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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 16:17

 


Zoom sur UTOPIA

 

UN MOUVEMENT TRANS-PARTI QUI (D)ETONNE !

 

C

e mouvement trans-parti, est né en 2003 au PS, et en 2006 chez Les Verts. Utopia travaille à « l’émergence d’une gauche d’avant-garde fondée sur une identité écologiste, altermondialiste et antiproductiviste capable de transformer la société, de porter de nouveaux idéaux et de les réaliser ».

Ce mouvement très original émerge très lentement puisqu’au dernier Congrès du PS au Mans, il n’avait recueilli que 1,2 % des voix des délégués.

Franck Pupunat, son porte-parole, qui siège au conseil national du PS, n’a pas été découragé par ce score.

Il a réussi à rassembler, depuis, des équipes dans le monde associatif, dans le monde intellectuel…

A

insi, Utopia a développé un cycle mensuel de conférences avec des chercheurs et des universitaires. Sa réflexion, soutenue du vivant d’André Gorz, s’est affinée et se trouve maintenant exposée dans un manifeste publié ce printemps avec un avant-propos de celui-ci.

L

 

a contribution présentée en vue du prochain congrès du PS à Reims démontre une maturation importante.

On y trouve la condamnation du :

-         « dogme de la croissance »,

-         « dogme de la consommation »

-         de « la centralité de la valeur travail »,

Ces trois thèmes étant considérés comme la « triple aliénation » qui constituait déjà le socle de la critique utopienne au congrès du Mans, a pris un tour nettement anticapitaliste.

 

Le capitalisme en « question ».

Le mot « capitalisme » était cité quatre fois dans la contribution de 2005.

Désormais il apparait vingt-neuf fois avec des affirmations du genre :

« Il n’existe pas de bon capitalisme » y lit-on. « C’est un système politique, un système économique, un système social qui régit la quasi-totalité des différentes sphères de la vie des individus ».

 

Le capitalisme doit-être dépassé.

Utopia, s’engage fortement à  travailler au « dépassement » du capitalisme en proposant un « alterdéveloppement », et ce, à condition d’affirmer hautement qu’il s’agit d’une « rupture culturelle qui affiche clairement le primat du politique sur l’économique ».

C

ertains, à la gauche du PS, regardent désormais avec intérêt certain cette  tentative de synthèse des préoccupations écologiques et sociales., que d’autres ont tentés sans succès chez Les Verts. On parle de Laurent Fabius…

La contribution est précautionneuse par moment, mais d’autres textes d’Utopia définissent une orientation radicale qui se trouve être « en rupture avec la vision social-démocrate ».

 

Non à la social démocratie ?

Franck Pupunat a présenté sa contribution, le 2 juillet, devant le conseil national du PS. Le journal Politis écrit : « Les socialistes présents ne l’auront guère entendu dénoncer le fait que le PS ait : « renoncé depuis longtemps à changer en profondeur la société » et « se contente aujourd’hui de proposer des mesures à la marge, des mesures qui rafistoles, sans remettre en cause le système qui crée les injustices ».

Sans doute que l’écoute n’a pas été au niveau de l’innovation, mais cela a été dit et semble plutôt inédit dans le contexte actuel.

Citons avec délice l’exergue de la contribution d’UTOPIA : « Ils ont échoué parce qu’ils n’avaient pas commencé par le rêve ».

 

Utopia et le nucléaire 

« Il est urgent de s’opposer et de stopper les projets de toutes nouvelles centrales en France et dans le monde, et notamment l’EPR »  déclare ce courant « transparti » dans un communiqué. Publié à quelques minutes de départ de la manifestation antinucléaire parisienne, celui-ci estime que : « le programme nucléaire français (…) ne constitue pas une solution de long terme à la crise énergétique mais une fuite en avant périlleuse ».

 

Il signale aussi que : « dans le cadre de sa contribution à la préparation du Congrès de Reims, Utopia appelle le Parti socialiste à prendre ses responsabilités et à privilégier un scénario fondé sur la sobriété, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables » pour « une sortie du nucléaire à l’horizon 2030 ».

 

 

« Sortir Du Nucléaire » a besoin de nous.

Envoyez vos dons 9 rue Dumengue. 69 317 Lyon Cedex 04.

 

 

Campagne nationale du réseau SDN.

Ø    Certains déchets produits par les centrales nucléaires sont dangereux pendant des centaines de milliers d’années.

Ø    Les centrales nucléaires rejettent on seulement des éléments radioactifs, mais aussi des tonnes de produits chimiques nécessaires à leur fonctionnement.

Ø    L’extraction de l’uranium empoisonne l’environnement et les populations.

Ø    Comme le pétrole, l’uranium s’épuise.

Ø    Promouvoir la construction de centrales nucléaires, c’est aggraver la prolifération d’armes atomiques à travers le monde.

Ø    Les centrales nucléaires sont des cibles idéales pour les organisations terroristes.

Ø    Les séismes sont un danger majeur pour les centrales nucléaires.

Ø    Le nucléaire n’est pas une solution au dérèglement climatique, mais il en subit les conséquences.

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