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3 mars 2013 7 03 /03 /mars /2013 04:10

 

SalOn Biogee à Villars-sur-Var 06

 

SAMEDI 4 MAI

ET

DIMANCHE 5 MAI 2013

 

BIEN-ÊTRE – NATURE VÉGÉTARISME

Villars--sur-Var-006.JPG 

 

MarchÉ biogÉe Les professionnnels exposent :


Association ARBRE

Association de la protection des animaux de la ferme.

Association Lumière du Sud (Reiki, Shiatsu).

Ferme La Colomba :

légumes bio, safran, miel, pollen pains d’épices.

Maraîcher Bio Leali Loris.

Foresta avec un chalet écologique.

Couscous Végétarien.

Ayurvedique Spa à la Valorette Tournefort.

Boulanger bio.

Confitures et pâtes de fruits bio et non bio.

Vin Bio Italien/Français.

Produits de soins de pieds Beate Lauterbach.

La Garance Voyageuse.

Plantes bio Sophie Thisse (producteur bio).

Petits fruits rouges Evelyne Abadir

(producteur bio).

Cristaux naturels.

Huiles essentielles, hydrolats, cosmétiques C. Cotterau (producteur bio).

Permaculture, Massages, Macérations & gemmologie Paul Hoch et Patricia (producteurs bio).

Vêtements bio.

Livres & BD : thèmes (philosophie, jardinage, bien-être, végétarisme).

Les Lamas du Soleil.

Les brebis de la Ferme des Cluots ( ?).

Bijoux avec des vraies pierres (Christine de Tournefort).

Nicole Kretchmann (Nourriture et santé – livres et atelier).

Entreprise Marchal éco-électricité.

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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 06:35

L’écologie : du pouvoir d’achat en plus, du pouvoir de vivre en mieux

L’affaire du cheval qui se transforme en bœuf entre la Roumanie et Castelnaudary n’est pas une simple affaire d’étiquette et de traçabilité. Elle illustre non pas les fraudes ou les scandales du système productiviste mais ses fondements les plus délétères.

La réduction de la part de l’alimentation dans les budgets familiaux (due pour les plus modestes à l’explosion des autres postes comme le logement) et l’idée que « l’alimentation ne doit pas couter beaucoup ».

L’énorme pression de la grande distribution sur les marges, le business agroalimentaire qui comprime le paysan et le contraignent à une productivité de court terme par la chimie, la mécanisation à outrance et le surendettement.

L’industrialisation de toute la chaîne, la standardisation des produits, la perte de diversité, le gaspillage généralisé, les déséquilibres nutritionnels, l’explosion des distances et l’apparition d’autres intermédiaires, légaux ou non qui prennent leur dime sur tout le circuit…

In fine, la spéculation sur les matières premières…

Ainsi sont générés dans une boucle folle d’énormes coûts : La dégradation de la santé de tous, des dommages irréversibles à la terre, des emplois déstabilisés…

Il est temps de sortir de ce cercle vicieux et de considérer que l’alimentation, comme le logement, l’éducation et la santé, sont les biens élémentaires les plus précieux dont l’accès à tous est l’absolu devoir des gouvernants.

Les écologistes ne sont pas les seuls à avoir indiqué la direction et par exemple : favoriser le commerce de proximité et non l’implantation de grande surface ; encourager les circuits courts ; donner la priorité à l’agriculture biologique et aux produits de terroir à forte valeur ajoutée ; réduire massivement les pesticides et la nourriture bourrée de chimie pour les animaux ; aider les agriculteurs sur des critères de qualité plus que de quantité ; rattraper le retard français en matière de jardins ouvriers et d’autoproduction ; réserver les espaces périurbains à l’agriculture maraichère, à la transformation et aux petits abattoirs. Donner une compétence alimentation aux agglomérations.

Des milliers de réalisations sont la base sur laquelle peut se construire une nouvelle politique cohérente.

Étendues dans le cadre du plan de soutien à la compétitivité de l’économie française, elles produiront dans des délais assez rapides des gains significatifs de pouvoir d’achat, des emplois non délocalisables, un plus en terme de qualité vie, de sérieuses économies sur les dépenses de santé.

Qui ne voit là les objectifs affichés par le gouvernement ?

Le ministre de l’agriculture a fait quelques pas sur la bonne voie, il peut compter sur les écologistes pour l’appuyer dans un changement de cap bien plus radical encore.

Jacques Archimbaud

Secrétaire national adjoint d’Europe-Ecologie Les Verts

Commentaires blog E. Malausséna :

Comme quoi on peut très bien raisonner et ensuite approuver son contraire en soutenant  "la compétitivité" qui est justement à l'origine des tares du système.

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 03:44

Qui est donc l'illustre Michel Serre ?

 

"Le but de l'instruction est la fin de l'instruction, c'est-à-dire l'invention".

BIOGRAPHIE MICHEL SERRES

 

 

Fils de paysan, il entre à l’Ecole navale en 1949 et à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm en 1952, où il obtient l’agrégation de philosophie en 1955.


De 1956 à 1958, il sert comme officier de marine sur divers vaisseaux de la Marine nationale : escadre de l’Atlantique, réouverture du canal de Suez, Algérie, escadre de la Méditerranée.


Michel Serres soutient sa thèse de doctorat en 1968 puis enseigne la philosophie à Clermont-Ferrand, Vincennes, Paris I,et à tanford University.


Dans ses nombreux ouvrages, il s’intéresse entre autre à l’histoire des sciences (‘Hermès’, 1969-1980).

Sa philosophie, s’adressant autant à la sensibilité qu’à l’intelligence conceptuelle, cherche les jonctions possibles entre les sciences exactes et les sciences sociales.

 

Il est élu à l’Académie française en 1990 et est commandeur de la Légion d’honneur. Epistémologue rigoureux, il n'en est pas moins soucieux d'éducation et de diffusion du savoir.

 

Il est notamment l'auteur du "Tiers instruit", ainsi que d'un grand nombre d'ouvrages visant à la vulgarisation du savoir scientifique.

 

 

Michel Serres

A la question : "La crise est-elle bientôt finie ?"   

 Michel Serres répond :

La crise financière, c'est probable.

Je ne suis pas un économiste, ni un spécialiste de la finance, mais ce que je vois, c'est le tableau global.

On ne parle que d'économie!

Une campagne électorale, ce n'est que ça : l'emploi, la dette, le budget !

Elle a envahi la totalité de la discussion publique.

Or notre monde traverse une phase de changements gigantesques.

Comme on est obnubilé par l'économie, on ne pense la crise qu'en termes économiques, mais il y a tellement de choses plus importantes qui nous mettent en crise!

Cette crise d'ailleurs, c'est principalement le malaise dans nos têtes devant les immenses changements qui sont à l'œuvre.

Que pensez-vous de cette déclaration de Michel Serres ?

 

A la question "Quand situez-vous cette bascule " ? 

 Michel Serres répond :
Précisément au milieu des années 1960.

En 1965, 1966, on ne se souvient plus de cela aujourd'hui, mais il y a eu des révolutions agricoles dans beaucoup de villes françaises.

Il y a eu des morts à Rodez, à Quimper, à Millau.

La paysannerie s'apercevait tout d'un coup qu'elle changeait de monde.

Au même moment, l'Église catholique a fait son aggiornamento, avec le Concile. Et puis il y a eu la révolution étudiante, en 1968, mais c'est la dernière des trois secousses.

Il y a donc eu un premier tremblement de terre à cette période-là. Il a précédé le vrai tremblement de terre, celui des années 1980, avec l'arrivée des nouvelles technologies. 

Que pensez-vous de cette déclaration de Michel Serres ?

 

Michel Serres et le nouveau monde vers lequel on bascule :

 

Serres : "Ce n'est pas une crise, c'est un changement de monde"

"Préparez-vous à basculer dans un nouveau monde.

Un monde où l'avenir appartiendra à "Petite Poucette", ce "nouvel humain" identifié par le philosophe Michel Serres, dépendant du clavier de son téléphone ou de son écran d'ordinateur.

Un monde marqué par l'allongement de la durée de la vie, grâce à des molécules agissant sur le vieillissement et auxquel travaille une foultitude de laboratoires, de Bâle à Boston.

Un monde qui verra la vie en numérique.

Chaque produit ou presque pourra se connecter à Internet grâce à des puces intelligentes.

Ces nouveaux appareils alimenteront les "big data", ces millions de données qui viendront régir nos vies, aussi bien à l'hôpital que dans les embouteillages des mégapoles de demain"....(paru dans le JDD).

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 04:55

Réponse à un ami qui m’est cher.

Le précédeCOMPOST-FEV-2012-VIRE-VAR-002.JPGnt dossier OM, sur mon blog ne traitait pas seulement des déchets Verts.

La « stabilisation des prix » annoncée dans cet article est l’aboutissement de 14 ans de travail acharné qui s’est traduit par l’installation d’un centre de tri-compostage dans la zone du Broc (unique en France), grâce à une alliance intelligente avec R. Velay qui a su convaincre l’ancien président du CG 06 C Estrosi.

Il en a fallu de la ténacité pour convaincre et vaincre les divers services, les divers politiques, on ne peux même pas l’imaginer.

Il en a fallu de la ténacité pour vaincre les lobbys de l’incinération qui sont contre ce procédé qui leur enlève des milliards de bénéfices.

Il en a fallu des réunions, y compris à Massoins dans le 06, pour démontrer le bien fondé du projet.

x-004.jpgEt ensuite, tout a été récupéré par les Partis classiques, et je suis entré dans l’oubli y compris à la « première pierre », car il n’est pas bon d’être un rebelle et de ne pas vouloir à tous prix changer ses idées, et ce, contre un poste de Conseiller Régional.

Ce travail, harassant, de longue haleine en faveur de la nature et de la santé de chacun, n'a pas été une simple petite parenthèse insignifiante. Au contraire, nous avons montré qu'avec du courage politique on pouvait faire aboutir des projets voués à l'échec au départ.

Pour en venir aux déchets Verts, seulement.

Tout n’est pas encore parfait, loin s’en faut.

Les règlements en la matière sont contradictoires et l'interdiction de brûlage, sans explications et sans moyens, est source de conflits.

Nous avons eu quelques désaccords avec M. R. Velay, président de la CCVA qui a fait refuser les subventions pour les composteurs individuels par le CG, car il avait décidé que tous les déchets verts devaient partir au SMED dans la plaine du Var, au Broc, ce qui au départ pouvait s'expliquer.

COMPOST-FEV-2012-VIRE-VAR-003.JPGOn s’est débrouillé quand même à Villars, puisque l’on doit être une des rares communes de notre taille, dans les AM, a avoir vendu à peu près 100 composteurs à nos habitants,  et ce à des prix très bas,  pour justement fabriquer de l’engrais naturel (humus) et éviter de polluer,:

1° L’air par brûlage.

2° Les sols par épandage d’engrais chimiques qui sont la honte de notre civilisation.

On me dira que l’on nous demande de ne pas polluer alors que d’autres ne se gênent pas.

Je ne suis pas certain que cette approche soit correcte, car avec ce type de raisonnement, on en revient à dire que : « Puisque certains donnent le mauvais exemple, pourquoi faire soi même des efforts ? »

J’estime qu’il ne faut rien attendre des grands colloques internationaux et que nous avons chacun le devoir citoyen de protéger la santé de nos proches et surtout de nos petits.

COMPOST-FEV-2012-VIRE-VAR-005.JPGAvec le système de compostage individuel on peut traiter plus de 80 % de nos déchets verts des jardins, facilement, ce qui est déjà une belle performance.

De plus, à titre non pas public, mais à titre privé on peut utiliser des matériels pas très chers, comme les broyeurs électriques de différentes tailles.

En tant que particuliers, nous en avons acheté un broyeur « moyen », et nous nous débrouillons fort bien.

Pour des branches plus grosses c’est plus difficileCOMPOST-FEV-2012-VIRE-VAR-009.JPG en effet, mais séparées du reste des déchets verts, on peut soit les débiter, soit si l’on possède de l’espace, après les avoir débitées, les laisser pourrir en les entassant par exemple.

Il arrive parfois que certains produits ne se décomposent pas facilement.

Certains disent, par exemple, que la feuille de chêne n’est pas « compostable » facilement.

Vrai.

Mais si on la broie avec le reste des déchets verts et qu’on la laisse « mûrir » avec les autres parties de ces déchets (verts mélangés aux déchets de cuisine) et bien, on y arrive.

C’est seulement un peu plus long, mais les micros organismes et  les bactéries, sont capables de tout digérer, la nature est faite pour cela et le faisait très bien avant l’arrivée de l’homme sur terre.

° Bien sûr, il peut y avoir des feuilles beaucoup plus difficiles à traiter.

° Bien sûr qu’il se peut qu’en l’état de nos outillages on soit obligé quelquefois de brûler et donc de produire de la cendre « carbonée ».

Mais n’oublions pas que sur les sols calcaires, il n’est pas nécessairement bon d’y rajouter le carbone issu du brûlage.

Ainsi, le compost de nos jardins, s’il est bien équilibré en azote (feuilles et herbes) et en carbone (branches) est un merveilleux produit naturel, à condition de ne pas essayer de le forcer par des procédés trop industriels à « mûrir » très vite.

Nota 1 : J’expliquerai dans un prochain courrier pourquoi je suis contre le texte qui interdit de brûler, sans donner aux collectivités les moyens de faire autrement.

Nota 2 : Il va falloir se mobiliser très fort, car la déchetterie de Villars pourrait être bientôt fermée, car ne répondant pas aux normes exigées.


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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 07:38

Cette phrase, nous l’avions écrite voici 3 ans dans la Villarelle, notre journal municipal.

A cette époque peu de monde semblait nous donner raison.

Méthode qui finit par stabiliser les prix !


30-Le-hangar-de-tri-1-.JPG

Centre de tri compostage du Broc

 Malgré les achats de conteneurs, malgré l’acquisition de nouveaux véhicules, malgré le coût du travail, malgré tout cela, nous sommes en train de démontrer que le tri-compostage permet progressivement de stabiliser les prix.

 

 Pourquoi les prix se stabilisent ?

Parce que, malgré de grandes carences, une grande partie des habitants de nos vallées trient bien, chez eux.

Parce que ce tri est déposé dans des conteneurs différents dans les quartiers.

Parce que la communauté de communes dispose de deux déchetteries, à Puget-Théniers et à Villars.

Parce que dans quelques communes sont acquis des composteurs individuels           

Parce que tous ces tris successifs, facilitent le travail du centre de tri-compostage du Broc qui regroupe des communes des vallées de la Vésubie, de la Tinée, du Moyen et Haut Var, de l'Estéron...et traite la presque totalité des matériaux comme les papiers, les cartons, les produits ferreux, des plastiques, du verre...  

Composteurs individuels à Villars/Var

2_Les_composteurs.JPG

Ce syndicat, dirigé par Robert Velay, a appliqué les méthodes espagnoles que nous avions découvertes en Espagne.

Parce que les matières bien triées sont en très grandes parties revendues (bois, ferraille,

Parce que le centre de tri-compostage du Broc produit, avec ses panneaux photovoltaïques, 50 % de son énergie.


Parce que grâce à des colloques, des conférences…l’éducation sur ce sujet a bien progressé.

 CAUE-conf-dechets-29062010-005.JPG

Ci-contre photo conférence déchets au CAUE.

Pourquoi plus écologique ?

Sans cette méthode décrite ci-dessus, toutes ces matières auraient terminées soit dans des incinérateurs, soit dans des centres d’enfouissement techniques, polluant l’atmosphère et les sols.

Sans cette méthode, on brûlerait les « matières humides » et on n’obtiendrait pas du compost qui est une matière tellement plus naturelle que les engrais chimiques.                        

Production de compost à Almagro en Espagne

Mrs. Brémond, Velay, Clerissy, Malausséna...

 

DSCF0075.JPG

Nous sommes sur le bon chemin, mais celui qui reste à faire doit porter sur nos façons de produire nos façons de consommer, nos façons de traiter nos déchets verts...

Malausséna Edgar. Maire de Villars/Var Délégués régional à la gestion des déchets ménagers 1998/ 2010.

Quelques chiffres intéressants.

1° Déchets ménagers et assimilés produits annuellement en France : 22 millions 500 tonnes, soit  22 500 000 000 kg/an.

2° Chaque français produit en moyenne 350 kgs/an par habitant.

3° Nombre de kgs produit en moyenne par une famille de 4 personnes : 1 400kg/an.

4° Prix d’un kg déchets ménager pour une famille de 4 personnes à Villars : 173€/1 400kg = 0.123 centimes/€

 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 05:29

Démographie galopante et écologie

Beaucoup de  nos contemporains établissent un lien direct entre dépérissement de la planète et démographie galopante.

La démographie galopante des pays pauvres ou en voie de développement est considérée comme coupable de la destruction des sols, de la pollution généralisée, de la surpêche...

C’est très souvent une vue très occidentale, qui exprime aussi la crainte de l’envahissement de la planète et de nos pays par une population trop nombreuse.

Il me semble intéressant de s’y pencher de plus près.

Si l'on regarde dans l'histoire on se rend compte que ce n'est pas toujours le nombre qui provoque la destruction et inversement.

Par exemple, les peuples de mésopotamiens n'étaient pas très nombreux. 

Mais leurs façons d'utiliser les sols, les espaces, l'eau, les a conduits à l’abandon de nombreuses terres et à la mise en jachère de bonne terres. 

Pour un certain nombre d’historiens c’est l'utilisation outrancière de l'irrigation qui a fait remonter les sels minéraux (processus de salinisation) du fond des sols qui est la cause profonde du déclin de cette civilisation.

Inversement, les Indiens d'Amérique étaient très nombreux, sur des espaces plus vastes. 

La preuve ?

Les migrants européens avec leurs rêves de conquêtes, de pouvoir sur la nature en ont fait disparaître plus de 200 millions (curieux d'ailleurs que l'on parle toujours du goulag et presque jamais de ce massacre généralisé que fut la conquête des Amériques).

 Or les indiens vivaient en professant des idées contraires, à celles de nos civilisations qui se veulent développées. 

Cette civilisation maintenait tous les grands équilibres, respectait la biodiversité qui permet la reproduction de la vie sur terre, sous toute ses formes...

Les indiens ne prenaient jamais plus à la nature que ce qu'elle pouvait donner. 

Ils respectaient ce qu'ils appelaient "La Terre Mère", comme le professe actuellement Evo Moralès, cet indien parvenu au pouvoir en Bolivie et qui nous donne à réfléchir sur les dérives de nos civilisations.

http://www.celsias.com/media/uploads/admin/evo-morales2.jpg   

Voir sur le site d’Evo Moralès sur google.

Donc les vraies questions sont celles qui ont été traitées lors de notre information et formation à la permaculture à Villars la semaine dernière, à savoir :

Respectons les cycles naturels.

- Ne bouleversons plus les grands équilibres pour produire au point d'épuiser les sols.

- Produisons beaucoup grâce à l'entraide des plantes entre elles.

Au fait, où sont les sols les plus épuisés, les plus artificiels ?

Mais dans nos pays développés, là où la population ne parvient même plus à engendrer deux enfants pour deux adultes.

Dans ces pays, si l'on supprimait les engrais sans changer de méthodes de cultures, on mourait de faim en quelques semaines.

Et ce sont ces méthodes mortifères que les lobbys de l'agroalimentaire exportent en Inde, en Afrique... 

Ils tuent les cultures traditionnelles, développant la pauvreté et donc augmentant le nombre de naissances de manière galopante.

Car toujours la pauvreté est source d'ignorance et donc d'enfants trop nombreux à naître, car la seule richesse des pauvres, ce sont leurs enfants.

Ceux qui pillent les ressources, en priorité ce sont les grandes entreprises multinationales qui transforment la matière brute en produits finis qu'ils revendent ensuite chez ceux qu'ils ont pillés.

Ce sont elles qui suppriment les forêts originelles pour pratiquer la monoculture comme par exemple, la production d’huile de palmes.

Les exemples du pétrole, du coton, sont là aussi pour démontrer la véracité de cette approche.

Au fait, où se situent les océans qui se vident les plus  vite ?

                                                                                                                                                                          La surpêche n'est pas le fait de milliers de petits pêcheurs artisanaux, mais est due aux pratiques généralisées d'armateurs très riches, qui ont équipé des bateaux et chalutiers véritables usines flottantes.

Ceux-ci prennent tout ce qui bouge, au point que c’est en Europe et sur ses côtes qu’il faut être les plus vigilants et créer, au moins pour l’instant, des sanctuaires où les micro-organismes, les plantes et les poissons peuvent se reproduire, sous peine de disparition généralisée.

Ce ne sont pas les océans des pays pauvres qui sont les plus vides de vie et se vident rapidement. Ce sont nos océans et maintenant ceux des pays pauvres exploités par les bâteaux usines occidentaux et japonais.

Ainsi, les océans des pays pauvres sont en passe de le devenir aussi.

Pour en revenir à la démographie, on constate que chaque fois qu'un pays exploité sort de la dépendance vis à vis des grandes entreprises prédatrices, le niveau scolaire et d'éducation augmente et la régulation des naissances fait des progrès.

Cela s'appelle la "transition démographique".

Pour terminer :

Nous voyons en Espagne, en Allemagne, en Irlande, en Italie, le nombre de naissances diminuer à chaque génération et ce pour plusieurs raisons :

- Les politiques éducatives sont anciennes.

- Les politiques sociales sont proches maintenant de zéro.

- Les politiques urbaines/rurales aboutissent à la disparition de millions de m2 pour l'agriculture (voir ce qui se passe actuellement dans la plaine du Var), et les villes congestionnées noffrent plus les garanties nécessaires de l'asenceur social pour les générations futures.

 

PERMACULTURE-VILLARS-19-02-2012-011.JPGComme quoi, comme disait notre formateur à la permaculture la semaine dernière à Villars : 

C'est une affaire "en boucle" :

Ce n’est pas nécessairement la surpopulation qui est la cause de nos malheurs, mais la façon éhontée d’exploiter la nature qui produit « en boucle » la surpopulation qui elle même engendre l'exploitation de la nature.

 

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 09:43

6-PHOTO-VOEUX-2012-copie-3.jpgFORMATION

PERMACULTURE ET TRANSITION

A Villars-sur-Var

le 19 février 2012

 

L’association CULTURE POPULAIRE organise le 19 Février 2012 à Villars/Var17_La_roue_-_aubes_du_moulin_-_huile.JPG

Salle des Poilus une journée de Formation à la Permaculture et à la Transition.

Programme

8h 50 Accueil des participants et café

9h 00 Présentation et Initiation à la permaculture: Intervenant : Eric Escoffier (Lorgues)
            - Permaculture, Historique, Développement, Ethique, Principes et Stratégies.
            - Introduction au design de jardins régénératifs ou potagers des paresseux.

12h 00 Déplacement sur olivaie communale pour pic-nic et exemples de pratiques permacoles, propositions de valorisation du potentiel des oliveraies: Intervenants : Eric Escoffier et Paul Olivier Hoch (Villars Sur Var)
De la monoculture de l'Olivier à la polyculture: enherbement, lutte intégrée et bio-diversité, cultures vivrières et aromatiques, apiculture, oliveraie/verger, production phyto-sanitaire.
14h 30  Projection du Film: In transition 1.0 de ( 2009 vosf )

15h 30  Présentation de la transition, théorie, méthodes, outils. préparer sereinement l’avenir par la transition, la vallée, une communauté de destins, l'initiative de transition comme catalyseur des ressources. Intervenant : Frédéric Bœuf ( Marseille)

18h Annonce des formations en Permaculture 2012 à Villars Sur Var

Public

Cette journée est la première d’une série de formations en Permaculture qui seront dispensées à Villars Sur Var, elle concerne tout public :

- Les citoyens  désireux de connaître ou développer des connaissances dans la conception et la réalisation de lieux de vie productifs et respectueux de l’environnement.

- Les acteurs du secteur socio-associatif qui constituent le cœur des initiatives de transition.

- Les différents acteurs économiques, commerçants, artisans, agriculteurs, responsables d’entreprises, professions libérales…

- Les élus et personnes en responsabilité sur le territoire.

 

Les habitants de nos vallées ont une communauté de destin,

prenons la main !

 

Tarif Journée 15 Euros, à régler par chèque à l’ordre de CULTURE POPULAIRE ou en numéraire contre remise d’un reçu.  Attention le nombre de place étant limité, nous conseillons à chacune et chacun de s’incrire au plus vite.

Présentation des Intervenants

Eric Escoffier,  (Lorgues, 83)

Permaculteur certifié en Design

Ses activités de formation se basent la synthèse de plus de 10 ans de formations, lectures diverses et études des écosystèmes sauvages ainsi que de nombreuses  d’expérimentations de terrain en divers climats et un apprentissage direct auprès de botanistes, pépiniéristes, ethnobotanistes, écologues et pionniers (Robert Pelissier, François CouplanGérard DucerfLydia et Claude Bouguignon, Marc Bonfils, Pierre Lieutaghi…

C’est un spécialiste reconnu dans le domaine de la création de Jardins-Vergers en climat méditerranéen et un expert des plantes sauvages comestibles.

Paul Olivier Hoch, (Villars Sur Var, 06)

Permaculteur certifié en Design

C’est un spécialiste des plantes médicinales sauvages et de leurs usages, phyto-thérapeute, il est en cours de création à Villars sur Var d’un centre de permaculture référent de l’université populaire de permaculture dédié à  l’accueil de personnes  désireuses d’apprendre, approfondir ou redécouvrir les usages, la cueillette, la culture et la préparation de plantes médicinales ainsi que diverses pratiques holistiques de santé dans le cadre de la permaculture. Le centre s’appuiera sur le futur éco-lieu pédagogique de production en culture-sauvage et de transformation de plantes médicinales au domaine de la source (Gardivole).

Frédéric Bœuf , (Marseille, 13)

Permaculteur certifié en Design, Animateur initiatives de Transitions

Après une double formation universitaire en Psychologie et Droit, ce défenseur assidu de l’environnement et de la qualité de vie poursuit une spécialisation en Psychologie sociale de l’environnement, ), membre du groupe de liaison national des villes en transition, il est animateur depuis 2 ans des initiatives de transition sur Marseille (le plateau en transition, quartiers cours Julien, la Plaine et Notre Dame du Mont, animateur d’une AMAP Cours Julien et  Co-animateur du SEL de Mars ( Système d’Echange Local de Marseille), il participe aux réflexions et actions sur la création de monnaies locales.

INSCRIPTION A LA FORMATION DU 19 FEVRIER 2012

Je désire m’inscrire à la formation PERMACULTURE ET TRANSITION qui se tiendra à Villars Sur Var à la Salle des Poilus,

Je joins le règlement par chèque à l’ordre de CULTURE POPULAIRE

que j’adresse par courrier au plus tard le 12 Février à

CULTURE POPULAIRE

Chez Madame Sergent Domaine de la Source, lieu-dit la Gardivole

RD 6202 06710 Villars Sur Var

 

Pour le cas ou vous souhaiteriez régler en numéraire, ou disposer d’informations complémentaires, contacter Madame Sergent ou Monsieur Hoch

Par Téléphone  06 59 20 05 25 ou par email à contact@harmonynice.com

Le prix de la formation est destiné à couvrir les frais de déplacement, hébergement, nourriture et le cas échéant à constituer une réserve destinée aux futures formations,

Pour le cas cette somme s’avère trop élevée pour vos ressources et constitue un obstacle à votre présence, n’hésitez pas à nous contacter, nous avons prévu des invitations à cet effet.  

 

INFORMATION INSCRIT(s)

 

 

Nom/Prénom

 

Email*

 

Téléphone*

 

Ville*

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Calcul du montant du Règlement : nombre de personne(s) X 15 €

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 19:01

Chers amis proches et lointains,

 

Voici venu le temps des vœux que je vous souhaite pour 2012.

C'est le moment de :

 

Resserrer les liens avec sa famille, ses amis, ses compagnons de route, 

Faire la fête avec ceux que nous aimons,

Penser à soutenir activement ceux qui n'ont pas grand chose ou rien, 

 

Permettre à tous de disposer d’un logement, 

Sauver les terrains agricoles (ex : plaine du Var...),

Soutenir nos artisans, commerçants, agriculteurs, hébergeurs qui ne délocalisent pas, 

 

S'insurger contre les déforestations massives et la perte de la diversité biologique

Faire le petit chèque - qui additionné à d'autres - rentre dans le concert de la solidarité  humaine, 

Penser aux animaux abandonnés et sacrifiés qui n'ont pas les moyens de protester, 

 

Réclamer la poursuite d'une politique d'énergies renouvelables,

Faire le nécessaire pour lutter contre le réchauffement climatique.

Respecter l'air, l'eau, les sols, grâce par exemple à l'assainissement naturel et au tri-compostage, 

 

Développer une agriculture de qualité (bio et permaculture),

Réclamer l’égalité salariale hommes-femmes, la réduction de l’échelle des salaires, le droit à la santé,

Pratiquer au niveau local une politique d’écodéveloppement.

 

Tous ces voeux dépassent bien sûr la seule année 2012, mais il n'est jamais trop tôt pour les évoquer tous ensemble.

Bonne année à tous.

Malausséna Edgar

Maire de Villars-sur-Var.

Vice-président de l’intercommunalité.

Tel Mairie : 04 93 05 32 32

Blog : http://e.malausséna-p.over-blog-com

 

 

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 09:56

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Conférence internationale à Durban

sur les changements climatique

 Gaz à effet de serre et crise économique : mêmes enjeux

 

Au moment où se tient la conférence de Durban :

Un indien ou un chinois produit 3 tonnes de gaz à effet de serre par an.

Un américain du Nord produit 20 tonnes de gaz à effet de serre par an.

Les Américains + les Chinois + les indiens produisent 50 % des gaz à effet de serre.

L’Europe produit 11 % des gaz à effet de serre.


Nous subissons les effets des façons de produire et de consommer des générations antérieures.

Les générations futures seront les héritières de nos productions d’effet de gaz à effet de serre à cause de nos façons de produire et de consommer.

Les bourses contre la vie.

Tant que l’on maintiendra la « bourse des gaz à effet de serre », ou les droits à polluer, il n’y aura aucune possibilité de diminuer l’augmentation des gaz à effet de serre et d’empêcher le réchauffement climatique.

Tant que l’on maintiendra « la bourse des valeurs boursière » on continuera à rendre les grands actionnaires plus riches et le reste de la population plus pauvre.

Ainsi :

Les crises financières, sociales et environnementales ont la même cause : la course au profit grâce aux mécanismes d’un système libéral et productiviste incapable de gérer harmonieusement notre planète.

 

Mobilisation réussie, mais sans résultats.

A ce jour, malgré les mobilisations les peuples sont en échec, tant sur les plans économiques que  sociaux.

En effet, es plans d’austérité s’alignent les uns derrière les autres, et ont pour unique but de permettre au système d’entrer dans une nouvelle phase d’autorégulation, et de permettre le recyclage des capitaux, en imposant des politiques dites de rigueur.

A ce jour, malgré les mobilisations les peuples sont en échec sur le plan environnemental, car la crise généralisée qui secoue la planète permet de faire oublier la crise environnementale et de l’énergie.

Durban n’échappera pas à cette tendance négative.

 

S’investir localement est une nécessité.

Cela ne doit pas nous faire abandonner nos luttes locales (comme nous essayons de les mener à Villars-sur-Var) pour promouvoir une démarche globale sociale et environnementale (écodeveloppement )bien au contraire car si une hirondelle ne fait pas le printemps, le printemps disparaitra sans les hirondelles.

 

Malausséna Edgar

 

Maire de Villars-sur-Var.

Vice-président de l’intercommunalité.

Tel Mairie : 04 93 05 32 32

Blog : http://e.malausséna-p.over-blog-com

 

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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 10:30

 

Nous sommes dans la phase de pleine expansion de la mondialisation, et malgré les crises qui se suivent à un rythme de plus en plus rapide, nous pouvons constater qu’il n’existe aucun infléchissement des politiques économiques et donc des modèles qui président à cette mondialisation.

 

Il nous semble donc nécessaire de dégager une logique globale des bouleversements territoriaux qui arrivent au grand galop en France et tout particulièrement dans notre Département.

 

Il nous faudrait donc dégager des politiques concrètes et radicales sur les différents terrains                  sur lesquels nous agissons, ou allons agir.

Nous devrions nous présenter comme l’antidote des politiques d’accompagnements de la sociale démocratie qui s’écroule de plus en plus en Europe et dont le PS nous donne un exemple malheureux.

 

Concernant les Alpes-Maritimes il n’est pas inutile de dégager un découpage géographique pertinent sur lequel s’exerce le modèle dominant de développement.

Nous avons depuis de nombreuses années découpé les  Alpes-Maritimes en 5 espaces, et non pas en deux comme on nous le répète à satiété :

-         L’espace maritime.

-         L’espace côtier.

-         Les espaces intermédiaires, entre mer et montagne.

-         Les zones de moyennes montagnes

-         Les zones de hautes montagnes »,

 

L’organisation territoriale.

Les systèmes territoriaux de « regroupement », rapidement exposées ci-dessous, ont tous en commun, le fait d’avoir pour vocation d’organiser des activités socio-économico-culturelles de territoires délimités.

 

Enumération sommaire 

I. Les organisations territoriales qui ne lèvent pas l’impôt.

a)      Les syndicats mixtes à vocation unique.

b)      Les syndicats mixtes à vocations multiples :

a.      Totalement publics.

b.      Mixtes : privés et publics.

c)      Les Pays. Vocation rurale.

 

II. Les organisations territoriales qui lèvent l’impôt.

a)      Les intercommunalités à dominantes rurales.

b)      Les intercommunalités à dominantes urbaines.

c)      Les Communautés d’agglomérations (moins de 500 000 habitants).

d)      Les Communautés urbaines. (plus de 500 000 habitants).

 

e)      Les Métropoles.  


Une ville de plusieurs millions d'habitants (l'
ONU retient le chiffre de dix millions) regroupant d'importants centres de décision, de gestion et/ou de transport.

f)       Seul Paris peut être considéré comme une métropole de taille européenne. Il se produit cependant un lent rééquilibrage de Paris vers les autres métropoles.

g)      Les Métropoles se doivent d’associer dans leur développement, les Régions, et des réseaux de villes moyennes.

h)      Les Métropoles françaises reçoivent moins de sièges sociaux des grands groupes que les autres pays européens dotés de Métropoles.

i)        Les Métropoles développent essentiel- lement des emplois supérieurs dits stratégiques.

 

Commentaires :

a)      On comprend pourquoi dans un premier temps  il avait été prévu trois métropoles en PACA : Marseille, Toulon, Marseille qui à terme auraient eu pour objectif de se raccorder l’une à l’autre pour atteindre un seuil jugé nécessaire pour vassaliser les Régions et les villes moyennes.

 

b)      On comprend, alors, aussi pourquoi Michel Vauzelle peut :

a.       d’un côté accepter l’OIN et la Communauté Urbaine qui se centrent sur le seul département des A-M,

b.      de l’autre côté s’opposer aux Métropoles qui à terme pourraient faire disparaître la Région.

 

Il existe d’autres organismes comme les GIE et les GIP qui sont plutôt centrés sur un ou des projets bien repérés et qui ne disposent pas de l’ensemble des prérogatives propres aux collectivités politico-territoriales.

 

Les lois ont consacré les déséquilibres entre le rural et l’urbain.

 

a)      Le rural.

a.      Les Pays qui ont vu leur consécration avec la loi Voynet.

Mais comme par hasard :

- ces territoires de projets ne disposent d’aucune autonomie puisqu’ils ne lèvent pas l’impôt.

- ces territoires de projets, sont des territoires ruraux.

-  la droite a décidé de « geler » les Pays.

 

b. Les intercommunalités à dominantes rurales.

Elles ont pour vocation de regrouper des communes et de gérer des compétences déléguées en s’appuyant sur des Pays qui ne disposent pas de financements propres, nous l’avons vu et qui de toutes façons sont rarement riches en activités économiques et donc en revenus de l’impôt.

 

b)      L’urbain.

 

La civilisation urbaine est un élément central du développement du capitalisme.

 

Les immenses métropoles qu’elles soient relativement maîtrisées comme aux USA ou en Europe, ou qu’elles se développent, de manière anarchique, comme en Asie, en Amérique latine, ont toutes en commun :

  • le fait de vider les campagnes de leurs forces productives traditionnelles,
  • et de concentrer le maximum de capitaux à rentabiliser sur un lieu géographique donné.

 

L’urbain dispose d’une fusée, à plusieurs étages, qui concentre à chaque fois plus de compétences.

 

·        A chaque niveau de concentration humaine (seuils) correspond une organisation plus centralisatrice que la précédente, avec des compétences plus nombreuses.

·        Il s’agit d’un système « d’aspiration » de villes autour de la plus grande, basé sur le postulat que le « gigantisme » est source de développement économique, d’emplois et de profits.

·        Mais pour que ce gigantisme fonctionne, il faut absolument concentrer les pouvoirs de décisions dans très peu de mains, et toujours en ces cas là c’est le Président avec son cabinet qui est omnipotent.

·        Ce système fonctionne déjà dans les Départements et les Régions, où les Présidents disposent de « cabinets homogènes», où le pouvoir n’est pas partagé.

 

Le concept de « croissance continue » est le crédo des droites libérales et des gauches de gestion.

 

N’oublions pas que ce système a été peaufiné, puis validé, grâce à la loi Chevènement sur les Agglos et les Communautés Urbaines.

Il ne faut donc pas s’étonner si les Droites et le PS disent à peu près la même chose sur ces sujets.

 

Les réticences du PS portent seulement sur les modalités (on appelle cela : la gouvernance) de mise en place de ces systèmes urbains de plus en plus concentrés, de plus en plus autoritaires et centré sur le développement économique sans fin…des grands groupes économiques et financiers.

 

Les Alpes-Maritimes

Seul département français à vouloir intégrer des territoires ruraux dans une Communauté Urbaine et ensuite dans la Métropole.

 

A ce jour la loi montagne freine cette démarche, mais celle-ci a été une fois de plus aménagée de manière à permettre d’installer, à terme, des zones d’urbanisation, y compris dans les zones périphériques.

Viendra sans aucun doute les grands projets touristiques (et donc le bétonnage qui va avec) de la partie centrale, du Parc du Mercantour.

Ce n’est donc pas un hasard si le nouveau Président du Parc du Mercantour est M. Eric Ciotti.

La lamentable affaire des balcons du Mercantour en est un symptôme prémonitoire.

 

Ainsi pour les Alpes-Maritimes les espaces ruraux :

  • Deviennent des zones d’expansion de l’urbain, d’abord sur les zones intermédiaires (entre mer et montagne) qui progressent régulièrement en direction des espaces montagnards.

·        Deviennent des « exutoires » aux conséquences de l’urbanisation, par exemple pour les logements sociaux,

·        Deviennent des zones à vocation touristique avec des « zestes » d’agriculture qui permettent de justifier cette vocation  de la montagne à « servir » la ville.

·        Deviennent des zones de « pillage ». En effet ce n’est pas un hasard si la gestion de l’eau ne serait plus gérée par les communes montagnardes, mais seraient transférée à la Communauté Urbaine, en cas d’absorption.

 

 

 

Alpes-Maritimes : Phase 2.

Après la mise en place des Communautés d’Agglomérations, la phase de l’intégration de celles-ci dans la Communauté Urbaine est en phase active.

 

Aspect politique et géographique.

Disparition du Département et fusion avec la Communauté Urbaine.

 

Dans le cadre de la disparition prochaine des départements, il est urgent pour la ville de Nice d’anticiper cette disparition et d’entreprendre son remplacement :

Par une fusion Département-Communauté Urbaine, à condition que toutes les intercommunalités urbaines et rurales en votent le principe

Les institutions territoriales Urbaines et Rurales, se doivent d’être intégrées simultanément dans la Communauté Urbaine de Nice pour permettre d’aboutir à la Métropole, dont Patrick Allemand s’est fait un moment le laudateur avant de revenir sur ses déclarations et d’être obligé de faire profil bas pour ne pas aller à la rupture avec en particulier son ami et camarade le Sénateur-Maire Marc Daunis.

 

Alpes-Maritimes : Phase 3

Une fois, les intégrations réussies il suffirait alors de passer à la création de la Métropole qui disposerait :

a)      D’une vaste zone urbaine de Menton à Mandelieu.

b)      De zones moins denses, mais à proximité, comme Sophia Antipolis, les alentours Mouans-Sartous Grasse, la plaine du Var avec l’OIN…

c)      Les zones de basses et hautes montagnes qui sont des réservoirs immenses de tourismes et de déversoir de la Métropole.

 

Résistances.

A ce jour, une partie de la zone côtière résiste à l’ouest du département.

Dans le rural, en fonction du degré d’inféodation des Conseillers Généraux au duo Communauté Urbaine de Nice les réponses sont différentes.

La moyenne vallée du Var et le Haut Cians ne prévoient pas d’intégrer la Communauté Urbaine et donc  la Métropole.

 

En défendant le rural les populations empêchent la pleine réussite de la Métropole niçoise et remettent en cause la mise en place de systèmes autoritaires comme l’OIN.

Il est nécessaire de faire comprendre aux populations urbaines que :

En défendant l’intégrité des zones rurales et de montagne, elles freineront efficacement la mise en place des Communauté Urbaines et surtout des Métropoles sur leur propre territoire.

 

 

IKEA, opération métropolitaine

 

On sait que la métropole niçoise a pour but de parachever l’implantation de la « banane bleue » européenne, dans l’hexagone dont les territoires sont construits en étoile autour de Paris qui fut pendant longtemps la seule métropole française.

 

On sait que les métropoles sont des outils de développement et de concurrence des territoires au niveau mondial.

Ainsi :

  • Si l’on comprend que la mise en place de la Métropole Nice-Côte d’Azur nécessite un renforcement de tous les pôles commerciaux et industriels existants et à venir.
  • Si l’on comprend que l’important ce n’est pas le nombre d’emplois créés et perdus, mais les montants de chiffres d’affaires susceptibles d’attirer de nouveaux investisseurs.
  • Si l’on comprend que « l’Est du Département » proclame les mêmes ambitions que la Communauté Urbaine Niçoise  en gestation.
  • Si l’on se rend compte que l’important, pour les promoteurs de ces politiques, est d’habiller la sur-urbanisation du manteau du Développement Durable (Eco-Vallée).
  • Si l’on se rend compte qu’après avoir construit la totalité du territoire côtier, il faudra s’élargir sur la plaine du Var, puis sur les vallées sud-nord.

 

Alors la question qu’il faut se poser est la suivante :

Sommes-nous capables d’opérer la liaison entre les populations urbaines et les populations rurales afin que celles-ci s’opposent à la mise en place et au développement de la Métropole ?

En posant cette question, peut-être seront-nous en mesure d’expliquer que nos territoires urbains et intermédiaires sont saturés et non pas enclavés et que vouloir développer, encore et encore, finira par réaliser un tissu urbain continu, avec quelques « espaces sanctuaires », espaces qui auront pour but de démontrer que l’on pratique le Développement Durable.

 

Ainsi, IKEA est-il un des éléments actif de cette mondialisation et de ce phénomène de métropolisation.

 

Est-ce nous avons à nous poser la question du lieu de son implantation ?

Voici mes avis :

 

Oui, lorsqu’il s’agit de démontrer les nuisances qui vont en découler pour un département qui croule sous l’urbanisation et qui est saturé dans sa zone côtière et intermédiaire.

 

Non, s’il s’agit de laisser penser que nous avons à participer à l’aménagement de la métropole et donc à la mondialisation, mondialisation qui décrète la nécessité de pôles urbains gigantesques chargés de se concurrencer pour le plus grand bonheur du capitalisme et pour le plus grand malheur des populations qui auront encore et encore à essuyer les plâtres des politiques fondées sur les notions de pôles de compétitivité et de concurrence sauvage.

 

En fait le libéralisme, organise la sauvagerie.

Le monde sauvage ne se situe donc pas dans le monde rural, mais en ville.

 

Economie sociale et solidaire

Notre réponse devrait se situer dans le champ de l’économie sociale et solidaire et sur des territoires qualifiés de proximité.

 

Il nous faudrait être en capacité de montrer que la nouvelle voie économique passe par le refus du productivisme et l’avènement des économies alternatives, ici et maintenant.

 

Nous aurions tout intérêt à défendre, à promouvoir des projets alternatifs, en attendant le grand soir qui ne viendra pas.

 

Vaste programme………….

 

 

 

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