La France aime le Niger et son uranium
Au Niger, la mine d’uranium géante exploitée par Orano pour les centrales nucléaires françaises est sous la menace du terrorisme, de la pollution et des changements politiques.
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L’ex-Areva exploite un vaste gisement du précieux minerai, dans une région sous haute vigilance, car soumise au terrorisme et au sentiment antifrançais qui s’accroît partout au Sahel.
La filière nucléaire française soumise à l’étranger ?
Cela pose la question de l’indépendance de la fière nucléaire de la France. En effet la France ne produit pas d’uranium.
Elle est donc dans l’obligation d’en acquérir à l’étranger ou de s’en procurer dans ces pays comme le Niger par l’intermédiaire d’entreprises en particulier françaises comme l’ex Areva devenue Orano.
La France est donc dépendante de l’étranger et des aléas politiques qui peuvent agiter certains pays. Cinq pays fournissent la France en uranium, dont le Niger qui se place au 3ème rang avec 17600 tonnes en 2022. Si le Niger ne fournit plus la France il faudrait se tourner probablement vers le Kazakhtan qui produit 46% de l'uranium mondial...
Indépendance : le nucléaire ou les renouvelables ?
C’est pourquoi l’accroissement du parc nucléaire français est peut-être illusoire si les sources d’où provient l’uranium se tarissent et même si les nouvelles technologies demanderaient moins d'utilisation d'uranium.
Seules les énergies renouvelables produites sur le sol français sont à l’abri des soubresauts internationaux.
Il faut donc investir beaucoup plus dans les renouvelables et progressivement parvenir à notre indépendance énergétique.
