Quand Lula était le leader du Parti des Travailleurs, il préconisait un bouleversement important de la Société brésilienne.
Le peuple brésilien majoritairement ne voulut pas d'une révolution profonde de cette immense société.
Lula au pouvoir ne toucha pas aux structures économiques et accepta des mesures économiques libérales.
Cependant profitant de la bonne santé économique mondiale, il réussit néanmoins à donner aux millions de pauvres de son pays de nouveaux moyens pour sortir de la pauvreté et ainsi on put voir enfin des enfants d’ouvriers ou de paysans accéder à l’Université.
Quand Lula quitta le pouvoir, la conjoncture économique avait tourné.
La crise mondiale, la chute des matières premières…ne permettaientt plus de poursuivre cette politique de redistribution, à la marge…
Les secteurs patronaux n'ont maintenant plus de raisons de concilier avec la gauche au pouvoir, puisque le rapport de force politique penche maintenant vers eux.
Il faut dire que les erreurs de gestion (coupe du monde football 2014) et les politiques douteuses concernant les « amis des amis », en ont rajouté une couche.
Conclusions.
Les gauches quand elles arrivent au pouvoir et qu’elles se coulent dans le moule politique et économique de ceux qu’elles ont critiqués, ne tiennent pas longtemps au pouvoir et finissent par détourner leurs partisans.
Dès que la croissance ne permet plus une redistribution « à la marge » c’est l’effondrement, nous le savions, mais il est bon de rappeler...