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27 mars 2016 7 27 /03 /mars /2016 18:49

 

 

Quand Lula voulait le changement de société.

Quand Lula était le leader du Parti des Travailleurs, il préconisait un bouleversement important de la Société brésilienne.

Le résultat on le connait, il fut battu aux élections présidentielles, car le peuple brésilien majoritairement ne voulut pas tenter le changement radical, c'est à dire une nouvelle politique économique de répartition des richesses entre le capital et le travail, au profit du travail.

 

Quand  Lula fut élu Président du Brésil​

Le peuple brésilien majoritairement ne voulut pas d'une révolution profonde de cette immense société.

Lula fort de sa capacité de bon négociateur syndical pratiqua une politique de collaboration et de compromis avec le monde patronal.
Ainsi il dégagea des marges de manœuvres pour appliquer un programme social que jamais le Brésil n’avait connu.

 

Lula au pouvoir ne  toucha pas aux structures économiques et accepta des mesures économiques libérales.

Cependant profitant de la bonne santé économique mondiale, il réussit néanmoins à donner aux millions de pauvres de son pays de nouveaux moyens pour sortir de la pauvreté et ainsi on put voir enfin des enfants d’ouvriers ou de paysans accéder à l’Université.

 

Quand  Lula céda la place à Dilma Roussef.

Quand Lula quitta le pouvoir, la conjoncture économique avait tourné.

La crise mondiale, la chute des matières premières…ne permettaientt plus de poursuivre cette politique de redistribution, à la marge…

 

Quand Dilma Roussef exerça le pouvoir.
Quand  Dilma Rousseff arriva au pouvoir la politique de conciliation de Lula avec les classes dominantes ne pouvait plus fonctionner, car la crise devenait de plus en plus dure au Brésil...comme ailleurs

Les secteurs patronaux n'ont maintenant plus de raisons de concilier avec la gauche au pouvoir, puisque le rapport de force politique penche maintenant vers eux.

Il faut dire que les erreurs de gestion (coupe du monde football 2014) et les politiques douteuses concernant les « amis des amis », en ont rajouté une couche.

 

Conclusions.

Les gauches quand elles arrivent au pouvoir et qu’elles se coulent dans le moule politique et économique de ceux qu’elles ont critiqués, ne tiennent pas longtemps au pouvoir et finissent par détourner leurs partisans.

Dès que la croissance ne permet plus une redistribution « à la marge » c’est l’effondrement, nous le savions, mais il est bon de rappeler...

 
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