 projets

 

Au total 214 projets ont été retenus pour deux tranches d'appels d'offres pour la construction d'installations photovoltaïques pour une puissance totale de plus de 500 mégawatts (MW), a annoncé jeudi 27 juillet 2012 la ministre de l'Ecologie et de l'énergie Delphine Batho.

Concernant la tranche des installations sur des bâtiments entre 100 et 250 kilowatts, le gouvernement a retenu, après un avis favorable de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), les « 109 meilleurs projets, pour une puissance globale de 21 MW ».

Il s’agit, a précisé le ministère dans un communiqué, de la deuxième vague d’un ensemble de 7 appels d’offres lancés entre 2011 et 2013.

Les 105 projets retenus dans le second appel d’offres prévoient des installations supérieures à 250 kilowatts et représentent une puissance totale de 520 MW.

Un milliard d’euros d’investissement : 

« Ces appels d’offres vont générer un investissement cumulé de près d’un milliard d’euros dans les deux ans à venir », a souligné le ministère. Et d’ajouter que l’électricité ainsi produite permettra de couvrir l’équivalent des besoins annuels de 150.000 foyers.

Pour la ministre de l’Ecologie et de l’énergie, le nombre important de projets déposés pour ces nouvelles tranches du photovoltaïque a démontré « la vitalité de ce secteur, dont la croissance doit se faire progressivement et de manière économiquement soutenable ».

En mars, au cours d’une première vague d’attributions, 218 projets d’une puissance comprise entre 100 et 250 kW avaient été retenus pour une puissance totale de 45 MW.

Les modalités pour les prochaines tranches d’appel d’offres pour l’énergie solaire seront annoncées en septembre après les conclusions des travaux de deux missions demandées par Mme Batho et son collègue du Redressement Productif, Arnaud Montebourg, sur les filières solaire et éolienne en amont avec l’objectif de développer une industrie dédiée en France.

Trois objectifs :

 Les nouvelles modalités seront déterminées avec un triple objectif :

- baisse du coût de production de l’électricité solaire,

- développement de technologies innovantes

- amélioration de la compétitivité du secteur »,

a souligné le communiqué.

Enfin, le débat national prévu cet automne en France sur la transition énergétique devrait permettre, selon la ministre, de définir un cadre durable pour cette énergie afin de donner une visibilité et une stabilité des règles aux entreprises.

 

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 18:51

Alerte ! Le constat est grave.

Nous sommes tous concernés par la crise énergétique qui n’ira qu’en s’aggravant, alors que les coûts de l’énergie ne feront qu’augmenter. D'un côté les énergies anciennes participent au dérèglement du climat par augmentation de gaz à effe de serre, de l'autre nous entassons des tonnes de déchets radioactifs pour des milliers d'années.

PHOTO TRANSITION ENERGETIQUE 001

Nous entrons dans une phase d’épuisement des ressources non renouvelables.

Le rêve d’une énergie nouvelle et éternelle à partir de la « fusion » de l’atome comme pour imiter le soleil coûtera des milliards d’euro, tout en restant dans la logique du nucléaire et de la production de déchets dont personne ne sait se débarrasser avant des centaines de milliers d’années.

Un rapport récent du Sénat français montre que l’énergie nucléaire n’est plus rentable. Ce rapport peut être lu dans le journal Politis du 25 juillet 2012 page 9, ou sur le site du Sénat.

 

Le système capitaliste mondialisé en est la cause principale.

Les rendements des capitaux placés en bourse pour les actionnaires , gèrent notre planète, tant sur le plan financier qu'écologique.

Les grandes entreprises multinationales essaient de nous faire croire qu’elles entrent dans l’économie « verte » alors qu’il s’agit,  pour elles, de « marchandiser » tous les aspects de la vie sur terre comme par exemple en épuisant les plantes médicinales par des cueillettes intensives, ou par la vente de produit (OGM) qui détruisent la diversité génétique et naturelle des plantes, ou par l'achat et la vente de droits à polluer, ou encore en verdissant le béton pour faire "écolo"...

Autre exemple ?

La construction d’énormes parcs éoliens n’est pas la bonne réponse, car il s’agit pour leurs concepteurs de reroduire le principe du « transport de l'électricité» à longue distance avec la déperdition énergétique que nous connaissons sur les réseaux classiques. Là aussi, le vent est prétexte à une démarche industrielle rentable, alors que l'éolien de proximité est une solution écologique et rentable...

Nous ne pouvons surtout pas compter sur les accords internationaux qui se terminent par des fiascos retentissants.

Nous sommes donc condamnés à ne compter que sur les collectivités locales et territoriales, les petites entreprises vertueuses, les familles, les individus…

Actuellement nous disposons déjà de nombreuses alternatives au charbon, au gaz, au pétrole et au nucléaire.

Solaire.

Photovoltaïque.

Marées.

Eolien.

Barrages en rivières.

Lacs artificiels.

Picot-centrales.

Micro-centrales.

Pompes à chaleur (air/air, air/sol…).

Biomasse.

Piles à méthane.

Hydrogène.

Huiles de récupération…

Le mouvement « Energie Partagée ».

www.energie-partage.org

PHOTOS TRANSITION ENERGETIQUE 2 001

Est fondé sur une charte de valeurs ;

Rassemble les organisations porteuses de projets ;

Est un outil financier qui a pour but de rassembler les capitaux nécessaire au financement des installations portées par des structures mixtes réunissant des habitants, collectivités et acteurs privés.

En souscrivant des actions « Energie partagée », nous allons

Financer des installations d’énergies renouvelables.

Choisir un placement intelligent.

Favoriser  des retombées locales en termes d’emplois.

 

Engageons nous dans la démarche citoyenne de la transition énergétique.

 

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 00:27

Mesdames, messieurs, chers amis villarois,

Comme chaque année, nous nous réunissons pour fêter la prise de la Bastille et la naissance de la première république de toute notre histoire.

14-juillet-2012-007.JPGDe manière exceptionnelle, cette année, nous avons le plaisir d’accueillir nos amis italiens, élus et personnalités de notre ville jumelle : Cherasco, et nous les remercions vivement pour leur aimable présence.

En effet, avant que la révolution française ne parvienne dans notre Comté de Nice, celui-ci dépendaient de la Savoie, et des rois de Piémont Sardaigne.

14-juillet-2012-005.JPG

Ainsi, suite à la disparition de la famille Grimaldi ce sont les comtes Vergagno et Salmatoris de Cherasco qui furent les seigneurs de notre commune.

Depuis les temps ont bien changé.                                              

1° La France a connu successivement :

1° Une première république.

2° Un Directoire.

3° Un Consulat.

4° Un premier empire.

5° Deux royautés.

6° Une deuxième république.

7° Un deuxième empire.

8° Une troisième république.

9° L’Etat français (révolution nationale du Ml Pétain).

10° Une quatrième et cinquième République.

2° De son côté, l’Italie a connu une longue période d’agitation pour aboutir à son unification.

Ce pays lui aussi est passé par des phases différentes, comme une royauté, une longue dictature, la République.

Concernant la Révolution française, il nous faut rappeler :

1° Que le Comté de Nice a connu une histoire différente des autres régions françaises.

En effet, dès la fin de la 1ère révolution et de l’Empire, notre Comté est redevenu une possession savoyarde.

2° En conséquence, nous n’avons pas connu pendant longtemps les avancées démocratiques républicaines comme :

         Le suffrage universel (pour les hommes).

       La liberté de la presse et le droit de pétition.

       La création d'impôts pour les plus riches.

C’est sur les 20 ans qui ont suivi l’entrée de notre Comté dans la France que nous avons acquis les magnifiques termes de la déclaration des droits de l’homme, à savoir :        

14-juillet-2012-004.JPG

 

 

 

 

 

        Liberté.

      Egalité.                                  

      Fraternité.

     Cependant, tout comme le reste des français à partir de 1860, nous eûmes à nous confronter à la réalité de la vie quotidienne.

 

Concernant la « liberté »

La révolution française avait donné la liberté à chacun mais avait interdit le droit de :

                                   ° s’associer.     

                                 ° se syndiquer.

                                 ° créer des sociétés d’entraides...

Concernant l’égalité 

C'est seulement plus de 100 ans après la Révolution que tous les français purent être admis dans une école laïque, obligatoire et laïque.

   C’est seulement 157 ans après la grande révolution que les femmes purent voter.

Concernant la fraternité 

     C’est un mot magnifique. Mais tous les jours que constatons nous ?

   Est-ce que notre société est fraternelle ?

  Est-ce que nous nous comportons toujours en frères des autres êtres humains.

Disons le clairement, sans la fraternité qui agit comme un ciment entre les hommes, on ne peut concevoir la liberté et l’égalité comme acquises.

Rien n’est jamais acquis.

Il faudra encore et encore des années pour que ces termes magnifiques :

                                ° Liberté.

                              ° Egalité.

                              ° Fraternité.   

Soient réellement appliqués dans la vie de tous les jours.

Il nous faut cependant garder espoir, la grande révolution française, la prise de la Bastille ont été un début, il faut s’en souvenir et les prolonger.

C’est notre fierté de français que nous sommes devenus de pousser toujours plus loin nos acquis républicains et démocratiques et ce de manière ferme mais toujours pacifique.

Mesdames et Messieurs, chers amis villarois, chers amis italiens je vous remercie pour votre attention.

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 04:06

 

Voici maintenant près de 70 ans que la plaine du Var et ses activités agricoles rétrécissent comme une peau de chagrin.

Petit à petit, c'est la ville et les constructions de toutes natures qui ont pris le dessus.

L'affaire de l'Opération d'Intérêt National, n'est pas seulement grave sur le plan de la gestion démocratique du projet, mais surtout sur le fond.

Notons que sur le plan de la démocratie, la Région PACA savait dès le départ qu'elle n'aurait que trois représentant dans les lieux de décisions, et si elle y est allée c'était par ce qu'il y avait "accord sur le fond" et sur les buts d'aménagement" de cette opération.

Quel est cet accord sur le fond ?

En fait : il y a accord pour entrer de plain-pied dans l'économie dite "verte" qui n'a d'autres buts que de favoriser la mondialisation de l'économie et la circulation rapide des capitaux dans des lieux fortement concentrés.                                                        

Ainsi, on nous parle "d'écologiser la ville", de mettre en place des "coulées vertes", de "planter des arbres en quantité"... C'est mieux bien sûr que de les abattre, mais :

La nouvelle économie dite « verte » est une économie citadine, où l'on fabrique des petits morceaux de campagne à la ville (sans les travailleurs de la terre et les forestiers de montagnes et de plaines).

C'est une économie basée sur la vente de la nature (ex le CO2) et le "paysager" qui masque la disparition des activités de production de produits naturels de consommation courante.

Ainsi, nous en sommes au coup de grâce, car la plaine du Var est rentrée dans la logique européenne des grandes métropoles (banane bleue) au détriment progressif mais accéléré du rural et de la polyculture.

 

Ensuite ce sera le tour des vallées en modifiant année après année la loi montagne et ce aussi bien chez une certaine gauche dominante qu'à droite.

Mais ici chez nous dans nos vallées, le processus de bétonnage n'est pas encore très avancé, sauf dans les stations de sport de montagne.

Nous pourrions sauver des centaines de milliers d'hectares.

Mais pour cela il faudrait un plan national global et diversifié de reconquête agricole et pastorale.

Il faudrait un plan national (voir l'ancien rapport Bianco) et un plan régional détaillé pour nos zones rurales de montagne (dont j'avais commencé la démarche à un moment donné sans recevoir aucun soutien) et non pas des "actions" séparées les unes des autres ou des soutiens aux seules association de la nature qui ne travaillent pas toujours sur la reconquête agricole et d'élevage en zone montagnarde.

 

Les Comités de massifs, eux, sont dominés par la logique d'un développement que l'on a appliqué aux zones citadines et le rural est toujours considéré comme un "arrière pays" où l'on vient s'installer parce que les loyers sont moins chers (mais de moins en moins) et où les terres agricoles vont devenir constructibles.

Ainsi on accèlère les processus de "déplacements" au détriment du rapprochement travail/Habitat.

 

Les élus opposés à cette démarche sont :

  • la cible d'un côté de ceux qui veulent faire des villes à la campagne et rallonger les villes dans le monde rural.
  • et
  • de ceux qui leur reproche de vouloir gérer les augmentations de la démographie pour répondre aux nouveaux besoins des nouvelles populations sédentaires dans les communes depuis peu.

Bref : c’est la tête entre l’enclume et le marteau. 

Nous n'avons pas, non plus, nécessairement besoin dans ces zones de créations de parcs qui finissent souvent par faire dominer, à terme, l'économie sur l'environnement (vive le soit disant développement durable !).

Cela passe par des actions coordonnées, non pas sur des bases défensives, mais au contraire offensives et  pour :

- L'environnement et la biodiversité,

- Les énergies renouvelables, 

- La forêt avec la réintroduction de l’Etat et du Domanial tutélaire.

- Les interdictions de construire sur les terres qui peuvent être cultivée de manière verte et douce (permaculture et bio),

- Les formations spécifiques et différenciés, 

- Les aides diversifiés en fonction de la verdeur des projets déposés,

- Les aides aux rapprochements entre commerçant, artisans, agriculteurs, éleveurs et donc financer ces regroupements multiformes. 

- Les nouvelles technologies de la communication,

- Les transports propres (individuels comme collectifs).

- Les appartements haute qualité environnementale avec lopins de terres cultivables, même séparés des dits appartements.

- Le calcul de la vérité des prix (loyers-déplacements-nourriture).   

 

Or s’il faut laisser les initiatives au local, il faudrait aussi discriminer les aides en fonction d'approches globales déclinées localement qui défavorisent ceux qui considèrent (y compris à la Région) qu'il n'y a plus rien à attendre (hors le tourisme et les seules fermes pilotes pédagogiques...) de ces zones extraordinaires encore sur le plan de la biodiversité et de la variété silvicole.

On peut d'ailleurs utiliser cette biodiversité pour retourner à la polyculture vivrière et de maraîchage.

Mais où sont donc les problèmes sur le plan des hommes politiques, eux-mêmes dans ce département ?

Le 1er problème dans ce département est que les conseillers généraux (17) dans les hauts et moyens pays ne sont quasi jamais des paysans et des éleveurs et que souvent ils ne résistent pas à la pression de la côte (voir l'affaire de la Métropole).

Ainsi leurs approches environnementales et économiques ne sont souvent que résiduelles sur ces sujets :

On conserve un berger.

On installe un apiculteur…

Mais on ne constitue plus de pôles agricoles et d’élevages de montagne, qui domineraient la vie économique de nos villages. 

Le 2ème problème est qu'il n'existe aucuns élus régionaux dans ce département qui vivent dans les hauts et moyens pays et qui ont des approches écologistes soutenues, à visée alternatives.

Pierre Fabre et moi-même sont bien placés pour le savoir.

 

Et c'est ainsi qu'après la plaine du Var, ce sera à notre tour de lâcher sur ce sujet si un sursaut écologiste ne se produit pas, en alliance avec :

-    La chambre d’agriculture,

-     La  chambre des métiers,

-     La  CCI,

-     Agribio,

-     La LPO,

-     La   fédération de la chasse,

-     L'ONF...

-     Les associations environnementales en général.

Ce n’est pas gagné. Bien loin de là !

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 03:20

Villars-surVar 14 juillet 2012 

 

Dès le matin 9 h, Place Louis et Victor Robini :

° A l’initiative de Nicole Lefebvre, stagiaire à la Mairie :

° Huit stands d’agriculteurs bios vous proposeront leurs produits sains.

° Soignons notre environnement ainsi que notre santé.

 

A 11h 30 : Cérémonie traditionnelle au monument aux morts, dans la chapelle des pénitents blancs.

° Réception de nos amis italiens de Chérasco.

° Dépôt de la gerbe du Maire.

° Le Maire analysera la formule française « Liberté, Egalité, Fraternité ».

° Appel de nos villarois disparus.

° Chant de la Révolution : La Marseillaise.

 

A 12h : Apéritif d’honneur.

° Nous nous réunirons au Bar des Platanes pour trinquer en l’honneur de la Révolution française.

 

A 13h : Repas bios, sur la place Louis et Victor Robini.

° Repas bios, assiette gourmandes, pour des prix tout à fait raisonnables.

° La délégation italienne de Cherasco sera présente.

° Pour cette première expérience, les futurs convives se sont inscrits au fur et à mesure.

° Il reste environ 8 à 10 places.

° S’inscrire auprès de Francette ou demander Nicole au 06 58 80 18 18.

 

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 20:11

"Nos amis allemands ne peuvent pas poser deux verrous à la fois, un sur les eurobonds (obligations pour mutualiser les dettes publiques européennes) et un autre sur le refinancement direct des dettes par la BCE", avait déclaré François Hollande le lendemain de son élection au site Slate.fr.

Angela Merkel et François Hollande à l'Elysée, le 27 juin 2012 (M.EULER/SIPA).

La fermeté du ton employé par le candidat socialiste durant la campagne électorale, et réitérée dès son élection, laissait entrevoir la possibilité d'un bras de fer entre le nouveau pouvoir français, auréolé de sa toute fraîche légitimité électorale et soutenu par les gouvernements conservateurs d'Europe du Sud, et un gouvernement conservateur allemand isolé.

Une épreuve de force d'où serait sorti, après quelques épisodes de forte tension, un réel compromis, en particulier sur le rôle de la BCE.

Cela n'aurait pas résolu les problèmes de fond de la construction européenne, mais permis sans doute de soulager de la pression des marchés financiers des pays qui, sinon, vont inexorablement sombrer dans l'abîme de la dépression.

Pourtant il aura suffi de quelques déclarations tonitruantes d'Angela Merkel et de son ministre de l'économie Wolfgang Schauble pour que les deux propositions iconoclastes disparaissent du "Pacte pour la croissance" que le même François Hollande propose au sommet européen du 28 juin.

Il n'y aura pas de conflit, et donc pas de réel compromis, mais une capitulation en rase campagne comme le montrent les récentes déclaration de Jean-Marc Ayrault renvoyant les "eurobonds"à dans 10 ans.

Exit donc la "renégociation" du Pacte budgétaire (le fameux "traité Merkozy") promise par le candidat socialiste pendant la campagne électorale :

voici désormais le Pacte budgétaire "complété" par un Pacte de croissance censé éloigner l'Union européenne d'une approche purement punitive et austéritaire, grâce à soi-disant 120 milliards d'euros d'investissements nouveaux pour des grands projets européens.

Notre président "normal" s'achemine donc vers un sommet européen "normal", conclu par force embrassades et déclarations triomphantes proclamant la "fin de la crise" pour la zone euro. Il y a fort à parierque le gouvernement français en profitera pour faire ratifier rapidement le Pacte budgétaire par le Parlement nouvellement élu.

Seul problème : ce "Pacte de croissance" n'aura aucun impact sur la croissance. D'abord parce que les chiffres annoncés ne représentent que moins d'1% du PIB de l'Union européenne.

Mais surtout parce que ces chiffres sont sans signification économique et recouvrent pour l'essentiel non pas un plan de relance mais une opération de communication politique.

Ainsi, les fameux 120 milliards consistent pour moitié en un "redéploiement" de fonds structurels soi-disant "dormants", mais qui en réalité étaient bel et bien déjà programmés pour être dépensés d'ici 2014.

Quant aux nouveaux prêts que la Banque européenne d'investissement pourra, peut-être, consentir au secteur privé pour des "grands projets" grâce à l'augmentation de son capital et aux project bonds, ils seront étalés sur plusieurs années et l'impact en sera donc très limité.

De toutes façons le problème de la zone euro n'est en aucun cas que les entreprises manquent de ressources pour investir : les grands groupes regorgent au contraire de liquidités, qu'ils distribuent d'ailleurs pour une large part à leurs actionnaires.

Si le "Pacte de croissance" est un simulacre, en revanche le Pacte budgétaire, lui, est bien réel : il implique des mesures de réduction des déficits dont l'impact direct sur la croissance de la zone euro est déjà démontré, et chiffré à 7 points de PIB sur la période 2010-2013 par trois Instituts économiques indépendants, IMK (Allemagne), OFCE (France) et WIFO (Autriche).

En laissant entendre que le"Pacte pour la croissance" compensera les effets récessifs du Pacte budgétaire, François Hollande met donc en scène une véritable supercherie politique pour jusitifer la ratification rapide de ce dernier par la France.

Rappelons que le Pacte budgétaire impose ad vitam aeternam une nouvelle norme budgétaire : le "déficit structurel" - notion ésotérique et controversée - des États ne devrait plus dépasser 0,5 % du PIB.

Le Pacte introduit des sanctions quasi-automatiques pour les pays contrevenants et donne à la Commission et à la Cour de justice européenne un droit de veto sur les décisions budgétaires nationales.

Il est possible qu'un enthousiasme médiatiquement orchestré, comme on en a tant vu ces deux dernières années à l'issue de chaque sommet européen "de la dernière chance", convainque l'opinion publique de la thèse du "compromis"arraché par François Hollande à Angela Merkel.

Effet d'annonce renforcé par l'annonce de l'adoption d'une taxe sur les transactions financières en contournant l'opposition du Royaume-Uni grâce à une procédure de "coopération renforcée". Taxe dont la mise en œuvre concrète, qui heurterait de puissants intérêts, risque malheureusement de s'embourber de longues années dans les couloirs de la Commission.

Mais tout l'art des communicants ne fera pas du "Pacte pour la croissance" le début d'une solution à la dépression dans laquelle s'enfonce dangereusement la zone euro du fait des politiques d'austérité généralisée. Plus grave encore peut-être : cette supercherie, et l'inévitable déception qui s'ensuivra à mesure que la crise va continuer à s'aggraver, portera un coup supplémentaire à la crédibilité de la parole politique.

À prendre les citoyens pour des enfants qu'on berce avec des effets d'annonce, nos gouvernants préparent à la démocratie en Europe de sombres lendemains.

Il est encore temps d'empêcher ce scénario. Les citoyens peuvent intervenir pourexiger de François Hollande qu'il soumette la ratification du Pacte budgétaire et du"compromis" du 28 juin à un véritable débat démocratique, tranché par un référendum.

Des dizaines de personnalités de la société civile le demandent dans une pétition (en ligne sur les sites d'Attac et de la Fondation Copernic).

Face à la montée de l'extrême droite il faut d'urgence non pas moins mais plus de participation populaire, plus de démocratie en France et en Europe.

L'Union européenne et l'euro ne retrouveront pas d'avenir dans les ficelles de la communication politique, mais en se soumettant à l'épreuve du débat et de la souveraineté démocratique

 

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 03:25

Voici un article du mouvement de la "décroissance". Il me semble important même si sur la notions de "trop de biens", j'introduirais la notion de l'inégalité des "classes sociales" à se procurer des biens.

 E. Malausséna


« On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré. »
Albert Einstein
ou
Peut-on attendre que la crise financière capitaliste qui engendre la crise écologique, empêche (par magie) la destruction programmée de la nature,
grâce à la croissance ?
Edgar Malausséna

Même les médias maintenant n'attendent plus rien de ce type de sommet comme on peut le constater en lisant les unes de la presse et en particulier celle du Monde datée du 20 juin : 
l'article commençant par : "La conférence des Nations unies sur le développement durable, qui doit se dérouler du mercredi 20 au vendredi 22 juin à Rio de Janeiro, sera-t-elle jouée avant même d'avoir débuté ?"
Pour continuer : 
"LA CRISE (comprendre économique et financière) PÈSE SUR LES NÉGOCIATIONS".
"Le cycle de négociations, qui a débuté en janvier, a pâti de la crise financière et de l'incapacité des pays industrialisés à prendre des engagements financiers clairs ainsi que l'exigeaient les pays du sud."
Et pour conclure :
"En comparaison avec le sentiment d'urgence diffusé par les nombreux experts présents à Rio, qui s'inquiètent - presque unanimement - des dangers qui menacent l'humanité si celle-ci ne parvient pas à adapter ses modes de production et de consommation à la raréfaction des ressources, combinée à la croissance démographique, les décisions concrètes qui émergeront de ce sommet risquent de paraître bien timorées."
  

° 40 ans après le premier sommet de Stockholm,
° 40 ans après la publication du rapport Meadows, les travaux de Nicholas Georgescu-Roegen,
° 25 ans après la sortie du rapport Brundtland donnant naissance à cet oxymore qu'est le développement durable,
° 20 ans après Rio,
"on prend les mêmes et on recommence" !

« Lorsque l'on a un marteau dans la tête, on voit tous les problèmes sous forme de clou. »
Albert Einstein, cité par Serge Latouche.

En fait à travers ce titre, cette introduction et cette conclusion, on retrouve toutes les contradictions que les objectrices et objecteurs de croissance dénoncent depuis déjà bien trop longtemps.
Que sont croissance verte, développement durable, économie verte, comment concilier baisse de nos consommations et sauvetage de notre système économique ?
On mélange tout sans jamais faire le lien entre tous ces paramètres et on utilise des expressions vides de sens.
 
Ce type de rencontres est voué à l'échec, comme notre société de croissance , puisqu'elles essaient de trouver des compromis entre des acteurs et des visions fondamentalement contradictoires.
 De plus, la plupart des organisateurs, des acteurs et des observateurs, aveuglés par leur religion de l'économie, ne s'en rendent pas compte.
Des impostures comme le développement durable, la croissance verte et de manière générale le greenwashing, sans oublier la foi dans le progrès technique et scientifique, participent à empêcher d'identifier et d'analyser le fond du problème, c'est à dire un modèle de civilisation qui est dans une impasse !
Nous faisons preuve d'une forme d'obscurantisme des temps moderne où la religion est celle de la Croissance, soi-disant seule capable de résoudre tous nos problèmes (crise économique, chômage, progrès technique, développement) mais aussi d'apporter un bonheur illusoire (profiter de la jouissance de la sur-consommation à l'occidentale).

20% de la population mondiale s'approprie 87% des ressources de la planète.

Le Burundi, ravagé par dix années de guerre civile (©AFP)
 
Nous vivons dans une société  institutionnellement, économiquement, financièrement mais aussi culturellement, psychologiquement, socialement et politiquement toxico-dépendante à la Croissance !
Or, comme nous le savons, une croissance infinie dans un monde fini n'est pas possible et encore moins souhaitable.
Force est de reconnaître que cette prise de conscience s'élargit, mais cela n'est pas suffisant.
L'enjeu est donc de sortir de la société de croissance et d'inventer à la fois un modèle, ou plusieurs modèles alternatifs et un chemin pour y parvenir.
Cela commence chez nous, les plus riches, là où nos modes de consommation ne sont plus soutenables et nous obligent à exploiter le reste de la planète.
Il faut aussi sortir de ces politiques destructrices que nous imposons et que nous appelons, non sans hypocrisie, développement, lorsqu'il ne s'agit pas de guerre humanitaire.

Moins de biens, plus de liens. 

Cela n'est possible qu'avec une sortie de notre système économique et donc en défiant l'oligarchie qui en profite !
Le plan B existe bel et bien, il n'est ni dans l'austérité, ni dans la relance mais dans la Décroissance : c'est à dire à travers une décolonisation de nos imaginaires et une transition démocratique et sereine vers des sociétés soutenables et souhaitables.
 
C'est pourquoi, nous proposons pour l'Europe, puisque c'est de là que le mouvement doit commencer :
1) De ne pas rembourser les dettes publiques, de nous réapproprier démocratiquement la banque centrale et de manière générale le système et la création monétaire.
2) A travers cette réappropriation de l'outil économique, de protéger les populations européennes afin qu'elles retrouvent de la sérénité et de l'espoir et par là même se réapproprient leurs choix de vie.
Nous proposons ainsi la mise en place d'un revenu inconditionnel d'existence se déclinant de manière transitoire sous forme d'une dotation inconditionnelle d'autonomie.
3) La mise en place d'un revenu maximum autorisé.
4) La mise en place d'une transition énergétique et agricole s'appuyant une relocalisation ouverte et s'inscrivant dans le questionnement : qu'est-ce qu'on produit ? Comment ? Pour quel usage ?
5) Le remboursement de la seule vraie dette que nous avons : la dette envers les pays du sud que nous colonisons, pillons, détruisons depuis des décennies.
Sans eux, leur main d’œuvre que nous exploitons et leurs ressources que nous nous approprions, nos modes de consommation seraient impossibles.
A nous leur rendre ce que nous leur avons volé, et en premier leur auto-détermination !

Ainsi à la vitesse de l'escargot, nous continuons à essayer d'initier ici et là, sans attendre, les cercles vertueux d'une Décroissance sereine, soutenable et conviviale !



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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 05:09

N’ayant pas fait campagne pour soutenir un candidat du Front de Gauche aux dernières législatives, je suis d’autant plus à l’aise pour citer les propos de M. J-L Mélenchon concernant le système électoral français :

Que dit celui-ci ?

La Bataille d'Hénin-Beaumont "Le résultat de ce système (est) assez absurde, nous serions à 45 (députés) si nous étions à la proportionnelle", a-t-il affirmé.

"La situation est tout à fait consternante.

Nous avons progressé de plus de 600.000 voix, la plupart de nos candidats ont passé la barre des 25%, les sortants (sont) pratiquement tous à 30% (au premier tour, ndlr), mais le PS a eu une grande vague de confiance", a-t-il jugé.

"Ce qui est en cause c'est le système électoral, ce n'est pas le parti socialiste, qui à juste titre, ayant gagné l'élection présidentielle, bénéficie du soutien des électeurs", a-t-il poursuivi.
"Ayant plus d'électeurs que la dernière fois, nous avons moins d'élus", a-t-il regretté.

Notre point de vue.

Il s’agit d’une question de fond et de démocratie.

Fichier:Le Barbier Dichiarazione dei diritti dell'uomo.jpg

Mais on ne peut trancher cette problématique sans se poser la question de  l’autre versant de la démocratie, à savoir le type de gouvernance issu de la proportionnelle intégrale.

En effet :

Lorsque j’ai été élu en 1998 Vice-président du Conseil Régional PACA, nous disposions (les gauches et Les Verts) d’une majorité relative due à la proportionnelle intégrale sur liste.

Ce système est, sur le plan politique, une véritable catastrophe.

En effet, les combinaisons contre nature, pour pouvoir faire passer des projets empêchent de mettre en place des politiques tant soit peu cohérentes.

Ainsi on a pu voir des alliances gauches-droites sur certains sujets, et immédiatement après d’autres alliances droites-FN.

Dans les commissions permanentes, lors d’attributions de subventions, le simple chantage à ne pas voter un dossier de la part d’un adversaire, amène à accepter un mauvais projet pour en faire passer un, auquel vous tenez…

Cette instabilité amène à quasiment « acheter » l’adversaire en lui faisant bénéficier de crédits contraires à vos propres orientations, comme par exemple voter des crédits « canons à neige » pour faire passer un dossier de financement « bio ».

C’est pourquoi le système allemand qui consiste à mixer un système électoral majoritaire uninominal à deux avec un système proportionnel sur liste, représente un net progrès.

Cependant, là aussi, en fonction de la « dose » de proportionnelle, les résultats peuvent profondément changer.

C’est quand même un peu triste de constater que la « gouvernance » se doit de modifier les résultats électoraux intégral, par des systèmes qui faussent les représentations des citoyens, et ce, afin de s’exercer démocratiquement.

Une chose est sûre, il existe trop de systèmes électoraux différents en France selon les types d’élections.

Il serait bon de rédiger, par exemple, pour les Régionales, les Cantonales, les municipales, les législatives, des règles identiques, où chaque fois une forte dose de proportionnelle serait garantie. 

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