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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 14:54
  1. Vers la privatisation des Universités

La loi sur l’autonomie de l’Université permettra aux Présidents des Etablissements de

devenir de véritables « patrons » et de « délibérer sur les contrats, les emprunts,

les prises de participations, les créations de filiales, les créations de fondations,

l’acceptation de dons et legs, et les acquisitions immobilières ».

 Un seul but ! Calquer le fonctionnement de l’Université Publique sur le modèle

des entreprises privées.

Il s’agit d’établir le principe de la concurrence financière.

C’est pourquoi la Ministre  Valérie Pécresse peut dire : « L’enjeu est clair et la règle est connue : la compétition mondiale dessine la carte des pôles d’excellence scientifique ».

On peut parier que la phase suivante, sera la cogestion patronat-université, et que le point final aboutira sur le modèle des Etats-Unis.

C’est l’argent du Privé qui assurera l’essentiel du fonctionnement et qui orientera les recherches.

Les résultats financiers pour les secteurs économiques qui auront investi détermineront le réinvestissement de ces secteurs et le recrutement des étudiants.

On sort vraiment de l’équité républicaine.

 

Silence ! On privatise vos retraites !

 Cela faisait longtemps que l’on nous annonçait « la fin des régimes spéciaux »

 comme ceux de la SNCF ou d’EDF.

Au lieu de généraliser ces régimes à tous, on nous a dit qu’on allait « faire justice ».

Ainsi les mieux traités seraient ramenés au niveau de ceux qui le sont moins. Pour la SNCF c’est fait.

Sous prétexte de nouvelles normes comptables internationales les Caisses de prévoyance et de retraite de la SNCF sont devenues depuis le 30 juin une caisse autonome de sécurité sociale de « droit privé ».

L’intersyndicale a réagi et se bat contre cette nouvelle mesure, et pour nous tous, car si ce système réussit, il sera sans aucun doute reproduit et généralisé dans les autres secteurs.

Ainsi, après les « fonds de pensions » qui jouent nos retraites en bourse, ce seront des entreprises privées qui gèreront toutes nos retraites. Ça promet un beau désastre pour les retraités.

 

Des salaires précaires pour des emplois de 13 heures par semaine ! 

 

Pour sortir de la précarité deux solutions

La première solution consiste à s’inspirer des pays du Nord de l’Europe.

Ces pays tendent à rendre progressivement de plus en plus difficile les contrats de « petits boulots ».

En France les amis de l’Abée Pierre demandaient que soient mis en place une législation financière pour pénaliser la création de ces faux emplois, ou ces emplois trop précaires.

Ces deux mesures conjuguées auraient permis de faire sortir de la pauvreté des millions de salariés. C’est réalisable car cela existe ailleurs.

Sarkozy choisit une deuxième solution.

Il s’agit de mettre en place des systèmes qui accélèrent le développement des petits boulots insécurisés.

Ainsi le plan Borloo met en place des emplois dans les services, dont la durée moyenne est de 13 h par semaine, au SMIC, avec des conditions d’horaires qui ne sont pas raisonnables en particulier pour les parents seuls avec enfants.

De plus, ces emplois n’engendrent que très rarement des besoins de formation et sont donc sans aucune perspective d’évolution vers le haut. Les déductions fiscales pour les employeurs de « gens de maison », accentuent encore le développement de ces emplois à temps très partiels.

La conservation des prestations sociales pour ceux qui acceptent ces petits boulots aura aussi pour conséquence une acceptation encore plus importante des emplois précaires par les intéressés.

 

Transports :Opposer l’usager au salarié

Le Salarié qui défend les Services Publics et ses conditions de travail, par le moyen légal qu’est la grève est considéré comme empêchant les usagers d’utiliser les services publics. Or le service minimum  existe déjà puisque les « non grévistes » travaillent dans la quasi-totalité des cas.

Le système préconisé permet d’interdire les grèves en Allemagne. Les droits fondamentaux s’en vont.




Agence Régionale Pour l’Environnement

 

 

Le jardin en ville c’est mieux que la ville à la campagne

 

L’Association GESPER basée à Digne et l’Agence Régionale Pour L’Environnement, dont Edgar est le Président depuis 2004, ont passé une convention qui leur permet d’agir ensemble dans divers domaines de l’environnement. L’Association GESPER, expérimentée dans le domaine de la production de compost à partir des déchets de cuisine, s’oriente sur un projet de jardins dans la ville de Digne en utilisant le compost de cuisine.

 

 

 

Il s’agit dans un premier temps d’aller étudier en d’autres lieux des expériences qui permettront d’agir plus facilement sur la ville de Digne. C’est pourquoi l’Agence Régionale Pour l’Environnement avait organisé le 18 juin dernier, la visite de deux jardins en plein Marseille, dont l’un est à quelques minutes de l’autoroute de la Porte d’Aix.

 

 

 

Un jardin en ville avec des citadins issus de grands ensembles, ce n’est pas du tout cuit. Il faut veiller à tout, à l’utilisation des semences, à l’eau, au respect des terrains de chacun.

Dans le deuxième jardin d’un autre grand ensemble marseillais que l’équipe de l’ARPE avec Edgar et les invités ont visité, il a fallu plus de trois ans pour que les habitants se l’approprient. Ce sont les enfants qui maintenant plantent des fleurs.

Ce jardin est devenu contre toute attente un parc de repos et de rencontres, très convivial.


Une autre façon de voir et de vivre ?

 

 

 

Le jardin collectif en ville demande de sortir de ses réflexes urbains tout en restant en ville.

Il s’agit d’un contact à la nature un peu particulier puisque cela se traduit par un travail qui fait du bien, qui n’est pas soumis à des contraintes hiérarchiques sociales.

Il ne s’agit pas non plus de consommer la nature en touriste, mais au contraire de produire des  fruits et légumes à consommer soi - même, ou de se reposer ensemble dans un milieu entretenu par les habitants.

C’est quand même mieux que de faire disparaître le monde rural en installant la ville à la campagne.

 

 

 

 

 



Ecologie,  Economie, Environnement, Emploi

 

« AGIR »

Action Globale Innovante pour la Région

 

Nous avons eu l’occasion de relater dans des numéros précédents comment lors de la campagne des régionales en 2004, le PS et Les Verts avaient négocié le principe de dépenser 1 euro pour le programme ITER (recherche sur la fusion de l’atome) et 1 euro pour  les énergies renouvelables et l’écodéveloppement.

Edgar avec Richard Loiret avaient joué un rôle éminent dans cette négociation. A ce jour c’est 70 millions d’euros qui vont être affectés aux énergies renouvelables et donc au programme AGIR.

Ces négociations préélectorales ont eu du mal à devenir réalité dans la mesure où les principaux initiateurs ne sont plus membres des Verts et partagent les idées du mouvement « Altermondialisme et Ecologie ».

C’est donc à mi-mandat que le programme Action Globale Innovante pour la Région (AGIR) voit le jour amputé par la Vice-présidente Verte Annick Delhaye de la partie « Ecodéveloppement ».

Nous reviendrons dans d’autres numéros sur cette question.

 

Ce programme comprend six orientations principales 
AGIR avec les territoires (version édulcorée de l’Ecodéveloppement).

AGIR par l’exemple. Montrer concrètement qu’il est possible de changer les méthodes existantes.

AGIR avec les filières. Développer des filières économiques : photovoltaïque, solaire, bois….

AGIR pour le bâtiment. Par exemple lancer l’opération 100 gîtes pour un tourisme durable.

AGIR pour le futur. Lutter contre le changement climatique et sauver la planète du réchauffement.

AGIR pour les particuliers. Donner les moyens d’information et financiers pour inciter à agir écolo.

 

« AGIR » à Villars-sur-Var

Le 20 juillet des élus et le service administratif villarois recevaient la Chef du Service Environnement à la Région. M. le Député C.A Ginésy avait dépêché un chargé de mission du Pays Vallée d’Azur Mercantour. M. le Conseiller Général R. Gilly était représenté par un élu de La Tour  : M. Nicolino.

Les présents ont écouté attentivement les explications de Mme Flahaut et ont décidé d’approfondir le dossier AGIR afin de pouvoir se lancer dans le dispositif « d’appels à projets ».

Pour Villars-sur-Var, il s’agit de poursuivre les actions déjà entreprises et d’approfondir sa démarche environnementale qui fait de cette commune un exemple dans les Alpes-Maritimes.

 

Maison de l’Environnement Ville de Nice

 

 

Le 22 juin 2007, Edgar était invité à venir développer la politique de la Région en faveur de l’environnement. Accompagné par une technicienne régionale il a pu expliquer que la Région ne se contente pas de penser et parler environnement.

 

 

 

En fait, il s’agit de mettre en place des politiques qui ont des retentissements sur des secteurs économiques en émergence et donc d’aider à la création d’emplois nouveaux, et ce alors que les secteurs tertiaires connaissent une nette régression.

 

 

 

La ville de Nice était représentée par l’Adjoint à l’environnement, et le Conseil Général par le responsable technique aux énergies renouvelable M. Pouillot. De gauche à droite, Edgar Malausséna et Marc Lafaurie Adjoint à l’environnement de la ville de Nice.

 

 

 


Créer de nouveaux emplois

En effet, les techniques dites « modernes » vont supprimer des centaines de milliers d’emplois par exemple sur les autoroutes ou dans la grande distribution. Les machines remplacent les humains.

Que ce soit dans le secteur artisanal, comme les fabricants,  les  installateurs…  ou  dans  le  secteur

commercial : diffusion dans le public de matériels qui permettent d’économiser l’énergie, ou dans le secteur bâtiment avec les éco-constructeurs, les éco-architectes, les gisements d’emplois nouveaux sont considérables. La lutte contre le chômage devrait surtout se jouer dans ces secteurs.


 

 

 

Sensibilisation et Instruction environnementale

 

 

 

Il faut donc que le public se forme.

L’instruction environnementale devient une nécessité.

 

 

 

Nous avons découvert un travail d’enfants qui montre en deux tableaux la situation de la Terre avant et  pendant  le réchauffement climatique.                                     

 

 

 

…Avant le réchauffement

        Pendant  le réchauffement…

              

 

 


 

 

 

Aménagement du Territoire

Commission Locale de l’Eau Basse Vallée  du Var

Cette Commission a pour but de mettre en place le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la Basse Vallée du Var.


Edgar y a été nommé tardivement, voici deux ans et a pu y intervenir en proposant la destruction des seuils dans le lit du fleuve, la mise en restauration de la Station d’Epuration de St Laurent du Var…

Lors de la réunion du 27 juin, il a déclaré que la France avait un retard considérable sur les questions écologiques, et qu’en tant que Président de l’ARPE il proposait une approche « empreinte écologique » qui serait la seule méthode qui permettrait un respect absolu des grands équilibres et de la biodiversité.

                                                      (à suivre page 6)



 

 

 

Commission Locale de l’Eau

Le 27 juin 2007, la Commission Locale de l’Eau s’est réunie pour : fêter ses 10 ans d’existence et l’arrêté du Préfet du 7 Juin 2007 concernant le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux de la Basse Vallée du Var.

 

 

 

Parmi les personnalités : Marc Laufaurie Président de  la Commission , Alain Frère Vice-président du Conseil Général, de nombreux Maires, des élus, des scientifiques, des associatifs…                            
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