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17 avril 2020 5 17 /04 /avril /2020 03:31

Il nous arrive d’entendre que nous allons chercher bien loin dans l’histoire d’autres pandémies, comme la peste, le choléra, la grippe espagnole, que sais-je encore…

Dans un précédent article, je m’étais permis de faire un historique plutôt dramatique des ravages plus récents comme : le sida (38 millions de morts depuis le début de la maladie), le paludisme (500 000 morts par an), la pollution (70 000 morts annuels en France, et 1.4 millions annuels en Chine), la canicule (entre  15 et 20 000 morts en France)….

 

Hélas d’autres épidémies, ressemblant fortement au Coronavirus ont frappé le monde en 1957 et en 1969. Et là, non plus, nous ne remontons pas aux lointains siècles passés.


 

La grippe asiatique. En 1957, le monde connaît une pandémie nommée « grippe asiatique ». Des familles entières vont rester couchée presque sans possibilité de se lever pendant plus de 15 jours. Cette « grippe asiatique » fera 100 000 morts rien qu’en France et plus de 2 millions de morts dans le monde.


 

La grippe de Hong Kong. En 1968/69/70, à nouveau venue d’Asie, la « grippe de Hong Kong » frappe le monde. Elle va faire 40 000 morts en France et 1 million de morts dans le monde.

 

Des leçons à tirer ?

La première est que les épidémies n’ont pas de frontières.

La deuxième est qu’au fur et à mesure que la mondialisation progresse, les épidémies se transforment en de gigantesques pandémies.

La troisième, montre que dans nos sociétés développées, où les écosystèmes sont détruits et où les porteurs sains immunisés diminuent (cf le médecin explorateur Jean-Louis Etienne), il ne resterait plus que deux volets complémentaires à mettre en pratique, à savoir :

  • Les politiques sanitaires préventives pour anticiper les risques de maladies généralisées,
  • Les pratiques d’écodéveloppement de production et de consommation pour contrer ces tendances mortifères...

 

Et là, nous en revenons sur la logique des économies soutenues et portées par des dirigeants politiques, pour qui les rémunérations des actionnaires sont la base de la dynamique d’une croissance sans fin. Cette logique se traduit par :

  • Des baisses systématique des impôts et taxes pour les ultras riches et leurs sociétés.
  • Des pressions sur les salaires pour que la répartition des richesses soit de plus en plus profitable à la rémunération des capitaux
  • Des compressions continues des dépenses de santé. Il n’y a qu’à se pencher sur l’effondrement des médecines scolaire et du travail pour en être convaincus. La crise hospitalière dans les grands pays dits développés est arrivée au bout de son dramatique chemin...!

C’est pour quand le nouveau monde où l’économie, le social et l’environnement se marieront harmonieusement ?

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