La théorie du cerveau.
Une autre approche, situe l'évolution de l'homidé et donc de l'humanité dans le "cerveau" et le développement de son volume et de sa diversification.
Ainsi, selon cette approche, par exemple, la notion de sépultures et de cimetières, n'a pu apparaître que lorsque "l'homonidé" a succédé à l'australopithèque. L'homonidé aurait donc pu organiser le culte des morts grâce à un cerveau plus grand et plus évolué que celui de l'australopithèque.
Une découverte renversante concernant le cerveau.
Voici qu'en Afrique du Sud, des archéologues découvrent une grotte ultra protégée, datant de 190 millions d'années et dans lequel ils mettent à jour des ossements hybrides entre les "australopithèques" et le genre "homonidé".
Ils constatent que la forme du cerveau enfoui et dégagé se rapproche du notre, alors que le volume est quasi identique à celui du chimpanzé.
Ainsi avec un cerveau présumé incapable de parvenir à l'abstraction de la vie et la mort, avec son corolaire du culte des morts, un "genre vivant", situé au confluent de l'australopithèque et de l'homnidé, a pu voici 190 millions d'années, parvenir à ce grand degré d'abstraction.
Une nouvelle théorie qui nous rappelle quelque chose.
Suite à cette découverte des savants en arrivent à dire que le mouvement de l'évolution globale vers l'homme actuel, ne s'est pas fait de l'intérieur du corps de l'homme vers l'extérieur (du cerveau vers le monde), mais de l'extérieur vers l'intérieur (du milieu vers le corps et donc vers le cerveau).
En effet, le "milieu", "l'environnement" est :
° Tellement diversifié,
° Tellement en mouvement,
° Tellement en transformation permanente
que ce sont les rencontres entre une organisation vivante et sociale avec son milieu qui engendrent des évolutions totalement inattendues (ex : un cerveau archaïque capable de créer un culte : celui des morts) et font cohabiter des "genres vivants" qui selon les théories jusqu'à ce jour nous laissaient croire qu'ils s'étaient succédés dans le temps.
Et cette nouvelle théorie rejoint celle de Marx qui écrivait : "Je ne connais qu'une seule loi : celle de l'inégal développement".
Les philosophes se réclamant de lui (Lucien Sève par exemple), pour qui la vie sociale organisée de nos lointains ancêtres, jusqu'à nos jours, peut expliquer l'évolution progressive du cerveau et ses capacités d'abstraction.
Comme l'on disait souvent il y a quelque décennies : "C'est dialectique".
Nota : Il faudrait des textes beacoup plus importants que celui-ci pour bien étayer ces approches.