Alternative EKOLO mars-avril 2007 (I)

Edito

 Un mouvement écologiste altermondialiste....

est nécessaire

On avait vu comment la victoire du NON de gauche à la Constitution Européenne avait fait naître l'espoir d'organiser à gauche cette vague de fond antilibérale.

On avait vu comment il était possible de dégager un programme qui permettait de remettre en cause la mondialisation financière qui entraîne l'appauvrissement global de continents entiers au profit de Sociétés financières mondialisées.

On avait vu qu'il devenait urgent de produire des lois anti licenciements boursiers et anti délocalisations.

 

On avait vu comment il était possible de promouvoir une nouvelle politique des services publics sur des secteurs sensibles comme la santé, l'aide à la personne, l'énergie?

On avait vu qu’il était possible de sortir du nucléaire si les français par référendum le souhaitaient.

 Mais la division des altermon- dialistes, des antilibéraux, est allé jusqu’à son terme.

La situation n’était pas mûre. Les derniers réflexes identitaires de petits partis (dont un, dans le passé, fut « grand » ) n’ont pas permis cette rencontre dynamique et ont empêché de fondre ce

qu’il y avait de meilleur chez chacun pour produire un mouvement démocratique capable de contrer les destructions massives issues de ce capitalisme extrême et sans frontière.

Dommage, car toutes les enquêtes d’opinion montrent que si le texte de la Constitution européenne était représenté tel quel aux électeurs, il obtiendrait un nombre encore plus important de NON. Malheureusement c’est le cartel des partisans de cette terrible mondialisation, à quelques exceptions près, qui tient le haut du pavé, Bayrou y compris.

Ainsi, le PS dont les sympathisants avaient voté majoritairement NON au référendum, a-t-il misé, par la volonté majoritaire de ses adhérents, sur une candidate du OUI. 

Ainsi, par un retour étonnant à l’isolement, le PCF a-t-il présenté sa secrétaire nationale sans peut-être évaluer finement le degré de désaffection à l’égard de ce qu’il représente, maintenant, dans la population.

Ainsi, dans la poursuite de pratiques groupusculaires, Besancenot a voulu montrer sa suprématie électorale sur le PCF.

Aussi, José Bové, porté par 42 000 signatures citoyennes, souhaite-t-il être le candidat « Arc en Ciel » du rassemblement, des altermondialistes écologistes et antilibéraux.

Les gauches sauront faire obstacle aux droites extrêmes et libérales

Mais la question n’est pas qu’électorale.

La question porte sur la capacité à produire un rapport de force contre toutes les puissances amoureuses d’un capitalisme libéral incontrôlé. Ces puissances désinvestissent quand elles jugent qu’il n’y pas de profits suffisants, et investissent là où il est possible de produire en détruisant l’environnement et les salariés, avec le minimum de contraintes.

Regardez comment ceux qui veulent continuer à vendre des voitures qui asphyxient la planète ont réussi à faire plier le ministre de l’environnement européen !

Regardez comment l’on ne pose pas la question de l’environnement, à propos de l’aviation, mais seulement la question de l’emploi comme si les travailleurs n’étaient pas les premières victimes des multiples pollutions ?

La France a bien besoin d’un grand mouvement écologiste anti libéral et altermondialiste, avec José Bové.

---------------------------Vie politique locale------------------------------

 Conférence de Presse 

Le lundi 5 février 2007, une vingtaine de volontaires dont Laurent Bouvier, Michel Abada, Edgar Malausséna, Pierre-Paul Danna, Richard Loiret , Joël Cristofari, Séloua Ghazouane, Bernadette Bouchard, Victor Baldassare, de sensibilités différentes ont provoqué une conférence de presse.

Les questions abordées furent nombreuses. Elles répondaient aux préoccupations du moment à savoir, l’élan des comités locaux qui avaient lancé la candidature de José Bové, la diversité des signatures qui à cette date avoisinaient les 20 000, la répartition territoriale qui montrait un fort engagement du Sud de la France …les raisons de cet engagement dans le prolongement de la lutte anti CPE, des grèves sur les retraites, le NON au TCE.

Tous avaient en tête l’échéance électorale et le plus long terme, à savoir la constitution d’une force anticapitaliste et antiproductiviste susceptible de contrer le libéralisme économique qui ruine la planète.

Création du Comité Départemental

Suite à la Conférence de presse, le Comité Départemental de soutien à la candidature de José Bové a été créé le 14 février 2007.

Pendant un temps un  peu trop long, se sont succédé à la tribune des orateurs qui sont intervenus sur les sujets essentiels qui composent le programme de la campagne de José Bové, et qui devraient devenir les fondements du futur mouvement.

Ont été évoquées les questions des services publics à relancer, celles concernant les français d’origine étrangère qui ont connu dans leur pays les méfaits des « ajustements structurels » voulu par la banque mondiale, la question des mal logés et des SDF, le thème de l’économie solidaire, le nucléaire, la démocratie participative et ses enjeux, les mouvements sociaux qui devraient déboucher sur des changements politiques profonds.

Un regret cependant.  Le peu de place réservée à l’écologie,  alors que les « Alterécologistes » étaient nombreux dans la salle.

Bref, la matière existe, les hommes aussi. Par contre, il apparaît vite les limites de ces exercices publics qui confortent les présents, sans souvent déboucher dans la société elle-même.

Le futur mouvement devra tenir compte de cela sous peine de rester un mini mouvement politique parmi tant d’autres.

------------Vie Départementale------------------------------------------------

 Les Jeunes et la Planète

C’est à Cagnes-sur-Mer que se trouve le lycée Escoffier. Edgar, en ce 22 février 2007, à l’initiative d’Ali Kabbaj, était invité à parler du Développement Durable à des classes de ce Lycée.

On connait les réticences d’Edgar à employer ce vocable, tant le Développement Durable est mis à toutes les sauces, et tant le sens du Développement a permis de tordre l’environnement au profit de l’économie productiviste.

En duo avec une association, à trois reprises dans la matinée, Edgar est intervenu pour expliquer que l’espèce humaine, voici des centaines de milliers d’années, a commencé à modifier les lois naturelles lorsqu’elle est passée de la chasse et de la cueillette, à l’agriculture et à l’élevage.

Il précise qu’après de longues évolutions, les sociétés humaines basées sur le profit n’arrivent pas à concilier économie et environnement.

Il rappelle que les ressources de la planète ne sont pas infinies, et qu’il faut donc cesser de les épuiser…

Concernant les déchets, Edgar Délégué Régional à la gestion des déchets ménagers, explique que voici 150 ans 85 % des déchets se recyclaient naturellement, et maintenant c’est l’inverse. Il indique que le tri compostage est une méthode qui permet de retrouver le cycle naturel de la vie, en biodégradant les matières qui peuvent l’être. En résumé ? Une journée qui participe, à son niveau, à la défense de la planète.

 Un jour et

 Un soir

 de femmes

 

Ce 8 mars, femmes et hommes s’étaient réunis symboliquement   

              Séloua sur les marches du Palais

sur  les  marches  du  palais  de justice pour  montrer  leur 

détermination à faire évoluer le sort et les droits des femmes, tant dans le monde qu’en France.

La presse était là pour filmer et  commenter  cet événement qui se reproduit  depuis plusieurs années. La réunion débat qui s’est déroulée ensuite en soirée à la Bourse du travail CGT place St François, a permis de dénoncer une fois encore les inégalités criantes qui frappent les femmes et d’insister en particulier sur les violences quotidiennes que subit une femme sur dix, par son conjoint. Une loi cadre concernant les droits des femmes est revendiquée. Chaque candidat à l’élection présidentielle est questionné à  son  sujet.  

Edgar en compagnie de Catherine                                                                                            

     déléguée du planning familial