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5 février 2017 7 05 /02 /février /2017 05:24

 

On doit reconnaître à Hamon une dose de courage.

Bien sûr, mais derrière cela, il ne faut pas non plus tomber dans la naïveté. Hamon est un homme d'appareil. Il est monté grâce à celui-ci, comme d'ailleurs cela se passe dans tous les partis.

Hamon savait parfaitement que si il gagnait la primaire, il aurait affaire à un parti, à des députés majoritaire qui ne sont pas sur sa ligne politique qui est celle de la social démocratie de gauche, en France.

Les rencontres avec F. Hollande et avec B. Cazeneuve, montrent que son parti n'a pas changé. Et si Benoit Hamon veut le soutien indéfectible de son parti, il devrait dire du bien, sur ce qu'il a décrié sous le mandat de F. Hollande.

 

Pour s'en sortir ? Dès sa victoire à la primaire Hamon a tendu la main à Mélenchon et à Jadot, sans pour autant lâcher son parti, parti qui est aux antipodes de Mélenchon et de Jadot.

Cette approche, où Hamon se situe au "centre des gauches", risque vite de devenir intenable, car comment faire cohabiter ensemble, la droite du PS avec la gaude radicale et les écologistes de Jadot ?

 

Faire du Hollande, sans Hollande ?

On dirait que Hamon, veut rééditer la pratique de F. Hollande, à savoir mettre ensemble des personnalités politiques qui n'ont pratiquement aucun point commun entre elles.

On a vu, ce que cette option a donné sous le quinquennat de F. Hollande : la pagaille la plus noire.

Et puis, comment Hamon compte-t-il monter une majorité à l'Assemblée Nationale, alors que le PS a déjà investi ses candidats, et qu'ils sont ultra majoritairement acquis à la politique Hollande/Valls ?

Espère-t-il que les élus "non frondeurs" pendant 5 ans, se rangeront sur ses options politiques passées et actuelles ?

 

On attend avec impatience de voir comment le stratège Hamon va sortir du piège dans lequel il s'est fourré.

 

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