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15 novembre 2015 7 15 /11 /novembre /2015 18:13

L'origine de nos maux.

Ceux qui me lisent régulièrement connaissent mon point de vue.

J'ai toujours considéré que la folie meurtrière du Président américain Bush,  qui s'était concrétisé par l'écrasement de l'Irak, avait enfoncé cette zone du moyen orient dans une poudrière incontrôlable.

Rendons justice à J. Chirac qui avait refusé de se lancer dans pareille erreur et horreur.

En justifiant cette guerre comme étant un conflit de "civilisation", le président Bush avait ouvert la boite de Pandore et libéré toutes les frustations de groupes antagoniques, tant tribaux que religieux.

Et depuis, les occidentaux ont donné bien des raisons à ces groupes islamiques déviants, de se présenter comme les défenseurs de leurs conceptions de la religion musulmane, et comme des libérateurs des peuples arabes.

 

Des interventions militaires sans projets alternatifs.

Cela ne veut pas dire que ces dictateurs maintenant déchus devaient être maintenus au pouvoir et soutenus comme les occidentaux l'ont fait pendant longtemps, mais montre clairement qu'une interventon militaire, sans solution politique avec les démocrates de ces pays, ne rime strictement à rien.

 

En mettant en place des opérations militaires sans projets de succesions démocratiques, en se présentant comme des grands gendarmes pacificateurs, les amériains, les français, les anglais, les diverses coalitions n'ont produit aucune alternance ou solution positive durable. 

On en connait les résultats en Afghanistan, en Irak, en Lybie et même au Mali ou en Centre Afrique, et surtout en Syrie où les occidentaux ont refusé d'aider concrètement la coalition démocratique, laissant champ libre aux djihadistes et au dictateur...

 

Pourquoi s'est-on lancé dans des frappes tardives en Syrie ?

Partout, c'est l'échec, et l'on peut se demander pourquoi, le Président François Hollande, s'est lancé bien trop tard dans des frappes en Lybie, sans grands effets sur le terrain.

Fallait-il montrer tardivement nos muscles ?

Cette intervention non seulement n'a pas eu de grands effets sur le rapport des forces en Syrie, puisque les russes permettent à Bachar El Assad de reprendre du terrain, sans affaiblir les djihadistes, mais a permis aux djihadistes, qui n'avaient pas besoin de cela, de justifier leurs attentats à Paris.

 

Le droit à l'autodéfense.

Comme je l'ai clairement dit lors de la cérémonie du 11 novembre 2015 à Villars, nous devons mettre concrètement en place notre devise "liberté-égaliité-fraternité", en ne laissant aucun français au bord du chemin.

Car les laissés pour compte sont des proies faciles pour les extrémistes religieux de tous bords.

Car l'absence d'avenir laisse la porte ouverte à toutes les dérives individuelles ou collectives.

Comme je l'ai affirmé, il nous faut retrouver le sens d'une laïcité tolérante mais qui n'accepte l'hégémonie d'aucune religion sur notre vie publique.

Cependant, en citant les résistants de la deuxième guerre mondiale, j'ai indiqué que lorsque nous sommes agressés, nous avons le droit à la résistance, à l'autodéfense...

 

Notre société est bien malade et notre monde encore plus.

Notre société est bien malade, et notre monde encore plus.

Les attentats, en Inde, au Pakistan, au Yémen, au Liban...et maintenant à Paris, ne sont que la partie immergée de l'iceberg d'un monde à la dérive sur les plans : social, économique, religieux, environnemental...

Mais l'histoire ne s'arrête pas, et nous devons construire des alternatives économiques démocratiques au service du plus grand nombre.

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 05:02

On ne rebat les oreilles avec le thème de "l'envahissement".

Ce serait la pire des catastrophes. Nous y perdrions notre âme, notre identité, notre "race", pour certaines ou certains.

De plus, économiquement nous croulerions sous les charges que nous procrureraient cet envahissement.

 

Prenons un peu de recul et jetons un coup d'oeil sur le pays le plus puissant de la planète : les USA.

Au début étaient les Indiens qui ne demandaient rien à personne, et n'avaient surtout pas agressé les européens.

Vinrent les puissances anglaises, françaises... et les migrants de toute l'Europe qui s'installèrent par la violence sur des territoires qui n'étaient pas les leurs.

 

Pour corser le tout, durant 3 siècles on fixa des africains-esclaves sur les sols conquis par les "blancs" européens de tous poils, et ce furent ces esclaves qui firent la richesse agricole et commerciale de ce vieux continent colonisé par des gens qui considéraient les autres peuples "indiens et africains", comme des "barbares" et des "sous-hommes".

Avec le temps, on peut se poser la question de savoir qui étaient les barbares, et la réponse est maintenant connue : ceux qui ont décimé au total 200 millions d'Indiens et près de 9 millions d'Africains (sans compter les 8 millions d'esclaves issus de la traite arabo-musulmane).

La domination "blanche", au USA, fut totale, tous les leviers politiques, économiques, policiers leur appartinrent. Il fallait installer "l'identité américaine", celle des colonisateurs, sur l'ensemble de la société, et ce pour toujours.

 

Les pays européens firent de même, en colonisant la totalité de l'Afrique, du nord au Sud, toujours au nom de la civilisation "supérieure" qu'ils avaient décrété être la "seule porteuse de civilisation".

D'ailleurs, c'est au nom de cette "civilisation" que l'on lança dans les guerres européennes (1ère et 2ème guerres mondiales et guerres coloniales) ces algériens, ces marocains, ces sénégalais, ces asiatiques...qui n'avaient jamais imaginé de pareilles atrocités sur des champs de batailles.

 

Mais voilà, rien ne reste immobile, la roue tourne...

Au USA, les minorités ont grandi, elles ont pris conscience de leur force, et petit à petit, les mentalités ont évoluée.

Qui aurait pu penser, qu'un "black" d'origine africaine, dont les ancêtres directs n'étaient pas chrétiens accèderait au pouvoir et serait élu deux fois consécutives ?

Est-ce pour cela que l'identité américaine en partie en poussière, comme le craignent pour nous, les tenants de la "race blanche de tradition judéo-chrétienne", chez nous ?

Certains, même, agitent le foulard rouge, pour nous annoncer un futur président dans 50 ans qui porterait, dans notre pays, un nom arabe.

 

Les USA sont un exemple d'évolution progressive.

Bien sûr, il n'existe pas d'évolution tranquille. Les USA évoluent dans la douleur, surtout pour les minorités.

Mais, le fait que les descendants des européens deviennent progressivement minoritaires ne semble pas être un drame.

Bientôt, ce sera la communauté sud américaine qui sera majoritaire, celle qui arrive par centaines de milliers, pour enrichir progressivement ce pays. Elle succèdera sans aucun doute, à l'émancipaction (pas encore réussie) des hommes et femmes venus d'Afrique.

 

C'est comme cela que se construisent les sociétés humaines depuis qu'elles se sont organisées, depuis qu'elles se sont installées et fixées sur des territoires délimités, avec le développement des notions de propriété, de religion...

 

La vie, c'est le mouvement, c'est l'évolution, c'est la naissance, c'est le développement, c'est le déclin, c'est la mort de l'existant vers un nouveau futur...Toute les civilisations ont connu cela.

 

L'important pour nous, est de fortifier, notre laïcité, notre devise "Liberté, égalité, fraternité", les faire vivre non pas théoriquement, mais dans la pratique, dans la vie de tous les jours.

L'important, c'est de sortir de cette machine infernale de l'homme providentiel qui tous les 5 ans détient tous les pouvoirs et dirige sans contrôle. 

 

L'important c'est de répartir enfin les richesses autrement que ce qui se fait de nos jours dans notre pays et en Europe, car in fine, c'est l'avenir de la planète, au sens écologique, qui se joue actuellement.

 

 

t

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8 novembre 2015 7 08 /11 /novembre /2015 04:46

Le gouvernement français est sommé par l'Europe de privatiser la gestion de nos barrages hydroélectriques.

Et oui, grâce aux articles des traités signés par nos gouvernants, y compris contre l'avis des populations, un nouveau pas devrait être franchi.

La ressource en eau et donc en énergie propre devra tomber dans l'escarcelle de sociétés privées qui ont pour but central de rentabiliser leur gestion afin que les actionnaires puissent recevoir de gros émoluments.

 

Des conséquences économiques, environnementales et sociales négatives et désastreuses :

Nous avons connu cela, avec les privatisations des industries automobile, aéronautique, le transport de l'énergie, les autoroutes, et à chaque fois c'est le même scénario, éclatement des pratiques spéculatives, licenciements accélérés et montées dans les populations de l'exaspération contre les plus faibles (les immigrés en particulier).

La crainte du chomage se généralise, avec son corrolaire de pratiques délinquantes dans la société qui engendre des désirs de sécurité de plus en plus importants dans les populations.

 

L'exemple de la privatisation des barrages, montrent que les digues sont rompues, que la mondialisation de l'économie au profit des grands groupes internationaux s'accélère.

Vivement une relève politique démocratique dans tous les pays d'Europe.

Pour l'instant, ce n'est pas ce qui se dessine.

En effet, d'un côté nous constatons l'effondrement des partis socialistes qui les uns après les autres perdent le pouvoir ou se convertissent à la mondialisation (voir TAFTA), de l'autre des gauches émiéttées qui s'enferment dans des querelles de boutiques mortifères.

 

Cette situation "bouchée" permet l'émergence de forces qui singent les propos des gauches de la gauche, et leur empruntent leurs propositions en conservant le fond raciste et xénophobe.

 

 

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 02:41

Tous les jours, dans nos média et particulièrement à la télé (mais pas seulement), nous avons droit à l'exposition ou à l'évocation de scènes de violences, plus terribles les unes que les autres.

 

La violence subie par les peuples arabes, musulmans, chrétiens, palestiniens est quotidienne mais n'attire que rarement des commentaires offusqués ou solidaires.

La violence de bandes de jeunes, pas nouvelle, car j'ai connu la violence des "blousons noirs" lors de la guerre d'Algérie, et je peux vous dire que ça bastonnait dur, n'est abordée par nos dirigeants ou futurs dirigeants, que sous l'angle d'une réponse violente, à savoir la punition, une fois que les actes sont accomplis, donc trop tard.

Tous les jours nous apprenons que des centaines de salariés perdent leur emploi, se précarisent.

A cette échelle, il s'agit d'une violence énorme, de masse, qui déstructure les solidarités familiales, locales, car la peur de ceux qui ont tout perdu, n'a d'égale que la peur de ceux qui risquent de tout perdre.

 

Prenons l'exemple d'Air France.

On nous avait dit (au temps de Jospin) que seule la privatisation sauverait cette compagnie publique. Grâce à cette démarche en faveur des actionnaires, au total, il aura été procédé à une purge de 12 000 salariés.

Oui 12 000 personnes auront perdu leur travail, et donc la plupart du temps, leur statut social. Ceux qui restent, comme les bagagistes par exemple, n'en peuvent plus car les cadences deviennent insupportables.

Et on leur dit que la machine à "rationaliser" va se poursuivre.

Bien sûr, astucieusement, il est mis en avant les "privilèges" des pilotes, en oubliant que ce sont toutes les catégories de personnels qui subissent la "violence" du travail et du licenciement.

 

Quand les mots "déchirent" le lien entre cette "gauche" et "son peuple" :

Que ceux qui pratiquent cette violence sur les salariés, profitent d'une chemise arrachée pour discréditer des personnes qui ne peuvent vivre que grâce à leur travail, nous en avons l'habitude, mais qu'un premier ministre "socialiste" ne trouve que le mot "voyou" pour qualifier des hommes et des femmes en colère et à bout de nerfs, cela veut sans doute dire que ce qui a été "déchiré" c'est le lien entre cette "gauche" et "son peuple".

Le grand Jaurès doit en faire des cauchemards dans sa tombe.

 

 

 

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 06:33

Plus de produits chimiques, mais du travail supplémentaire.

Cette disposition a eu pour première conséquence, pour les Adjoints techniques municipaux, de ne plus utiliser un seul produit chimique dans leurs activités d’entretien.

La deuxième conséquence a été de devoir intervenir sans arrêt, après les pluies, afin de débroussailler et désherber les plantes qui, en l’absence de produits chimiques, poussent à foison partout dans nos rues, routes, boulevards, sentiers, calenchons et cimetière.

L’expérience du cimetière

La municipalité avait annoncé qu’elle tenterait une expérience qui pourrait cesser si les résultats s’avéraient décevants.

Il avait donc été installé au sol, un revêtement souple (géotextile) recouvert de graviers, susceptible d’empêcher la pousse des herbes,.

1° Résultats plus que décevants.

Germination naturelle entre les graviers.

Poussées par les vents, et donc de manière naturelle, des graines se sont installées en permanence entre les graviers.

Elles ont germé, et leurs racines ont systématiquement troué le revêtement souple (géotextile) pour atteindre la terre située en dessous du revêtement souple et du gravier.

Couper cette herbe a été un véritable casse-tête, car la machine a envoyé systématiquement les graviers sur les tombes aux alentours provoquant l’irritation si ce n’est la colère des descendants des défunts.

Nous avons donc essayé l’arrachage manuel, qui outre le fait d’être fort long, déchire le revêtement souple (géotextile), ouvrant ainsi la voie à d’autres implantations d’herbes et ainsi de suite...

2° Revenir aux désherbants ?

Dans deux ans, les phytosanitaires seront interdits.

La municipalité a décidé de tenter une nouvelle méthode, sur un espace réduit du cimetière.

  • Enlever le géotextile en très mauvais état, ainsi que le gravier empli de graines.
  • Installer un nouveau géotextile et le couvrir avec du synthétique qui, l’expérience le prouve, ne permet aucune pousse et donc évite que ce revêtement souple ne soit troué.

Le temps nous dira si cette expérience aura été concluante ou pas.

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19 septembre 2015 6 19 /09 /septembre /2015 02:19

Une période difficile, derrière nous.

Nous avions eu à nous plaindre de la fin des activités de restauration à la gare de Villars-sur-Var, et du quasi abandon du projet de relance, dans la mesure où des blocages juridiques, financiers et techniques avaient été mis en avant par des instances régionales. 

La relance de la ligne par le "contrat d'axe".

Cela se produisait au moment, où, sous la houlette du Vice-président délégué aux transports et à l'écomobilité, Jean-Yves Petit, la Région lançait une grande opération de revitalisation de la ligne, en s'appuyant sur des gares où des potentiels de développement (d'écodéveloppement selon nous) permettaient à la fois d'irriguer la totalité de la ligne et de donner aux gares un rôle d'aménageurs locaux de territoire.

Une loi que d'autres gouvernements n'avaient pas voulue prendre.

Grâce à une loi d'importance, la Région , PACA va devenir définitivement propriétaire de la totalité des infrastructures de la ligne des CP, et il ne manque plus, à ce jour, que le décret d'application.

En vertu de cette excellente disposition que les gouvernements précédents avaient refusé de prendre, la Région déjà gestionnaire, pourra disposer de la pleine propriété et ainsi développer une véritable politique partenariale avec les différents territoires traversés.

Mais, cette disposition ultra positive s'était transformé en blocage dans la mesure où il était demandé à notre commune, de sortir de la convention qui nous lie actuellement à la Région, de laisser fermer les locaux en attendant un décret dont la date est repoussée de mois en mois, sans parler des questions de travaux à réaliser et du choix du repreneur.

Une négociation profitable à tous. 

Nous ne dirons pas que la négociation fut facile.

Mais elle fut franche, rugueuse de notre part, avec des fixations, des reculs qui ne laissaient pas augurer une issue positive.

Et pourtant, en ce jeudi 17 septembre, l'accord a été conclu.

La commune conserve la convention actuelle jusqu'à la sortie du décret de la loi qui permettra à la Région de devenir pleinement propriétaire de la ligne.

Après cette date, un nouveau type de convention liera les communes concernées à la Région PACA.

Le repreneur est validé (CCI et expertise comptable) et la commune de Villars-sur-Var peut signer avec lui une Convention provisoire, qui sera modifiée après la sortie du décret.

Les travaux intérieurs pourront alors commencer afin de hâter la réouverture de la gare, qui s'insère dans une zone où la culture de la vigne, des escargots ainsi que l'ouverture de la "recyclerie" sont l'épine dorsale de notre écodéveloppement.

Les travaux externes ont été évalués et feront l'objet d'une validation critique par les deux partenaires, Région et commune de Villars-sur-Var.

 

Nous tenons à remercier, M. Jean-Yves Petit pour sa patience, son sens du compromis qui a permis de mettre en place cette phase transitoire positive.

 

 

Une

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6 septembre 2015 7 06 /09 /septembre /2015 19:01

Bonjour,

Les temps sont durs.

En effet, mes rencontres avec les français me font souvent frémir.

Pourquoi ? 

Parce que la plupart des français avec qui je discute est d'accord pour imposer des sacrifices à la Grèce, au Portugal, à l'Espagne, qui doivent payer leurs dettes en imposant des coupes sociales aux moins riches.

Ces mêmes personnes considèrent aussi qu'en France tous nos problèmes proviennent de l'aide aux assistés qui trichent à la sécu, à la CMU, au RSA...

Et vous avez beau leur dire que cela ne représente que 3 milliards d'euro récupéré à 98 % par le fisc, ils zappent que les ultra riches, les grandes entreprises détournent 80 milliards d'euro par an et que la récupération fiscale est inférieure à 2 %.

Dans ces conditions, les tricheurs ultra favorisés, les bénéficiares des parachutes dorés ont de beaux jours devant eux.

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23 août 2015 7 23 /08 /août /2015 06:19

Notre supermarché est un proche. C'est comme un ami. On va le voir souvent, surtout s'il nous manque quelque chose. Sa présence nous rassure. S'il est à court de produits, on râle, s'il ferme c'est la panique.

Et pourtant, c'est aussi un danger pour notre santé.

Une Institution familière :

On les reconnait de loin, après avoir été prévenu des kilomètres à l'avance de leur présence. Quelle que soit la marque, ils sont tous pareils : des cubes de tôles aux pancartes géantes où s’amoncellent des dizaines de milliers de produits bien rangés dans des rayonnages savamment agencés. Tous les jours, des files de consommateurs y viennent faire leur plein de courses comme jadis on allait puiser de l'eau au puits du village. Les supermarchés (il s'agit d'eux…) sont devenus les centres vitaux des villes et surtout des campagnes dont ils sont parfois le dernier commerce. On ne songerait pas à remettre leur utilité en cause tant on est habitué à leur rendre visite.

Mieux que n'importe quelle institution ou symbole, les supermarchés représentent notre époque et la société de consommation. Internet, pour l'instant, ne change rien à l'affaire : on reste persuadé que les magasins proposent plus de produits pour moins cher. Mais, nous le verrons, c'est un leurre.

Les premiers supermarchés sont apparus dans les années 20 aux Etats-Unis. On les appelait les « magasins en libre service ». C’était l'expression utilisée dans le brevet déposé par Clarence Saunders, le premier à s'être lancé dans l'aventure à Memphis en 1917. Au début, il s'agissait d'entreposer des marchandises préemballées. Pour attirer les clients, Saunders a eu l'idée d'étiqueter ses produits et de les placer sur des étagères pour les rendre plus visibles. Déjà, étiquetage et rayonnage sont au cœur de la stratégie de distribution.

D'emblée, le concept triomphe en dépit des critiques. On crée des magasins à Paris (Prisunic en 1931), Montréal (Steinberg en 1934), Bruxelles (Delhaize en 1957) et partout en Europe, puis en Asie et dans le monde entier. Il est vrai que les supermarchés présentent des avantages : au départ ils sont 20 % moins chers que les échoppes. En outre, ils permettent de faire des courses globales car on y trouve presque tout : des denrées alimentaires au réfrigérateur… En plus, le choix parait varié.

Pourtant, les supermarchés regorgent de pièges pour votre santé. Ces pièges sont même si nombreux et difficiles à éviter que le mieux serait d'y aller le moins souvent possible en adoptant une stratégie d'approvisionnement
différente.

Un réservoir à bactéries :

On trouve des bactéries un peu partout dans les supermarchés. Les caddies d'abord – a fortiori ceux pour enfants – véhiculent les bactéries de l'ensemble de la clientèle. Et tout le monde ne se lave pas les mains avant d'aller faire ses courses.

Par ailleurs, les diffuseurs de vapeur d'eau – pour les magasins qui en sont équipés – déversent potentiellement des légione
lles.

À la caisse enfin, on trouve de nombreuses bactéries sur les tapis roulants ou sur le clavier de la carte bleue. Là se sont des bactéries E. Coli, staphylocoques ou encore Clostridium perfringens qui se bousculent… À moins de faire ses courses avec des gants, on est sûr de se confronter à de nombreux agents pathogènes. Mieux vaut renforcer son terrain (immunitaire) avant d'aller faire ses courses…

Des rayons chimiques à éviter...

Les bactéries ne sont pas les seules molécules qu'il faut éviter au supermarché. Ainsi, ne restez pas trop longtemps au rayon des produits nettoyants, voire des cosmétiques. Certains d'entre vous éternuent peut être lorsqu'ils passent devant ces rayons. Selon le Dr James Sublett, spécialiste américain de l'allergie, ces personnes sont sensibles aux gaz émanant de ces produits.

Pendant longtemps, c'est au moment de payer qu'il fallait se méfier : les tickets de caisse contenaient du bisphénol A, un dangereux perturbateur endocri
nien.

Après des années de tergiversations, les pouvoirs publics ont enfin décidé d’interdire cette substance chimique afin de protéger les clients, mais qui se souciera des générations de caissières qui ont eu des problèmes de fertilité à cause du bisphénol A [1] ?

La caverne d'Ali baba des produits bas de gamme et dangereux pour la santé.

Le succès des supermarchés tient à leur réputation sur les prix. Dans les années 30, aux Etats-Unis, ils pouvaient proposer des prix bas en raison des stocks accumulés pendant la grande dépression. Aujourd'hui, les distributeurs peuvent jouer sur les prix en mettant en concurrence des producteurs du monde entier, ce qui est assez injuste puisque ces derniers sont soumis à des cadres réglementaires très différents. C'est l'un des enjeux de la crise actuelle de l'élevage en France.

Et pour certains produits, c'est vrai, les prix sont moins chers. Ce sont les pâtes, les gâteaux, les yaourts, le lait, le saucisson, toute l'alimentation industrielle riche en conservateurs, pesticides et autres molécules douteuses.

Malheureusement, ces produits sont le plus souvent catastrophiques pour la santé : les farines raffinées et le gluten provoquent de la porosité intestinale, le lait de vache UHT est inflammatoire (à cause des facteurs de croissance), le sucre raffiné favorise les cancers et de nombreuses maladies, les conservateurs provoquent l'hyperactivité…

Or ce sont ces produits bon marché qui sont mis en avant dans les rayons. Ce sont eux qui s'accumulent dans les caddies et font que le panier moyen en hypermarché est plus élevé qu'en supermarché et que, bien souvent, on dépensera plus en faisant ses courses dans les magasins que sur les marchés ou directement auprè
s des producteurs.

Stress, repli sur soi, solitude et énervement...

Ce n'est pas tout ! Faire ses courses, c'est aussi une lutte. On est seul face à son caddie contre tous les autres : il faut dépasser les clients trop lents, éviter les chefs de rayon, aller plus vite que la caissière…

La prochaine fois que vous allez au supermarché, si ce mail ne vous a pas convaincu de ne pas y retourner, prenez le temps de regarder les visages autour de vous. Les clients sont au choix : pressés, crispés, hagards ou éreintés. Seuls les enfants trouvent encore la force de sourire en jouant à faire la course avec leur caddies ou en prenant des bonbons qu'ils glissent en douce dans le panier.

La vérité, c'est que tout le monde essaye de s'y retrouver en se concentrant sur sa liste, ce qui n'est jamais facile quand on a le hurlement d'une publicité dans l'oreille ainsi que le brouhaha de la foule qui s'agite autour de soi.

Mais c'est ainsi qu'ont été conçus les supermarchés. C'est le libre service : l'individualisme poussé à son paroxysme qui fait que l'on préfère rester seul avec ses soucis plutôt que de s'ouvrir aux autres. Résultat, le client est très démuni face aux pièges qui lui sont tendus. Dans ce contexte, résister à la tentation est peine perdue et l'on finit par acheter trop, mal et pour beaucoup plus cher que ce que l'on aurait souhaité. C'est peut être pour cela qu'une étude de 2001 (déjà) menée par l’agence de publicité Publicis a trouvé que faire des courses (ainsi que du « shopping ») pouvait être déprimant.[2]

Sur un marché, c’est tout l’inverse : il faut prendre sa place et discuter avec le vendeur pour préciser ce que l'on veut. Cela demande de sortir un peu de soi mais l'effort en vaut la peine. Au bout de quelques visites le vendeur vous connaît ; vous pouvez lui demander des conseils et vous savez que vous serez bien servi car il
veut que vous reveniez.

Que faire pour changer les choses ?

On pourrait imaginer un grand mouvement citoyen qui vienne demander la suppression des supermarchés. C'est utopique. Cela ne prendrait pas. Nous sommes encore trop dépendants d'eux. Un peu comme si l'on avait demandé aux gens de ne pas fumer dans les restaurants ou les hôpitaux dans les années 60 : quelque chose d'insensé !

En revanche, il est possible de commencer à se déshabituer au niveau individuel et familial en adoptant de nouvelles stratégies d'achat. Voici quelques propositi
ons :

1/ Choisir et prévoir ce que l'on achète.
Il faut bien comprendre que les magasins sont pensés pour que vous dépensiez un maximum. Les distributeurs imaginent des stratégies plus ou moins élaborées pour faire succomber le client. Par exemple l'eau et le lait, produits consommés en masse, sont souvent au fond du magasin pour que vous le traversiez de bout en bout lorsque vous faites vos courses. Pour être sûr de ne pas trop dépenser et de choisir les bons produits pour votre santé, il est donc utile d'adopter une stratégie et bien réfléchir aux produits dont vous avez besoin.
2/ Se rendre sur les marchés.
Ils présentent deux inconvénients. Ils sont ponctuels (tous les samedis par exemple), même s'ils reviennent régulièrement, et ils ne proposent pas l'ensemble des produits du supermarché.
Mais pour votre alimentation leurs avantages sont bien supérieurs à leurs défauts. En voici quelques-uns :

Pour les fruits et légumes, les marchés sont souvent moins chers si vous prenez les fruits et légumes de saison. De plus, si vous venez en fin de marché votre vendeur vous proposera peut-être un bon prix sur ses invendus. À Bruxelles, c'est un classique par exemple sur les marchés de la Gare du Midi ou de la Porte d'Anvers.

Les produits sont plus souvent locaux, mais n'hésitez pas à poser la question au vendeur, c'est aussi son métier.

Les fruits et légumes sont plus frais parce qu'ils sont stockés moins longtemps. (Sauf peut-être les poissons pour lesquels la meilleure solution reste le poisson surgelé en mer).

Vous développez une relation avec votre vendeur qui vous permet de sortir de votre bulle.

3/ Connaitre son producteur et s'adresser directement à lui.

Grâce à Internet notamment, mais pas seulement, les producteurs peuvent proposer leurs produits directement.

On trouve des sites de producteurs comme celui-ci : http://www.paysans.fr/, ou encore celui-ci : http://www.ferme-des-colibris.fr/en France.

Ou celui-ci au Québec : http://www.centrenaturesante.com/ann_categorie.php

Celui-là en Belgique : http://www.aubiovillage.be/fournisseurs, et encore un en Suisse : http://www.bio-suisse.ch/fr/producteurs.php

Mais il y en a d'autres. L'idéal est de vous rendre sur place dans des fermes bio qui vous permettent de choisir vos fruits et légumes. Allez-y avec vos enfants, cela fera une promenade familiale agréable et éducative. En Ile-de-France on trouve ainsi La ferme du logis ou La ferme du clos d'Ancoigny ; à Lyon, La ferme de Cathy et Henry Chambre vous accueille également. Ce type d'offre bien plus respectueuse du travail des producteurs se développe de plus en plus. Il faut l'encourager ! Car il faut rappeler que l'agriculture bio reste très minoritaire. En France, elle ne représente que 4 % du total. La révolution bio pousse lentement…

Vous pouvez aussi vous joindre au mouvement des AMAP , un réseau mettant en relation producteurs et consommateurs qui permet aux deux parties de dé
finir ensemble la production.

4/ Cultiver son jardin.

Si vous avez un lopin de terre qui vous sert de jardin, il est temps d'en transformer une partie en potager. Vous aurez ainsi un complément bio à votre alimentation pour lequel la question de la traçabilité ne se posera pas ! Pour vos semences, vous pouvez contacter le mouvement kokopelli dont les semences jardinières sont la spécialité.

Enfin, puisque les changements individuels ne suffisent pas toujours et que certains d'entre vous achètent peut être encore des produits au supermarché, il est aussi possible d'exiger des distributeurs et des producteurs une information claire et transparente notamment sur les OGM. Sur ce sujet, vous trouverez ici une pétition de « consommateurs pas cobayes ».

Je vous souhaite de passer un bel été,

A
ugustin de Livois

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6 août 2015 4 06 /08 /août /2015 04:12

 

Commentaites à un message du 30/07/2015 où une Maire socialiste française pense que les retraités ont de bons niveaux de vie, des patrimoines, et qu'ils doivent donc contribuer fortement à l'impôt sur leurs pensions...

 

 

Notre commentaire.

C'est toujours pareil, entre les fruits improductifs des finances, entre l'imposition sur les grandes sociétés, et la taxation des fruits du travail, les choix sont vite faits.

 

En effet :

° Soit nos grands dirigeants (élus ou nommés) prennent des mesures pour faire payer les anciens salariés que sont la grande majorité des retraités.

° Soit ces mêmes dirigeants, prennent des mesures pour empêcher les fraudes fiscales (légales) des particuliers et entreprises, dont les montants en France dépassent les 90 milliards d'euro (autant ou plus que notre dette annuelle).

 

On sait ce qui est choisi par nos dirigeants et technocrates de cette Europe libérale et capitaliste qui en sont arrivés à "coloniser la Grèce" comme ils ont, durant des décennies colonisés l'Afrique (qu'ils colonisent toujours d'ailleurs)...sauf que là, ça se passe en Europe dans le berceau de la démocratie.

 

I) Concernant les retraités, il nous semble qu'il faille tenir compte de la "classe sociale" à laquelle chacun  d'entre eux appartient.

Des retraités ultra-riches, des retraités ultra-pauvres, et des retraités en situations différentes et intermédiaires.

a) Les retraités ultra-riches disposent effectivement de grands patrimoines, d'actions, de comptes en banques la plupart du temps dans les paradis fiscaux, et leurs richesses ont d'autres sources que leur seul travail...

 

b) Les rettaités ultra-pauvre, qui n'ont rien de tout cela qui doivent leurs petites pensions à leur travail, aux périodes de chômage...Ceux-ci ne doivent surtout pas être imposés et taxés. Ce sont eux qui doivent bénéficier de la solidarité collective.

 

c) Nous savons aussi que les retraités dits de "classes moyennes", ne sont pas tous logés à la même enseigne, mais que dans leur ensemble ils ne disposent pas des hauts revenus et patrimoines importants, même s'ils peuvent faire fonctionner l'économie en dépensant pour eux, pour l'aide à leurs descendans, et en s'investissant dans le bénévolat...

Et ce sont à ceux là que l'on demande et à qui l'on va demander les "efforts dits de solidaritée", alors que les retraités ultra-riches, eux seront intouchables, une fois payé des impôts sur la fortune, dont une grande partie si ce n'est la totalité est déportée à l'étranger ou dissimulée dans des pays "accueillants...".

Et malheureusement ces retraités l’intermédiaires, plutôt que de s'en prendre aux ultra-riches se retournent souvent contre les ultra-pauvres qu'ils désigent comme des "assistés". C’est plus facile !

 

II) Nous sommes bien sûr d'accord pour considérer que les grands élus s'auto-protègent par l'argent jusqu'à la fin de leurs jours, et au delà pour les descendants.

Leurs revenus, leurs indemnités, leurs avantages devraient baisser énormément et l'on devrait imposer fortement leurs revenus complémentaires dues à leurs conférences, colloques etc...

Mais sachant, qu'en comparaison avec les évasions fiscales des entreprises et des particuliers fortunés ou ultra fortunés qui eux échappent au fisc dans plus de 98 % des cas, ces baisse feraient du bien au moral, mais ne règleraient en rien les questions ayant traits aux déficits, aux dettes...qui proviennent d'ailleurs.

 

Le problème est bien plus grave que cela.

Si nous ne dénonçons que les revenus des grands élus, on passe à côté du fait, permanent, que leur rôle est d'orienter en Europe, le Conseil de l'Europe vers des dispositifs qui permettent des accumulations considérables de richesses issues du cercle "capital/finance/spéculation/baisse des salaires/diminution des prestations sociales...".

Ces orientations passent ensuite dans les mains de la commission européenne que l'on accuse de faire ce qu'elle veut, alors qu'elle obéit à ces élus qui en fait sont de grands "hommes d'affaires".

Dans cette optique, le partage des richesses se fait essentiellement entre ceux qui la possède. Mais quoi de nouveau en cela ?

Et que l'on ne nous dise pas que nous rabachons de vieilles théories marxistes.

Les plans européens portent tous les marques de ces choix.

Et tous les acquis sociaux des pays les plus avancés s'estompent progressivement, quand ce n'est pas brutalement, tout en faisant porter les responsabilités aux "assistés", aux "immigrés", en fait, à ceux qui n'en ont aucune.

 

III) Tous les élus sont-ils à classer de manière identique ?

Il devient nécessaire de bien suivre les prises de positions politiques afin de ne pas procéder à des amalgames.

Tous les élus du peuple ne sont pas dans la situation des grands élus désignés ci-dessus.

En Europe, nous voyons naître des partis, des mouvements, des coalitions qui portent des idées différentes, tant sur le plan social qu'écologique, car social et écologie sont les deux grands facteurs des progrès humains et planétaires.

Ces nouveaux élus et mouvements, n'ont pas tous la même réussite dans tous les pays.

Le situations ne sont pas identiques en France, en Allemagne, au Portugal, en Espagne, en Grèce...

La plupart de ces nouveaux mouvements et partis prônent la solidarité, le partage équitable des richesses, le refus de la victimisation des chômeurs, des immigrés.

Hélas, ils ont en face d'eux les pouvoirs concentrés de la politique, de l'économie, du poids des traditions, de l'échec des anciens pays socialistes...

Hélas, ils ont en face d'eux des partis xénophobes, racistes qui tapent sur les victimes de la crise de cette société capitalo-libérale et qui ont pris de l'avance, car il est plus facile de montrer du doigt les "petits" que les "grands".

Le pire est peut-être encore devant nous.

 

 

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18 juillet 2015 6 18 /07 /juillet /2015 02:53

Mesdames, Messieurs, chers amis villarois.

Nous voici encore une fois réunis dans la chapelle des pénitents blancs qui accueille notre monument dédié aux morts pour la France, mais aussi la cérémonie du 14 juillet qui est le plus haut symbole des 3ème, 4ème et 5ème Républiques françaises.

Nous sommes ici, pour commémorer, mais aussi pour réfléchir sur notre passé, pour mieux comprendre notre présent et notre avenir.

Comme je vous l’ai dit à plusieurs reprises, la célébration de la prise de la Bastille ne fut décidée que 100 ans après, sous la IIIème République.

Depuis cette décision, la Nation française s’est reconnue jusqu’à ce jour dans un système où ceux qui nous dirigent ne sont pas nommés par le pouvoir, mais élus par le corps électoral, encore que dans notre 5ème république les ministres n’ont aucune obligation d’être élus.

Exemple, actuellement, avec le cas de M. le Ministre de l’économie.

Cependant gardons-nous de donner des leçons aux autres peuples qui dans le monde essaient de sortir, par la révolution, ou par les urnes, des dictatures, du féodalisme, des royautés autoproclamés.

Nous même, avons connu bien des vicissitudes avant que cette idée de « république » ne soit plus contestée que par une infime minorité qui souhaite le retour à la royauté ou à un pouvoir fort comme nous l’avons connu durant la deuxième guerre mondiale, avec le Maréchal Pétain.

Souvent on nous présente la Révolution française de 1789, comme une lutte incompréhensible entre les révolutionnaires.

Mais, lorsque l’on se penche de près sur les évènements de 1789 à 1795, on s’aperçoit :

a) Que la Révolution /n’a pas été réalisée dans l’unité des différentes couches sociales de la société, comme on le croit souvent.

b) Que les causes des désaccords entre les différents révolutionnaires, étaient des causes profondes, dont certaines perdurent encore de nos jours.

En gros, à cette époque, ont existés et se sont combattus 5 à 6 courants différents :

1° Le 1er courant, le plus radical, était représenté par « les bras nus » et non pas comme on le croit souvent, par les sans culottes.

On les appelait les « enragés ».

Ils souhaitaient une république sociale qui supprime tous les privilèges et pas seulement ceux des nobles, mais aussi, les privilèges, de tous les possédants.

Ce sont eux qui furent aux avant postes de la prise de la Bastille.

Mais ils faisaient peur, et ils furent les premiers à connaître la répression et à subir les rigueurs du Tribunal Révolutionnaire.

Son chef, Baboeuf, fut emprisonné et mourut guillotiné en 1797, alors que la république était reléguée aux oubliettes.

Comme quoi, les révolutionnaires ne furent pas les seuls à user de la guillotine…

2° le deuxième courant était composé par les Hébertistes qui souhaitaient supprimer la religion en France et qui combattaient à la fois a) Les révolutionnaires bourgeois qu’ils qualifiés de « tièdes »

b) Et aussi les sans culottes.

3° Les sans culottes, eux, penchaient du côté des révolutionnaires plus aisés, comme Danton, Robespierre.

Ils ont tenté de concilier à la fois les exigences des bras nus et de certains révolutionnaires bourgeois.

Cette tentative a échoué et ainsi les sans culottes furent en partie les fossoyeurs des bras nus.

4° Un quatrième courant était composé par des partisans de la fin rapide de la Révolution. Ces révolutionnaires, souhaitaient une conciliation avec la royauté, afin de préserver leurs intérêts économiques.

C’est ce courant qui permit la déchéance des sans culottes et la chute de Robespierre.

5° Les royalistes, eux, espéraient le retour des immigrés et la restauration de la royauté.

Ce n’est qu’en 1814, soit 20 ans après que ce courant revint au pouvoir, mais déjà la république avait été supprimée, par les bonapartistes qui instaurèrent le 1er empire sur les ruines de la révolution et de la république.

Et ce n’est donc pas étonnant, qu’il fallut attendre la chute militaire, presque 100 ans après 1789, de Napoléon III, pour voir renaître jusqu’à nos jours la République qui ne fut voté qu’à une seule voix de majorité.

Mais là aussi, 100 ans après on retrouve on retrouve les mêmes déchirures sociales qu’en 1789-1793.

Avant de voir renaître cette République, les héritiers des bras nus et des sans culottes, furent écrasé durant la commune de Paris, par des républicains représentant les gros intérêts économiques, avec à leur tête : Adolphe Thiers.

Ainsi, en France, comme partout dans le monde, et dans toutes les révolutions, on s’aperçoit que ceux qui sont aux « avant postes » pour la réussir, n’en sont que rarement les bénéficiaires.

En général ceux qui ont le plus intérêt au changement sont éliminés les premiers et deviennent les déçus de la révolution.

Que devons-nous tirer comme conclusions de ces périodes de l’histoire de France ?

1° Qu’il ne sert à rien de simplifier. L’histoire est toujours complexe.

2° Que rien n’est jamais acquis définitivement et que ce que nous croyons définitif n’est souvent que temporaire.

3° Que les différentes couches sociales, qui ont intérêt au changement pour plus de bien être, au lieu de se combattre ou de s’ignorer :

doivent trouver des compromis qui permettent au plus faibles, aux moins nantis d’y trouver leur compte dans le cadre de :

  • La liberté.
  • L’égalité.
  • La fraternité.

Sans ces trois mots, notre tradition Républicaine n’aurait plus de sens.

Mesdames, Messieurs, chers amis villarois, je vous remercie d’être venus commémorer la victoire de la prise de la Bastille.

Vive la prise de la Bastille.

Vive la république de la liberté, de l’égalité, de la fraternité.

1° Appel aux morts. 2° La minute de silence.

3° La Marseillaise. 4° Apéritif d’honneur à la Taverne.

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