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5 janvier 2021 2 05 /01 /janvier /2021 18:17

1° La tendance actuelle n’est pas à l’autonomie communale.

Depuis des années, sous prétextes de « cohérences », de « coopérations », « d’échanges », de « mutualisations », toutes les lois qui sont promulguées font le travail que la mondialisation demande :

ll s’agit de construire des territoires de plus en plus grands, avec un chef de file, toujours une grande ville, de manière à transférer des compétences communales vers des structures qui ne sont pas soumises aux votes des citoyens et qui les éloignent de plus en plus des décideurs.

On peut citer la perte de la gestion directe de l’eau et assainissement par les communes. le tourisme qui n’est plus une compétence communale, les ordures ménagères, l’environnement...

 

2° Des centralisations nécessaires ?

Il est des cas, où bien sûr la centralisation était nécessaire grâce à des services de l’Etat comme la DDE ou comme le service postal national. Et là c’est le contraire, les petites et moyennes communes et leurs maires sans de véritables moyens se sont vus détenteurs techniques de décisions « urbaines ». il en est de même avec les Agences postales où les services sont bien moindres que ceux des bureaux.

 

3° Répondre par des actions d’autonomie.

Afin de fonctionner de manière la plus autonome possible, les communes petites et moyennes doivent être capables de s’enrichir en économisant de diverses manières, pour mieux dépenser.

Par exemple, grâces aux Régions, elles peuvent acheter beaucoup de matériels de transports, de travaux publics, d’entretien des routes et canaux...

 

Une approche valorisante pour les agents et économe pour les finances.

Cette approche permet de rendre les agents communaux de plus en plus techniques et de ne plus les cantonner seulement aux ramassages des crottes, des papiers et des feuilles...

Ainsi on conforte les emplois publics et l’on peut réaliser de petits, moyens, grands travaux en toute autonomie municipale.

Bien entendu il faut ne jamais oublier, aussi, les subventions des Départements, de l'Etat, de l'Europe. Mais il ne faut pas en dépendre de trop.

 

4° Qu’avons-nous fait durant 21 années à Villars-sur-Var ?

Nous avons pratiqué ces politiques d’autonomisation et cela a permis avec l’accompagnement des subventions :

° d’acheter des terres créatrices d’emplois,

° d’agrandir le parc locatif municipal,

° de revaloriser le patrimoine,

° de participer à la création d’une école classée A sur le plan environnemental,

° de créer une crèche,

° de remettre en était le réseau eau/assainissement...

 

5° Un exemple d’achat qui rend les communes autonomes et rapides.

En fin 2018, notre municipalité avait acquis un « tracteur multifonctions ».

Cette acquisition a permis par exemples :

  • ° De réparer immédiatement, un week-end sous la pluie, un talus au quartier Ciampon qui s’était effondré sous des pluies diluviennes (déjà hé oui).
  • De retrouver, en soirée et matinée, une forte fuite au quartier de la gare.
  • De créer des accès au quartier « La Vigne » pour que s’installent des maraîchers/oléiculteurs.
  • D’aménager les terrains communaux, loués à des villarois pour créer la ferme avicole.
  • De créer une piste d'accès au haut du quartier La Vigne.
  • De récupérer l'eau d'une ancienne conduite d'eau potable....
  •  

  • De déneiger à partir de 5 heures du matin les voies communales...

Il n’y a pas de mystères, économie d’un côté, et de l’autre rapidité, proximité et valorisation des agents.

Cette politique renforce les petites et moyennes communes et crée de l’emploi.

 

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