Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 11:43

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

  

 

La mondialisation épuise la planète

 

 

Intervention d’Edgar Malausséna lors des

Rencontres de l’Environnement le 2 octobre 2009

 

 

Les interventions techniques sont nécessaires mais pas suffisantes.

 

Les divers intervenants ont chacun bien joué leur rôle. L’ADEME, la DREAL, l’Etat ont évoqué diverses solutions techniques permettant d’aboutir à une amélioration de la situation et à un ralentissement, puis une baisse d’émission des gaz à effet de serre.

Par ailleurs, Annick Delhaye a politisé le débat, et ce de manière tout à fait normale puisqu’elle se trouve être une élue politique.

 

C’est pourquoi je vais me permettre d’évoque un certain nombre d’approches politiques qui vous n’attendez peut-être pas dans cette enceinte.

Nous avons le devoir, afin de contrer l’effet de serre, de trouver des parades techniques, et au plus nous les développerons, aux mieux les peuples se porteront ainsi que la planète. Cela explique pourquoi, l’ARPE a placé ces trois journées sous le signe de la mobilisation contre les gaz à effet de serre et pour une mobilisation tous azimuts.

Souvenons-nous qu’il y a seulement 10 ans, nous ne pouvions pas exprimer aussi nettement notre avis sur le dérèglement climatique. Certains nous traitaient d’Ayatollahs.

 

La mondialisation, facteur de déséquilibre planétaire.

 

Il s’agit de repérer ce qui met en danger la planète. La mondialisation y est pour beaucoup. En effet, les grandes compagnies se partagent le monde, le divise en secteurs concurrentiels dans lesquels tous les coups sont permis.

Et cette mondialisation planétaire est accompagnée par des politiques mondiales qui vont dans le même sens. En effet l’Organisation Mondiale du Commerce, la Banque Mondiale, le Fond Monétaire International concourent tous à détruire les services publics, pour faire entrer tous les secteurs de l’économie dans la course aux profits, et ce au mépris des grands équilibres sociaux et environnementaux.

 

Prenons l’exemple de l’agriculture.

Les pays riches produisent d’énormes quantités de produits agricoles, à coups d’engrais, de pesticides qui détruisent la fertilité de leurs sols. En même temps, ces produits traversent la planète pour être vendus à des prix qui ruinent les agricultures locales. Ces déplacements planétaires sont par ailleurs producteurs de gaz à effets de serre qui accélèrent les changements climatiques.

 

Prenons l’exemple de la déforestation.

Les pays les moins riches et ceux qui veulent entrer dans la course mondiale au profit, utilisent leur propres ressources pour approvisionner les pays les plus développés en terme technique et financiers.

 

Ainsi, des forêts disparaissent de la planète, à grande vitesse, pour fabriquer des produits à vendre en particulier dans le monde occidental.

Dans ces pays, les forêts primaires sont remplacées par des plantations, comme les palmiers à huile, dont la récolte traverse à son tour le monde. Et de nouveau le cycle infernal de la destruction des ressources et de l’augmentation des effets de serres par utilisation sans compter des diverses énergies, se déroule sous nos yeux.

Nous pourrions développer des centaines d’exemples de ce genre.

 

La crise est politique, écologique, économique et morale.

Nous vivons donc une crise globale de civilisation. Et si nous avons besoin de la mobilisation de tous, de la technicité de chacun, il nous faut promouvoir de nouvelles politique dans chaque pays et au niveau de la planète qui soient respectueuses de l’humanité, de la faune, de la flore, de la planète toute entière.

Le système capitaliste productiviste veut asservir le temps long de la nature au temps court de la rentabilité des capitaux. Cela n’est pas compatible avec une société heureuse où ne compterait pas le seul produit intérieur brut, mais l’indice de développement humain et l’empreinte écologique.

 

Je vous remercie pour m’avoir entendu.

Partager cet article
Repost0
6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 11:56

 



 

L'enjeu planétaire est la capacité à calculer l'empreinte écologique.

Celle-ci est une méthode qui permet d’intégrer dans les calculs du PIB toutes les données entrantes et sortantes concernant les dépenses matières, énergies.

On  mesure ainsi le degré « d’usure » de la planète et la vitesse de progression de cette usure.

Le gouvernement français va passer à côté de la vérité écologique

Mais le gouvernement français a tout fait pour retarder son calcul au niveau national, car l'apport très négatif, du nucléaire et des incinérateurs, au réchauffement climatique aurait été prouvé.

En ne mettant en place "que le plan carbone'", qui évite, dans un premier temps, de calculer l'apport du nucléaire et des incinérateurs, le gouvernement français va tenter de prouver qu'il participe à la lutte contre le réchauffement climatique et contre le dérèglement de celui-ci.

Le gouvernement va continuer à nous parler de Développement Durable, alors que les 4 députés Verts viennent de démontrer l'inanité de ce concept.

Le Développement Durable est devenu un moyen de continuer à développer l’économie capitaliste, en prenant des précautions dans des domaines qui ne mettront jamais en danger le système. D’où l’idée d’un capitalisme vert.

L’écodéveloppement doit pouvoir entrer en contradiction avec les logiques de l’argent.

Je rappelle que nous avons, depuis des années substitué, à ce concept inventé par les grands groupes industriels américain, le concept démocratique d'écodéveloppement.

La phase suivante pour le gouvernement français consiste à éviter d'introduire "l'apport du nucléaire et des incinérateurs" dans le calcul de l'empreinte écologique et le tour sera joué.


Le Grenelle aura ainsi servi à ce tour de passe-passe.

 

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 15:12

Faisant suite au Plan Energie 2010, notre institution « La Région » renforce son action en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique en s'engageant dans la démarche AGIR (A.G.I.R Action Globale Innovante pour la Région), lancée fin 2006, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur incite à la préservation de l’environnement en attribuant, pour la période 2007-2010, un budget de 70 Millions € à l’innovation en matière de développement durable ; parce que la maîtrise de nos dépenses énergétiques et la promotion des énergies renouvelables sont indispensables pour lutter contre le changement climatique.
La Région finance des projets typiques et novateurs dans les domaines de l’économie d’énergie et des énergies renouvelables comme le bois, l’éolien, le solaire thermique et photovoltaïque. Sous forme d’appels à projets, la démarche AGIR s’adresse à la fois aux collectivités, aux entreprises, aux organismes de recherche, aux associations, et aux particuliers. Avec cette approche collective sur projet, la Région incite à la structuration des filières, à la création d'activité, à la diversification des emplois existants ainsi qu’à la création de nouveaux emplois.
La Région organise la tournée A.G.I.R. par département, afin de présenter aux habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur et aux professionnels cette démarche, ses résultats, de sensibiliser chacun, d’échanger et de susciter le débat. Par la suite, sera proposé une visite d’ exemples type d’installations A.G.I.R. (gîtes, exploitations agricoles, installations solaires…), suivie d’une réunion d’information publique. Ces Rencontres au cœur des territoires permettront d’analyser les expériences locales afin de nous engager plus en avant et de relever l’un des défis majeurs du XXIe siècle celui de consommer mieux en consommant moins.
 C’est l’ensemble de ces dispositions qu’Edgar Malausséna a présenté à la Mairie de Vence le Vendredi 7 Novembre à 18 H, en présence du Conseiller Général & Député de la 6ème circonscription M. Lionel Lucas, de Mme Laurence Thiebaut Adjointe à l’Environnement, du représentant de l’ADEME (Info Energie), de la CANCA et de l’Architecte des bâtiments de France, tous ont développé et échangé leurs approches sur ce sujet.


Partager cet article
Repost0
5 janvier 2007 5 05 /01 /janvier /2007 10:52
Discours Edgar Malausséna
Le 21 décembre 2006
Au CAUE (06)
 
Economie d’énergie et les énergies renouvelables
Politique de la Région PACA
 
 
Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les élus, Mesdames, Messieurs
 
Je suis heureux de représenter le Président Michel VAUZELLE pour cette journée organisée par CAUE des Alpes-Maritimes sur le thème de l’énergie et le remercie pour cette invitation.
Je sais que cette thématique intéresse de plus en plus de citoyens, d’élus, d’Institutions et d’entreprises.
 
Je tiens à préciser, aussi, qu’en tant qu’élu écologiste, en tant que Maire d’une commune qui souhaite développer les économies d’énergie et les énergies renouvelables, ce secteur m’intéresse particulièrement, même si ma délégation régionale porte sur les déchets ménagers.
 
Je n’aurais peut-être pas la capacité de répondre immédiatement à vos questions, mais je puis vous rassurer, je les noterais et vous enverrais par écrit les réponses, à vos adresses respectives, dès que possible. 
 
Quelques indicateurs importants qui motivent l’intervention de la Région :
a)       Situation économico-énergétique internationale :
 
Les courbes statistiques :
Courbe du PIB international,                                                                     
Courbe de l’utilisation de l’énergie.
Courbe de l’augmentation des gaz à effet de serre :
Sont identiques. Cela prouve combien les activités humaines ont un impact sur la planète et donc sur les énergies.
La hausse du pétrole et les alternatives.
Avec la hausse du prix des produits pétroliers et leur rareté proche, pose plus que jamais la question des énergies alternatives.
 
La libéralisation du marché de l’énergie.
Si l’on rajoute, la politique de libéralisation du marché énergétique voulue par l'Europe, on peut sans se tromper affirmer que toutes les conditions sont réunies pour voir :
Ø      augmentation des prix
Ø      et d'un démantèlement du service public.
 
b) Situation climatique : Effet de serre et dérèglements : 
La fréquence des épisodes climatiques extrêmes provoque inquiétude et interrogation.
On s'accorde à y voir les conséquences d'un réchauffement du climat de la planète, provoquées par les émissions de polluants dans l'atmosphère et la surconsommation énergétique.
 
c) Situation politique internationale, depuis Kyoto :
Depuis Kyoto les instances internationales se réunissent, s’interrogent en vain.
Au niveau des 41 pays développés qui s’étaient engagés en 1992 à réduire leurs émissions dans le cadre de la Convention Climat (Rio), les résultats ne sont pas brillants.
Selon le dernier bilan établi pour l’année 2004, les émissions de l’ensemble des pays occidentaux, loin de se réduire : + 11 % depuis 1990.
Exemples de mauvais élèves :
Les Etats Unis sont à + 16 % alors qu’ils auraient du baisser de 7 %.
L’Espagne : + 49 %.
Le Portugal : + 41 %.
La Grèce : + 27 %.
L’Irlande : + 23 %
Exemples de bons élèves :
Royaume Unis : - 14 %.
Allemagne : - 17 %.
Exemple de stagnation :
La France : - 0,8 %.
 
Conséquences ! la Région s’engage.
La Région est donc solidaire de la communauté internationale qui a édicté les mesures décidées dans le Protocole de Kyoto et entend y apporter sa contribution.
 
La Région est convaincue que : Les énergies renouvelables 
              Les économies d’énergie
Atouts pour l’économie régionale,
Création d’emplois locaux et durables.
 
Avantages de ces énergies :
Décentralisées,
Réponses économiques locales.
Emploi à proximité des consommateurs pour l’installation et la maintenance des équipements.
Enquête : Perspective de 500 emplois d’ici 2010.
Pour confirmer cette conviction, une enquête que nous venons de mener auprès de nos artisans et entreprises partenaires, installateurs de chauffe-eau solaire, met en évidence que le développement actuel et prévu à moyen terme du secteur offre une perspective de création de plus de 500 emplois d’ici 2010 en Provence-Alpes-Côte d’Azur.       
 
Le plan Energie 2010, voté en 2005.
Politique volontariste.
Pour toutes ces raisons, et aussi parce que la situation géographique et climatique de notre région nous impose une vigilance particulière, notre institution a choisi de mener une politique volontariste dans le domaine de l'énergie et a voté son plan Energie 2010 en début d'année 2005.
Elle le met en oeuvre avec la participation de tous ses partenaires, et en particulier l’ADEME dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région.
Outils utilisés :
  • le « Collectif Régional de Concertation sur l'Energie », et
  • Les comités régionaux thématiques (solaire, bois, qualité environnementale du bâtiment).
 
Méthode : la concertation.
Cette méthode, fondée sur la concertation, nous permet de mettre en œuvre des politiques partagées et efficaces.
 
Vingt ans d’expérience.
Ce projet a été construit à partir de l'expérience de plus de vingt ans d'actions ininterrompues dans le domaine de l'énergie, à partir des objectifs fixés par la nouvelle mandature régionale et reprend notamment des propositions transmises par : le Collectif et les Comités Régionaux thématiques.
 
Le Plan Energie 2010, prévoit 2 axes principaux :
 
Ø      la maîtrise de la demande d'énergie et la lutte contre l'augmentation de l'effet de serre.
Ø      le développement des énergies renouvelables avec une priorité, au solaire et au bois énergie, dont les gisements sont énormes et encore largement sous-exploités.
 
I° LES ENERGIES RENOUVELABLES
 
A) Je commencerai par le solaire thermique.
Devenir la première Région de France d’ici 2010
Il occupe une place prépondérante dans le Plan Energie 2010 et nous avons affiché des objectifs clairs et ambitieux pour cette filière.  Provence-Alpes-Côte d’Azur doit être la première région de France en termes de développement de l’énergie solaire thermique à l’horizon 2010.
 
Outils : le chèque énergies renouvelables.
Pour atteindre cet objectif, nous nous appuyons sur un outil financier simple et efficace, le chèque énergies renouvelables, qui a permis, avec les mesures de l’Etat et les initiatives de collectivités locales toujours plus nombreuses, de tripler en 2 ans le volume annuel de chauffe-eau solaires installés.
Montants : 2.6 millions d’€.
Depuis fin 2003, le budget régional pour promouvoir cette source d’énergie auprès du grand public est de 2.6 millions d’€. 
 
Mettre en place des actions de fonds.
La Région a décidé d’aller au-delà du simple soutien financier car il ne permettra pas, à lui seul, d’atteindre notre objectif de rendre l’énergie solaire banale et incontournable.
 
C’est pourquoi :
Nous mettons en œuvre des actions de fond sur plusieurs fronts :
Ø      Formation.
Ø      Animation de la filière des installateurs solaires pour favoriser la création d’emploi.
o       Une formation d’installateur solaire destinée aux jeunes et adultes demandeurs d’emploi devrait voir le jour à la rentrée à Aubagne, dans le cadre du dispositif régional d’accompagnement des initiatives locales en matière de formation et d’emploi.
 
o       Nous accompagnons également financièrement l’AFPA dans son projet d’une spécialisation sur le solaire, complémentaire au titre d’installateur thermique et sanitaire.    
 
Point important : Activer des partenariats avec :
o        les collectivités,
o       les acteurs du secteur bancaire,
o       l’immobilier,
o       EDF
o       et les autres distributeurs.
 
Orienter les choix individuels :
que toute personne ayant un projet de construction ou de rénovation soit encouragée à orienter son choix vers la maîtrise de l’énergie et les énergies renouvelables.
B) L’énergie bois.
Cette énergie fait également l’objet de toute notre attention depuis de nombreuses années et fait partie des priorités régionales en matière d’énergie.
 
Nos principales actions dans ce domaine sont :
Ø      Soutien à l’organisation de filières d’approvisionnement de qualité pour le bois.
Ø      Renforcement de la Mission Régionale Bois Energie via un partenariat technique avec l’Observatoire de la Forêt Méditerranéenne. De plus, des animateurs plus proches du terrain ont été recrutés par l’intermédiaire notamment des associations départementales des communes forestières.
 
Résultats des actions « bois » de la Région :
Ø      Quasi doublement des projets de chaufferies bois entre 2004 et 2005
Ø      Amélioration de la qualité et de la sécurité de l’approvisionnement en combustible bois. 
 
Les résultats des actions de la Région et de ses partenaires financiers, Europe, ADEME, DRAF et Départements se font sentir de plus en plus fortement :
 
C) Energie éolienne :
Ø      la Région aide les territoires qui s’interrogent sur l’intérêt de tels équipements en subventionnant les études nécessaires à la définition de zones de développement de l’éolien.
 
D) Photovoltaïque :
La Région s’est attachée à contrebalancer la timidité des mesures nationales, en tout cas jusqu’en juillet dernier, en maintenant le savoir-faire régional de nos entreprises.
L’évolution de l’aide d’Etat par la revente à 52 c d’euro demande à la Région de réfléchir à des mesures moins importantes.
 
 
 
 
2° LES ECONOMIE D’ENERGIE :
 
La Région travaille dans plusieurs directions :
A) Le HQE.
Nous encourageons la qualité environnementale dans le bâtiment, en particulier en améliorant le confort d'été pour éviter le recours à la climatisation.
B)    Charte de qualité environnementale.
Pour les maîtres d’ouvrage, élaborée par le comité de concertation dédié au bâtiment, a été votée par le Conseil régional en juin dernier. 
 
C) Le Plan Eco Energie. Etat-Région-ADEME-EDF.
 
Ø      Nous pilotons également, avec l'Etat, et en partenariat avec l’ADEME et EDF, le Plan Eco-Energie sur l'Est de la région et notamment dans les Alpes-Maritimes, afin de desserrer la contrainte d'alimentation électrique sur cette zone, qui se trouve à l'extrémité du réseau électrique, et de ce fait fragile,
 
Avec les collectivités territoriales.
Nous encourageons les collectivités territoriales à s’engager sur des programmes globaux et planifiés en faveur des économies d'énergie et de développement d'énergies renouvelables :
-         par le financement :
§         de postes de chef de projet "Plan Local Energie Environnement" ou
§         "Econome de flux".
 
Ces emplois ont vocation à être pérennisés par les économies qu’ils génèreront dans ces collectivités.
 
D) Politique interne de la Région.
Enfin, pour conclure, parce qu’on ne peut pas encourager les autres à faire ce que l’on ne fait pas soi-même, la Région s’est engagée dans une politique d’exemplarité en la matière :
 
 
Politique d’économie dans les lycées :
Pour ce qui est de l’action dans les Lycées pilotes des deux départements, ont souscrit à cette démarche aujourd’hui :
-         10 lycées dans les A-M (plus 2 à venir) ;
-         15 dans le Var.
 
Cette action entamée depuis plus d’un an qui se poursuivra en 2007 doit permettre :
 
·        la réalisation d’un audit global des fluides, Electricité, Gaz et Eau,
·        l’accompagnement des gestionnaires et ouvriers professionnels sur une meilleure gestion de ceux-ci, à partir de l’élaboration de feuilles de route ciblant et chiffrant les actions à conduire selon un calendrier à court et moyen terme.
·        Enfin, elle doit permettre de définir une méthodologie de sensibilisation des usagers aux économies d’énergie, pour un meilleur impact.
 
Ø      Le programme d’économies d’énergie dans plusieurs lycées du Var et des Alpes-Maritimes aboutit sur les énergies renouvelables :
Ø      lorsque cela est possible :
§         comme par exemple le bois,
§         le solaire thermique et photovoltaïque sur le futur lycée international de Manosque,
 
3° Autres politiques importantes :
 
 
E)      Agenda 21
Enfin et surtout, elle s’est engagée dans une démarche d’Agenda 21 régional qui passera au crible du développement durable toutes les politiques de la Région, pour un meilleur service rendu aux citoyens de Provence-Alpes-Côte d’Azur d’aujourd’hui et de demain.
      
 
F)     Agriculture.
Concernant l’agriculture, deux mesures peuvent être ajoutées, qui ne sont pas incluses dans la politique régionale de manière forte jusqu’alors :
·        la production de biocarburants et
·        le réglage des tracteurs
 
Je vous remercie de votre attention.
 
 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2005 4 17 /11 /novembre /2005 11:20

 

« l’eau est un bien public. C’est pourquoi, à l’initiative de Danielle Mitterand s’est tenue une réunion à Varages qui a lancé l’appel suivant : 

           

 

Appel de Varages

 

Pour le service public de l’eau potable en France

 

 

Appel aux élus et usagers des communes et intercommunalités pour une gestion publique de l’eau potable en France.

 

 

Que tous mutualisent leurs expériences et créent les outils pour s’engager ou accompagner ceux et celles qui souhaitent le retour à une gestion publique transparente et démocratique de l’eau potable dans leur commune ou leur intercommunalité.

 

 

Cette prise de conscience est d’autant plus urgente que la dégradation et la mondialisation de la gestion de l’eau sont coordonnées par l’Organisation Mondiale du Commerce. Le risque est donc que les communes ne puissent plus revenir en gestion publique.

 

L’eau, patrimoine de l’humanité, qui est de la responsabilité des collectivités locales depuis la Révolution française, doit rester un droit et ne peut être gérée selon les règles du marché.

 

 

 La gestion de l’eau doit être IMPERATIVEMENT exclue de la directive Bolskenstein.

 

Il faut savoir que 60 %  des communes françaises ( 80 % des usagers) ont délégué la distribution de l’eau aux trois grands groupes privés.

 

Et que lorsqu’une société privée gère l’eau potable d’une commune, les usagers paient une facture en moyenne 27 % supérieure à la facture d’une régie publique et jusqu’à 44 % dans le cadre d’une intercommunalité*.

 

 

Nous ne pouvons plus accepter que ces sociétés d’affermage continuent à afficher des bénéfices importants vis-à-vis d’un service public essentiel pour tous.

 

Ensemble, faisons la démonstration collectivement que le retour en régie du service public de l’eau est la seule garantie d’une gestion rigoureuse et de qualité, garantissant à tous un accès à l’eau potable.

 

Nous invitons tous les élus et l’ensemble des citoyens à nous rejoindre dans cette résistance.

 

 

LES ELUS ET ACTEURS SOCIAUX REUNIS A VARAGES CE 14 OCTOBRE 2005.

 

D. Mitterrand (Présidente de France Libertés) – M. Partage ( Maire de Varages – PS) – C. Castaner (Vice-Pdt du Conseil Régional de PACA – PS) – J. Canapa (Vice-Pdt du Conseil Régional de PACA – PC) – J.L. Bennahmias ( Eurodéputé – les Verts) – G. Bono (Eurodéputé – PS ) – J.C. Lefort (Député- PC) – N. Mamère ( Député – Les Verts) - G. Perrin-Gaillard (Député – Les Verts)-J.M. Coppola (Conseiller Régional de PACA – PC) – P. Salvodelli (Vice-Pdt du Conseil Régional du Val de Marne – PC) – Ch. Martin (Conseiller Régional de PACA – PS) – K. Bensaada (Conseiller Régional de PACA – PS) – C. Nivou (Conseiller Régional de PACA – PS) – J-C. Magalhaes ( Adjoint au Maire de Cherbourg – les Verts) – R. Avrillier (Conseiller Communautaire de l’Agglomération de Grenoble) – M. Giovannangeli ( Adjointe au Maire de Aubagne – PC) – R. Balme ( Secrétaire Général du Réseau national des Elus et Collectivités Hors AGCS) – J.L. Touly ( Président de ACME France)...

 

 

 

 

J’étais retenu par de grandes affaires ce jour là.

C’est pourquoi un responsable de l’ARPE m’a représenté.

Je suis de tout cœur solidaire de cet appel.

Edgar Malaussena.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2005 6 01 /10 /octobre /2005 00:00

Edgar Malausséna.

Conseiller Régional, délégué aux affaires relavant des traitements des déchets.

 

 Quelles sont selon vous les actions à renforcer, voire à initier pour une meilleure promotion de l’éco-citoyenneté ?

 L’éco-citoyenneté dépend de deux niveaux. Le niveau législatif, est un premier niveau qui « fabrique de l’obligation ». Par exemple, tant qu’il n’existera pas un budget séparé dans les municipalités, les intercommunalités… (cf. la gestion de l’eau), qui permettra de finaliser des politiques dans le sens de la suppression de l’incinération, avec obligation de résultats de tri et de valorisation de toutes les matières, l’éducation citoyenne sera insuffisante.

Bien sûr, cela ne veut pas dire que l’éducation aux gestes environnementaux (deuxième niveau) soit à négliger, bien au contraire. Il s’agit d’une démarche que beaucoup d’associations ont entreprise avec succès comme par exemple le nettoyage des lits de rivières.

 

 Face à l’accumulation des déchets, peut-on agir en amont auprès des producteurs tels que les manufacturiers ou les distributeurs ? (exemple du sac plastique dans la grande distribution en Corse).

 L’exemple l’Allemagne qui a été « punie » par l’Europe pour avoir voulu pratiquer la récupération des boites et bouteilles « allemandes » consignée, considérée comme de la concurrence déloyale vis-à-vis des autres pays européens, est édifiante. Derrière la prolifération des emballages, il y a une immense économie rentable, et des milliers d’emplois. La question immédiate, indolore pour l’emploi est la suivante : « Comment obliger les entreprises d’emballages à substituer des emballages biodégradable à des emballages non dégradables ? ». La loi seulement, serait capable de retourner la situation, car l’incitation ne sert à presque rien.

 Quel est l’avis de la Région à propos du débat sur les différentes solutions à envisager pour le traitement des déchets, en particulier dans les grandes agglomérations ?

 La Région a pris position depuis l’année 2000. Les critères de financement des dossiers  des communes, des syndicaux intercommunaux…concernant les déchets ont exclu l’incinération. Mais cela ne peut suffire. Il a fallu trouver des solutions alternatives plus efficaces. La Région en collaboration avec l’Agence Régionale Pour l’Environnement (dont j’ai le plaisir d’en être le Président) a initié des études et des voyages en particulier en Espagne. Nous sommes allés à Madrid, à Almagro. Ces usines pratiquent le tri-compostage industriel. C’est à partir de ces expériences qu’à Cavaillons et bientôt au Broc dans les Alpes-Maritimes, sont mis au point des usines de tri compostage qui bannissent l’incinération. Nos concitoyens apprécieront.

Partager cet article
Repost0